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La CIA investit dans le contrôle du climat

jeudi 7 juillet 2022

Pour la CIA, le réchauffement climatique menace la stabilité mondiale avec un risque croissant de conflits dus à la raréfaction de l’eau et aux mouvements migratoires après 2030.

En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte une résolution visant à interdire les modifications de l’environnement à des fins militaires. Ratifiée par de nombreux pays dont les USA (mais pas par la France qui la juge insuffisante car n’interdisant pas la recherche en ce sens), elle prendra effet sous l’acronyme d’ENMOD.

Les techniques destinées à modifier le climat sont désignées sous le terme de géo-ingénierie, seront-elles finalement autorisées au civil pour « sauver » la planète ?

Quoi qu’il en soit, le Giec s’en empare dans son rapport 2013 à travers la mise en perspective de deux « solutions » : la capture du carbone accumulé dans l’atmosphère (Carbon Dioxide Removal (CDR) et l’enveloppement de la terre par des particules de sulfate (Solar radiation management, SRM) qui permettrait selon ces experts le refroidissement de la planète...

La CIA investit dans le contrôle du climat

La CIA va financer une étude de géo-ingénierie visant à améliorer ses techniques de manipulation du climat. Objectif : ralentir le réchauffement climatique.

La CIA s’apprête à financer, à hauteur de 630.000 dollars, une étude scientifique visant à déterminer comment les hommes peuvent utiliser la géo-ingénierie - ou manipulation délibérée du climat - dans le but de modifier l’environnement terrestre, notamment pour réduire le réchauffement climatique. Cette recherche, qui se déroulera sur 21 mois, veut poser les bases scientifiques, éthiques et légales, d’une discipline qui, mal maîtrisée, pourrait avoir de lourdes conséquences.

Les scientifiques se pencheront notamment sur le contrôle des rayons solaires. En effet, s’ils parvenaient à limiter, ne serait-ce que très faiblement leur intensité - en envoyant par exemple des miroirs réfléchissants dans l’espace - cela entraînerait une baisse des températures sur Terre. Un tel refroidissement pourrait ralentir le réchauffement climatique, assurent les scientifiques qui participeront à l’étude.

« Devons-nous être préoccupés par le fait que la Chine agisse unilatéralement ? » David Keith, chercheur en géo-ingénierie

Cet intérêt du gouvernement américain à modifier le climat ne date pas d’hier, explique le bimestriel américain Mother Jones. L’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère (NOOA) avait déjà mené deux précédentes recherches sur la géo-ingénierie ; la modification du climat avait, en outre, déjà été utilisée comme tactique militaire pendant la guerre du Vietnam (1954-1975), quand l’Armée de l’Air avait lancé un programme d’ensemencement des nuages. L’objectif à l’époque était de faire tomber de la pluie à un endroit précis afin de semer l’ennemi dans la boue.

Le bimestriel rappelle également qu’entre 1962 et 1983, d’autres « soi-disant ingénieurs météorologiques » ont, eux aussi, tenté de contrôler des ouragans en utilisant de l’iodure d’argent, via le projet baptisé Projet Stormfury.

« Toute action sur le climat risque d’avoir des conséquences inattendues ailleurs, allant à contre-courant des objectifs » Béatrice Marticorena, du Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques

Sur la question de la faisabilité, d’aucuns arguent que la géo-ingénierie n’est pas chère et « fondamentalement réalisable », ainsi que l’explique, toujours dans Mother Jones, David Keith, un chercheur de Harvard promoteur du concept. Celui-ci, d’ailleurs, met en garde sur la question des acteurs solitaires susceptibles de vouloir manipuler le climat dans leur coin, et s’interroge : « Devons-nous être préoccupés par le fait que la Chine agisse unilatéralement ? N’est-ce que du bavardage ou bien le gouvernement américain devrait-il se préparer ? »

Car ce sujet n’intéresse pas seulement les États-Unis. Lors des Jeux Olympiques de 2008 par exemple, le « bureau du changement climatique » chinois avait essayé d’ensemencer des nuages dans la banlieue de Beijing, afin de faire tomber la pluie ailleurs que sur les stades olympiques, poursuit Mother Jones.

Toucher au climat : un jeu dangereux

Pour Béatrice Marticorena, du Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques, la mode de la géo-ingénierie est synonyme de dommage collatéral. Elle explique que toute action sur le climat risque d’avoir « des conséquences inattendues ailleurs, allant à contre-courant des objectifs. Ce ne peut donc pas être un substitut à l’action politique volontaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre », prévient la chercheuse.

Le site Presse Citron rappelle, pour sa part, que « réduire la température d’un degré, aurait pour conséquence d’assécher le Sahel qui ne recevrait plus une seule goutte de pluie. »

rtl.fr

Les Nations-Unies le disent (sans le croire ?) : « le monde ne refroidira pas sans les chemtrails »

