Geopolintel

Europe : 50 milliards d’euros et une adhésion pour l’Ukraine

vendredi 15 décembre 2023

La Hongrie a bloqué l’accord sur 50 milliards d’euros d’aide européenne à l’Ukraine. Et il ne faut pas voir cette intervention comme du populisme mais du réalisme puisque Zelensky est prié par le Congrès américain de justifier les dépenses qui ont été alloué et qui pour certaines ont complètement disparu. Zelensky a été obligé de limoger un ministre qui avait détourné l’aide financière pour acheter les uniformes de l’armée sans que cela émeuve Ursula Von Der Leyen.
L’Ukraine est corrompue depuis longtemps et cette nouvelle aide ne va pas changer le comportement du gouvernement de Zelensky. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que son pays a besoin de 7 milliards de dollars par mois pour compenser les pertes économiques de la guerre sur son territoire. Mais l’argent reçu ne va pas intégralement aider les valeureux militaires qui partent au front. Certains ont eu des sous équipement et des armes d’ancienne génération qui n’ont pas été efficace face à l’armée russe qui dispose d’un arsenal avec les meilleures technologies.

Lé débat porte il sur les munitions ou la reconstruction ?
Rien n’est moins sur que la reconstruction soit la plus grande volonté de Zelensky qui brade l’argent pour permettre à son épouse de dilapider 40 00 euros en shopping à Paris et un million de dollars en bijoux à New York.
L’autre problème réside dans le possible détournement de fonds par l’entremise de la fondation de l’épouse du président, qui conjointement avec Hillary Clinton, mobilisent des sommes qui vont potentiellement être détournées pour financer des campagnes et de la corruption.
Pour mémoire un ancien des services du SBU ukrainien affirmait que l’aide du FMi avait été détournée pour la campagne de Clinton en 2015, et aussi que l’Ukraine est un grand donateur pour le parti démocrate américain. Sur les 36 banques auxquelles la Banque nationale d’Ukraine a accordé des prêts aux frais du FMI, 11 ont été fermées sans restituer les fonds empruntés.

Le 17 février 2022, face au manque de dons, le FMI révise sa position et reprend son aide au risque d’être de nouveau détournée. « Les services du FMI et les autorités ukrainiennes sont parvenus à un accord » qui « ouvre la voie à l’ouverture de discussions sur un programme à part entière soutenu par le FMI ». L’aide pour faire fonctionner l’Ukraine pour 2023, se situe entre 40 et 57 milliards de dollars. Cette aide était conditionnée au programme de reconstruction du pays par les fonds de gestion d’actifs comme Black Rock.

Il ne faut pas non plus oublier que Zelensky a été cité dans les Pandora Papers.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et ses partenaires dans la production de comédies possédaient un réseau de sociétés offshore liées à leurs activités, basées dans les îles Vierges britanniques, à Chypre et au Belize. L’actuel principal collaborateur de Zelensky, Serhiy Shefir, ainsi que le chef du service de sécurité du pays, faisaient partie de ce réseau offshore. Des sociétés offshore ont été utilisées par Shefir et un autre partenaire commercial pour acheter des biens immobiliers luxueux à Londres.
Devant tant de corruption, l’Europe devrait adopter une attitude sage que seul Orban a maintenu pour s’opposer au financement ukrainien.

La guerre en Ukraine est perdue pour l’OTAN et personne ne peut stopper ce qui doit arriver même à coup de de milliards d’euros volés au populations européennes.

Adhésion de l’Ukraine à l’UE, aide financière pour Kiev... Les enjeux du nouveau sommet européen sous haute-tension à Bruxelles

Le dernier sommet européen de l’année 2023 s’ouvre à Bruxelles, jeudi. Au cœur des discussions, la situation de l’Ukraine : son adhésion à l’Union Européenne et le soutien financier des 27.

À Bruxelles, jeudi 14 décembre, s’ouvre un sommet européen sous haute tension. Les 27 dirigeants doivent notamment se prononcer sur l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE et sur une aide macrofinancière de 50 milliards d’euros sur 4 ans pour soutenir Kiev.

L’enjeu est d’abord politique : les Européens vont-ils ouvrir même symboliquement la porte de leur club à l’Ukraine ? La commission estime que Kiev a fait les réformes nécessaires dans des domaines très précis - indépendance de la justice et des médias, lutte contre le blanchiment - et que le pays peut donc accéder à la marche suivante vers une intégration : l’ouverture des négociations d’adhésion. Une simple étape car il faudra encore de longues années pour y arriver mais c’est donc désormais aux capitales de se prononcer.

Autre enjeu du sommet, financier celui-là : les 27 doivent se mettre d’accord sur une rallonge de leur budget pluriannuel pour financer leur politique migratoire, d’autonomie stratégique mais aussi l’aide à l’Ukraine. Ce budget prévisionnel qu’ils doivent revoir court jusqu’en 2027. Les besoins pour Kiev sont estimés à 50 milliards d’euros sur 4 ans.

« Jeu et set » pour Poutine
Si ces deux décisions sont très attendues par le président Zelensky, Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, menace de faire s’écrouler l’unité jusqu’ici sans faille des Européens au moment même où l’Ukraine en a sans doute le plus besoin. Situation difficile sur le terrain, aide américaine qui ne va plus de soi : si les Européens ne sont pas au rendez-vous, le signal politique sera désastreux. Un échec c’est « jeu et set » pour Poutine, souffle une source européenne. Orban, coutumier des bras de fer à Bruxelles est-il déterminé à tout bloquer ? Ou est-il en train de marchander son soutien en échange du déblocage des fonds gelés par la Commission pour manquement à l’Etat de droit ?

Mercredi 13 décembre, elle en a débloqué un tiers, soit dix milliards sur les 30 gelés en raison, dit-on, des progrès jugés notables en matière d’indépendance de la justice. Mais l’incertitude reste totale sur la position que le dirigeant Hongrois proche de Vladimir Poutine va adopter.

Sur la poursuite du processus d’adhésion, trouver un compromis s’annonce ardu. Sur l’aide financière en revanche pas question d’abandonner l’Ukraine. « En cas de blocage sur la rallonge budgétaire, on trouvera une solution à 26 », estime une source au cœur des négociations. Ce dernier sommet de l’année s’annonce donc difficile et pourrait durer.

France Info

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2023 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site