Brigitte Autran et ses liens avec les laboratoires
En 2015, des scientifiques du Comité technique des vaccinations ont été financé par les grands laboratoires pharmaceutiques.
Parmi ces experts figure Brigitte Autran, présidente du COVARS, qui a participé à un essai clinique du vaccin H1N1 et celui la variole, pour le laboratoire Sanofi-Pasteur.
Pouvons nous voir dans cette collaboration un conflit d’intérêt ou un lien d’intérêt ?
AUTRAN Brigitte
IP-SC : SANOFI PASTEUR - Evaluation de l’immunogénicité du vaccin antivariolique de deuxième génération (septembre 2006 à décembre 2008) - Aucune rémunération ; ROCHE - Evaluation de l’immunité au cours d’un essai de traitement combiné anti-HIV incluant le T20 (janvier 2007- décembre 2OO9) - Aucune rémunération
IP-AC : SANOFI PASTEUR - Participation à un groupe de travail sur le vaccin canarypox recombinant anti-HIV (novembre 2005) - Rémunération personnelleIP-CC : ROCHE, Ateliers Roche sur l’infection VIH (intervenant, mai 2008) - Rémunération personnelle ; TIBOTECH - Ateliers de formation (intervenant) - Rémunération organisme d’appartenance
SR-A : SANOFI PASTEUR - Co-organisation d’un essai clinique de vaccin antigrippe H1N1 de Sanofi pasteur financé par l’INSERM (septembre 2009 – juin 2010)
https://solidarites-sante.gouv.fr/I...
Brigitte Autran Sanofi
Brigitte Autran a participé à la rédaction d’un rapport publié en février 2015 sur le vaccin Hexavyon, produit par Sanofi-Pasteur... alors que ses recherches ont déjà été subventionnées par ce laboratoire. « Même si l’experte n’a pas travaillé directement sur ce vaccin, il y a une proximité entre elle et l’industrie pharmaceutique », estime Didier Lambert, président de l’association d’entraide aux malades de myofasciites à macrophages (E3M), une maladie dont, pour ceux qui en sont victimes, la cause présumée serait l’aluminium présent dans les vaccins (voir le premier volet de l’enquête). Basta Mag
Création du COVARS
Le Covars, nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, remplace le conseil scientifique sur le Covid.
Les avis du Covars sont publiés par le ministère de la Santé et ne sont que des recommandations. La première recommandation concerne le port du masque, la seconde est de continuer la vaccination pour enrayer la covid.
Il est important de rappeler que le pass vaccinal n’existe plus depuis la création du COVARS, et toute cette architecture sanitaire n’est que de la communication qui ne passe pas auprès des français.
Brigitte Autran :
« Face à la recrudescence des cas de Covid-19, « nous demandons à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination » »Pour l’instant, on ne parle pas réellement de neuvième vague, mais nous sommes dans une ascension. La circulation du virus croît de façon importante. La dynamique de croissance est identique à celle des vagues précédentes. Ce n’est pas une augmentation plus rapide qu’auparavant, mais une dynamique équivalente aux deux précédentes vagues".
« Le retour du masque obligatoire est une décision politique et ce n’est pas à nous de le décider. Mais il faut aller vers un port du masque le plus possible dans les lieux clos, là où il y a une promiscuité importante
Si la création du COVARS ne concerne pas les décisions politiques, son objectif est il de continuer à obéir aux laboratoires pour continuer d’acheter des vaccins ?
Covid-19 : Le niveau « désolant » de la vaccination inquiète la présidente du Covars
Pour contrer la recrudescence des cas de Covid-19, Brigitte Autran demande « à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination »
Brigitte Autran tire la sonnette d’alarme. La présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) déplore ce dimanche le niveau « désolant » de la vaccination contre le Covid-19. Elle en profite également pour appeler « à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière ».
« C’est vraiment désolant que les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez », regrette la scientifique dans une interview au Journal du dimanche. « On a le même problème avec la grippe : il y a un niveau moindre de vaccination cette année, par rapport aux années précédentes. Il faut vraiment que les Français se protègent ».
Une campagne de rappel depuis le 3 octobre
Selon les autorités sanitaires, lundi dernier, 2 millions de personnes avaient reçu une injection de rappel contre le Covid-19 depuis le lancement de la campagne de rappel le 3 octobre avec des vaccins bivalents. Parmi elles, 1,8 million de personnes avaient reçu une injection avec de tels vaccins, qui ciblent la souche originale et la souche Omicron.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19, « nous demandons à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination », plaide Brigitte Autran alors que la Première ministre Elisabeth Borne a lancé cette semaine un « appel solennel » au port du masque dans les lieux clos, en particulier les transports en commun. « Le retour du masque obligatoire est une décision politique et ce n’est pas à nous de le décider. Mais il faut aller vers un port du masque le plus possible dans les lieux clos, là où il y a une promiscuité importante », abonde-t-elle dans les colonnes du JDD.
La présidente du Covars indique par ailleurs que l’instance qui a remplacé le conseil scientifique donnera « un avis complet » sur la situation épidémique à la fin de semaine ou au début de la suivante.
« Les soignants doivent être vaccinés »
Enfin sur la question controversée de la réintégration des soignants non-vaccinés, le Covars campe sur sa position. Selon Brigitte Autran, « c’est aussi une décision politique, mais nous considérons que les soignants doivent être vaccinés. C’est une question de responsabilité. Celle du soignant vis-à-vis de ses malades est de les protéger et de se protéger ».