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Sur cette base, le cabinet de conseil propose à ses clients et partenaires privilégiés un décryptage hebdomadaire. Un exercice de récapitulation et d’analyse des informations clés entourant la campagne présidentielle que le cabinet entend poursuivre jusqu’au 24 avril, date du second tour de l’élection présidentielle.
Le cabinet analysera par exemple le rôle que les Français attendent que les entreprises jouent dans la société. Il s’arrêtera sur des sujets tels que leur perception des priorités d’actions de l’entreprise pour contribuer à la transition écologique et sociale, ou les freins perçus en tant que consommateur pour avancer vers une économie souhaitable.
Le cabinet entend également organiser trois rendez-vous avec des dirigeants d’entreprises. Le premier aura pour thème le rôle de l’entreprise pour les Français.
Après le quoi, le comment. Il y a un an et demi, Kea rendait public son plan stratégique « Darewin » (en octobre 2019). Il prévoyait un doublement du chiffre d’affaires à 100 millions d’euros en 2025 (contre 45 millions d’euros en 2018) et des effectifs à 400 personnes (contre 200 collaborateurs en 2018, dont 170 consultants). Il passait notamment par une politique soutenue de croissance. Kea & Partners annonce à présent la manière avec laquelle il entend financer cette campagne d’acquisitions.
Ce partenariat n’est pas le premier du genre. Il s’inscrit dans la veine des partenariats entre un média, un sondeur et une marque comme l’ont fait BVA-Orange-RTL, Ipsos-Sopra-Le Parisien, Aujourd’hui en France et France Info.
En interne, ce sont Sophie Combes, senior partner du groupe Kea, et Laura Istace, manager, qui ont initié ce partenariat et en suivent le déroulement.
Il a aussi pour objectif de pallier un certain déficit de notoriété, et vise à s’adresser plus directement aux dirigeants d’entreprise, en s’appuyant sur les audiences des Échos et de Radio Classique.
« Cela peut paraître incongru de prime abord, mais les dirigeants d’entreprise jouent un rôle fondamental dans la société. Dans ce moment d’effervescence démocratique, nous les aidons à décrypter les mouvements à l’œuvre. Nous ne prenons pas partie. Nous nous intéressons aux questions que cette campagne va soulever et, sur ces questions, nous avons la possibilité d’interroger tous les jours et directement les Français sondés. Les premiers retours ont été très positifs », explique Sophie Combes à Consultor.
Avec quels objectifs au terme du second tour ? « Le ROI [return on investment – ndlr] sera difficilement tangible. Nous voulons déclencher avec les dirigeants le débat sur une économie souhaitable. Au-delà des mesures d’audience de la part des Échos et de Radio Classique, il y aura aussi les participants aux tables rondes que nous organiserons », dit encore Sophie Combes.