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Le futur économique de la France se dessine au Portugal

samedi 25 février 2017

L’ancien responsable européen José Manuel Barroso, en poste actuellement à la Goldman Sachs, nous a « lâchés » après avoir terminé sa mission qui consistait à finaliser le traité de Lisbonne. Le manque de liquidités de notre pays a permis à notre ex ministre, Emmanuel Macron, de vendre des fleurons de notre patrimoine économique et stratégique tels Alcatel et l’aéroport de Toulouse Blagnac. Des investisseurs chinois sont venus rafler la mise tout en lorgnant sur le trésor de guerre de l’aéroport dont le montant est de 70 millions d’euros. En terme de développement, c’est curieux de voir des chinois investir en France alors que les analystes financiers nous abreuvent que le futur se décide en Chine et en Inde. L’ironie est que l’ex-PDG de Mittal est de nationalité indienne et travaille également pour la banque Goldman Sachs.

Que font les chinois en investissant en Europe ?
Tout simplement de l’évasion fiscale.

Si leurs excédents financiers restent en Chine et au vu de la crise qui couve, ils perdront leur argent. Chaque trader est concerné par ce phénomène et les meilleurs placements sont encore dans la véritable économie afin de racheter les trésoreries des entreprises rentables. Bientôt l’Australie verra arriver massivement des demandes d’achats dans l’immobilier commandités par les fonds de placements asiatiques. Pour l’heure, comme au Portugal, notre immobilier est vendu ainsi que nos entreprises et on attend que les secteurs de l’énergie le soient aussi grâce au lancement d’un « Green Fund » favorisant les énergies renouvelables sous le mandat de Macron/Sapin et Ségolène Royale et qui nous coute 10 milliards d’euros.
Après les « Subprimes » on va avaler les « Green Fund » Merci Patron !

Le Portugal désormais porte-avions chinois en Europe

par Ludovic Grangeon 03/02/2017

Les capitaux chinois représentent plus de 50 % des investissements au
Portugal.
Avec les derniers investissements leaders dans la banque et l’assurance, Fidelidade et Millenium, l’essentiel des branches stratégiques de l’économie portugaise est sous contrôle des capitaux chinois qui représentent désormais plus de la moitié de la totalité des investissements de ce pays.

Après le ciment, l’assurance, la banque, le capital développement, l’électricité, les réseaux, l’eau, l’immobilier, et même la prise de contrôle des Açores, on se demande ce qui peut bien encore leur échapper.

Deux enseignements :

Premier enseignement : alors que le Portugal allait se précipiter dans le même gouffre que la Grèce, les premiers sinistres ont concerné des groupes et des entreprises avant la dette publique, ce qui a permis de discrètes prises de contrôle pour éponger les premières dettes. La présence de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne a sans doute aidé ce processus subtil.

Le deuxième enseignement principal reflète la faillite d’une partie du modèle économique porté par l’Europe avec les fausses énergies renouvelables subventionnées, qui a impacté ce pays de plein fouet. Le Portugal, parmi les plus petits pays, n’y a pas résisté.

Le premier trou a été créé par EDP, l’électricien portugais, pour près de 3 milliards, en raison de ses opérations massives à base de subventions, comme en France ou en Allemagne et avec la faillite simultanée de son banquier de référence, Espirito Santo. Le modèle économique portugais n’avait pas la carrure nécessaire et l’arrêt brutal des subventions n’a pas suffi à stopper l’hémorragie. Son rachat par la sulfureuse Compagnie des Trois Gorges, sur liste noire de la Banque Mondiale, montre à quel point l’alerte était chaude.

Les pays plus importants ont colmaté les fuites pour le moment. L’enseignement du Portugal nous servira t il ? ou bien sommes nous la prochaine cible ? avec déjà Marionnaud, le club Med, l’aéroport de Toulouse, Campanile, Sonia Rykiel, une vingtaine de crus de Bordeaux, etc… alors que nous subventionnons à perte nos éoliennes pour le même montant, avec pour seul résultat après 10 ans d’investissements 4% de notre électricité 1 jour sur 5 et en payant trois fois le prix ? D’un côté un porte avion, et du nôtre un Titanic et un prix de l’électricité qui laisse 10 millions de français dans la précarité, sans compter le renchérissement des coûts dans l’entreprise. L’électricité ne représente plus que 30% des factures, le reste est composé de taxes (CSPE-TURPE) dont le triplement est annoncé dans les prochaines années, à très court terme. Et le pire est que ces taxes ne servent qu’à financer quelques mirages financiers sans lendemain.

Plusieurs collectivités locales françaises mal informées et des parlementaires complaisants n’hésitaient pas récemment encore à présenter EDP comme l’un des leaders mondiaux solides du secteur. La branche française d’EDP vient d’être vendue à un mystérieux opérateur jusqu’ici inconnu en Europe, la banque égyptienne EFG Hermes, surtout citée par le Financial Times pour être l’instrument principal des circuits de corruption ayant causé les soubresauts du régime égyptien avec la chute de Moubarak. Le Patron d’EDP France, pourtant encore récemment président de la fédération professionnelle nationale FEE, vient de quitter discrètement cette société pour se recaser ailleurs.

L’Espagne connait également de graves soubresauts en raison de cette hémorragie massive, qui a entrainé la ruine et la désillusion de milliers d’épargnants dans le secteur des énergies renouvelables. L’audit gouvernemental commandé par le ministre britannique de l’énergie pronostique un trou de 200 milliards, validé par un cabinet mondialement connu, KPMG. L’institut allemand IFO prononce exactement le même diagnostic.
Quand arrêterons nous ce technoTitanic ?

Obligation verte : la France lève 7 milliards d’euros

Le 24.01.2017 à 20h16

Les obligations vertes sont des titres de dettes dont le montant doit financer des investissements en faveur de la transition énergétique et écologique.
Ségolène Royal et Michel Sapin

La France a emprunté 7 milliards d’euros mardi 24 janvier lors de sa première émission d’obligations vertes, a indiqué à l’AFP la Société Générale, qui fait partie des banques responsables de l’opération. Pour sa première obligation verte, la France a choisi d’emprunter sur une échéance de 22 ans, avec une date de remboursement fixée au 25 juin 2039, avait annoncé lundi l’Agence France Trésor (AFT), l’agence de Bercy qui gère la dette de l’Etat.

Les obligations vertes sont des titres de dettes dont le montant doit financer des investissements en faveur de la transition énergétique et écologique. Les fonds levés serviront à financer des investissements dans quatre domaines, notamment via le Programme d’investissement d’avenir : la lutte et l’adaptation contre le réchauffement climatique, la protection de la biodiversité et la lutte contre la pollution.

L’initiative avait été annoncée par le président de la République en avril 2016.

La Pologne a inauguré l’entrée en jeu des Etats sur ce marché déjà investi par les entreprises et de grandes institutions internationales notamment, avec une émission d’un montant de 750 millions d’euros réalisée en décembre.

Les gouvernements sont « la catégorie d’émetteurs (emprunteurs) qui manquait sur le marché des obligations vertes », relève auprès de l’AFP Felix Orsini, responsable des émissions de dettes souveraines chez Société Générale-CIB. Les banques Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, Morgan Stanley, Natixis et SG CIB étaient chargées de l’opération.

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