Selon l’affirmation du GIEC ( Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), « Le réchauffement climatique est irréversible sans une géo-ingénierie massive de la chimie de l’atmosphère ».
Le New Scientist rapportait hier : Selon l’un de ses auteurs principaux, et la toute dernière ébauche visionnée par New Scientist, le rapport dira : « Le réchauffement induit par le CO2 restera approximativement constant pendant plusieurs siècles même après complète cessation d’émissions. Une grande fraction du changement climatique est donc irréversible à une échelle humaine, sauf si les émissions nettes de CO2 causées par l’homme (anthropogéniques) restaient fortement négatives sur une période durable ». En d’autres mots, même si la planète entière fonctionnait avec une énergie non fossile et qu’il y ait un arrêt de la déforestation, le seul moyen d’abaisser la température serait de concevoir un schéma pour envoyer les milliards de tonnes de dioxyde de carbone hors de l’atmosphère.
On nous disait en permanence qu’il fallait changer le comportement humain pour stopper le changement climatique, mais maintenant on nous dit qu’ils doivent faire de toute façon de la géo-ingénierie pour la planète.
Dans l’extrait ci-dessus, The New Scientist donne un lien vers un autre de ses articles datant d’il y a deux jours, « La géo-ingénierie peut-elle éviter un chaos climatique ? » qui commence par, « Oups. Ce n’était pas du tout volontaire, mais il semble que nous ayons détruit la planète. Pouvons-nous faire quelque chose pour améliorer la situation ? »

Brève réponse des Nations-Unies ? « Géo-ingénierie (et rien d’autre) ».

Peu importe qu’aucun gouvernement ou organisme international n’ait voulu évoquer le « Climategate », où des acteurs majeurs engagés dans la recherche climatique ont été impliqués dans un scandale après des fuites d’emails montrant qu’ils truquaient les données climatiques pour cacher le fait que les températures terrestres étaient en réalité en chute.

En fait, il y a juste quelques jours, Associated Press parlait d’un mini-Climategate II, avant le rapport des Nations-Unies ci-dessus :
Des scientifiques travaillant sur le rapport capital des Nations-Unies concernant le changement climatique bataillent pour expliquer pourquoi le réchauffement climatique semble avoir ralenti ces 15 dernières années même si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Une fuite de documents obtenus par Associated Press montrent les profondes inquiétudes des gouvernements sur la manière d’aborder la question avant la conférence du GIEC de la semaine prochaine (du 23 au 27 septembre à Stockholm, NdT) sur le changement climatique.
La réponse numéro un de la géo-ingénierie semble arriver sous la forme de ’chemtrails’, phénomène d’épandage dans l’atmosphère de métaux lourds comme l’aluminium pour bloquer le soleil. Bien que les gouvernements refusent toujours d’admettre officiellement l’existence du « chemtrailing », des articles comme « La géo-ingénierie pourrait blanchir le ciel », publiés l’été dernier discutent ouvertement d’une étude de l’Institut Carnegie sur la géo-ingénierie via les chemtrails comme si cela se produisait déjà pendant que nous en parlons !
La brume blanche suspendue au-dessus de nombreuses grandes cités pourrait devenir une vision familière partout si le monde décide de tenter la géo-ingénierie pour refroidir la planète.
Nombre de gens ont remarqué ce qui au premier coup d’œil apparaît comme des contrails (traînées de condensation) d’avions répandus dans le ciel, mais au lieu de se dissiper derrière les réacteurs comme le font habituellement les contrails, ces traînées se déploient, suspendues dans l’air et assombrissant l’horizon. Pendant que tous ceux qui parlent du phénomène des chemtrails se voit rapidement qualifiés de conspirationnistes, les scientifiques et les avocats du changement climatique appellent ouvertement depuis quelque temps maintenant à la pulvérisation d’aérosols dans l’atmosphère pour contrer la supposée crise climatique.

Le milliardaire Bill Gates a aussi injecté des millions dans un projet de géo-ingénierie par aérosols, en lien avec le groupe d’Harvard, qui doit débuter cette année. Le département de l’ARM (Atmospheric Radiation Measurement, Mesures des Radiations Atmosphériques) possède une liste des projets en cours d’aérosols [1].

L’ARM travaille conjointement avec Argonne Laboratoires, Los Alamos National Laboratoires et Oak Ridge National Laboratoires parmi d’autres, noms familiers pour ceux qui ont fait des recherches sur le Projet Manhattan engagé par notre gouvernement pour construire secrètement la première bombe atomique durant la seconde guerre mondiale.

Pour tous ceux qui émettraient l’argument que notre gouvernement ne s’engagerait jamais dans un projet top secret compartimenté se déroulant simultanément dans tout le pays pour une durée de plusieurs années, permettez aux victimes des bombes d’Hiroshima et de Nagasaki de ne pas être d’accord.

Pendant ce temps, des avocats du changement climatique (qui s’avèrent aussi les principaux investisseurs) comme l’ancien vice-président Al Gore, se dressent pour engranger des milliards de taxes carbone au nom du sauvetage de la planète. En vertu de ces nouveaux plans écologiques, nous serons redevables d’un impôt sur l’empreinte carbone qui ne représente fondamentalement guère plus qu’une culpabilité écologique, pendant que les méga-corporations seront autorisées à poursuivre une pollution à grande échelle de la planète, entraînant plus de dégâts que la personne moyenne ne pourrait espérer en causer à l’environnement durant sa vie entière.

Que les Nations-Unies ou d’autres disent sans sourciller que l’être humain nuit à l’environnement pendant que le gouvernement s’est déjà engagé dans des projets à grande échelle de géo-ingénierie basés sur des foutaises qui ont un impact néfaste incalculable à court et long terme mondial sur l’environnement et sa flore et faune – mettant à exécution des projets qui n’ont jamais été approuvés par le moindre processus démocratique et dont personne n’est au courant et qui se font dans notre dos – est abject.

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