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Le Revenu Universel arrive !

dimanche 3 octobre 2021

En France, une enquête Ifop publiée en mai 2015 indique que 60 % des sondés sont favorables à l’idée d’un revenu de base".
Le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) n’y voit pas « un outil de lutte contre le chômage mais un moyen de libérer le travail » où « les premiers bénéficiaires seraient les personnes déjà intégrées dans le marché du travail, qui pourraient décider de travailler moins ou mieux ». Le revenu de base inconditionnel libérerait en effet de la contrainte de l’emploi.

Le revenu universel a séduit la Silicon Valley, George Soros, Le Forum de Davos et Benoit Hamon.
Avec GiveDirectly, George Soros a lancé un programme pilote de 12 ans au Kenya pour donner de l’argent à 26 000 Kenyans. Pierre Omidyar, patron et fondateur d’eBay a donné 493 000 dollars à GiveDirectly. L’expérience a commencé fin 2016 et a été étendue au Rwanda, à la République démocratique du Congo et au Liberia.

En France, le revenu universel serait d’abord versé aux 18/25 ans (qui n’ont pas droit au RSA).
Les enfants toucheraient 300 euros par mois (200 euros seraient donnés tous les mois à leurs parents, ce qui aiderait nombre de familles et 100 seraient mis de côté mensuellement et versés le jour de leur majorité, comme un capital de départ).

Pour Benoît Hamon le revenu universel est « un outil de justice en ce qu’il permet d’éradiquer la pauvreté ». Un outil d’émancipation aussi, dans un monde où le travail rend parfois malade. « Il donne du temps. Il donne de l’argent. Il donne de la liberté »

Les mondialistes cautionnent la suppression des fonctionnaires et des services d’aides sociales afin de proposer une ubérisation de notre système d’allocations.
Ainsi, finis les nombreux services coûteux de l’Etat qui permettraient en douce de corriger l’énorme dette des engagements hors bilan de 3 200 milliards.
Le projet du revenu universel est de permettre de recevoir de l’argent sans travailler, mais quid de son financement ? Si l’on paye les gens à ne rien faire, ils ne feront rien.

La Suisse, qui compte 8,5 millions d’habitants, a budgétisé un projet de revenu universel, et l’estime à 188 milliards d’euros pour donner 2 260 euros par adulte et 650 francs suisses pour chaque mineur.
Pour la France le financement d’un tel projet s’élèverait à 1700 milliards d’euros.

“Benoît Hamon quitte la vie politique” mais conserve son titre et son indemnité de conseiller régional. Benoît Hamon sera Directeur Général de SINGA Global.

  • “Je ressens le besoin d’être davantage dans l’action, et SINGA est l’un de ces mouvements qui génère énormément d’impact sur le terrain. L’innovation sociale et économique se nourrit des migrations et de la création de liens. Les sociétés les plus inclusives sont d’ailleurs celles dont les économies sont les plus innovantes. Il est d’autant plus important d’être innovant que le danger numéro un est le changement climatique et réclame de mobiliser tous les génies, talents et formes d’intelligence pour y répondre collectivement.”

SINGA Global est une ONG qui a vocation à créer du lien entre les migrants et la société d’accueil.
Singa est sponsorisée par Microsoft, Obama Fondation et en arrière plan par George Soros.

Pour aller plus loin voir l’article
« L’homme de Davos » est mort, la fin du monde sera numérique
http://www.geopolintel.fr/article24...

Haute-Garonne : le conseil départemental va expérimenter un revenu de base pour les jeunes

Le conseil départemental de la Haute-Garonne va expérimenter un revenu de base pour les 18-24 ans, soit 500 € par mois pour lutter contre la pauvreté et aider à leur intégration sociale.

Un revenu de base pour les jeunes de 18 à 24 ans. Lors de sa conférence de presse de rentrée, ce mardi, Georges Méric, le président socialiste du conseil départemental de la Haute-Garonne, entouré de ses vice-présidents, a annoncé le lancement d’une de ses principales promesses de campagne  : l’expérimentation d’un revenu de base pour les jeunes de 18 à 24 ans, un revenu d’existence dépendant des ressources et plafonné à 500 € par mois.

Depuis quatre ans, le Département, avec dix-huit de ses homologues, est un fervent défenseur de cette innovation, une idée, dont les racines sont anciennes, remise au jour par Benoît Hamon lors des présidentielles 2017 sous la forme d’un revenu universel d’existence.

Ces collectivités ont plusieurs fois plaidé pour une expérimentation que le gouvernement et le Parlement ont refusé. Aujourd’hui, Georges Méric a décidé de passer outre une loi, quitte à être retoqué par le préfet. «  Chacun prend ses responsabilités  », avance le président qui se dit «  encore plus motivé  » par le sur-place du «  revenu d’engagement  » d’Emmanuel Macron, une version opposée du revenu universel, soumis à un devoir de formation et de recherche d’un travail.

Un budget de 9 M€

La crise sanitaire, par son impact sur les jeunes, parce que, concrètement, «  nous avons vu des étudiants ne pas pouvoir manger  », a relancé la proposition du conseil départemental. Pour Georges Méric, celle-ci est destinée à lutter contre la précarisation et, plus généralement, à permettre «  l’intégration dans la société  ».
Le revenu de base, dans sa version haut-garonnaise, est plafonné à 500 € par mois durant 18 mois, une somme dégressive, dépendant des revenus du foyer et cumulable avec d’autres aides. Les jeunes non scolarisés ou sans activité devront justifier d’un engagement citoyen. Mais l’aide n’est pas soumise à une recherche active. Elle se veut un revenu d’existence pour se loger, se nourrir… Et non une nouvelle allocation. C’est ce qui la distingue, selon Arnaud Simion, vice-président chargé de l’action sociale, du «  revenu de solidarité jeune  » de la Métropole lyonnaise et de sa majorité écologiste. La Haute-Garonne revendique ainsi être la première collectivité de l’Hexagone à proposer un tel dispositif.
L’expérimentation vise 1 000 jeunes représentatifs de la population qui seront tirés au sort. Le Département y consacrera un budget de 9 M€. Prochaine étape  : le vote d’une délibération en décembre pour une application en mars. Les effets du revenu de base seront évalués grâce à un partenariat avec l’université Jean-Jaurès et l’Institut d’études politiques.

Dépêche du Midi

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