Selon Rolling Stone, l’acteur Jim Caviezel, qui joue le personnage de Ballard , a confirmé que les « trafiquants prélèvent le sang des enfants ».
Le Post a souligné que le film a été « promu sur les forums de QAnon » et qu’il joue sur la théorie selon laquelle « les élites mondiales kidnappent des enfants, pour avoir des relations sexuelles et pour prélever leur sang ».
Ballard et Caviezel ont récemment donné une interview à Jordan Peterson. Ballard a évoqué cette question et a expliqué que le prélèvement de sang et d’organes était « vrai ». Il a publié une vidéo de confirmation de ces crimes filmant un raid en Afrique de l’Ouest.
Il a poursuivi en disant : « si je raconte ce genre d’évènements, immédiatement la presse le relie à chaque fois à un QAnon qui accuse une célébrité. Mais il n’y a aucune preuve à l’appui. Ils font un amalgame ». D’autres articles utilisent cette méthode.
Un autre article du Guardian accuse Sound of Freedom des même méthodes, mais il comprend également un reportage de 2015 sur une organisation caritative créée pour empêcher les sacrifices d’enfants et les rituels de sang en Ouganda. On peut lire dans l’article que : « 10 317 jeunes Ougandais, représentant chaque district du pays, ont confirmé avoir entendu parler d’un enfant sacrifié. »
Le Post et Rolling Stone, en plus de tenter de relier Sound of Freedom à QAnon, ont fait l’éloge du film Cuties, dans lequel des petites filles sont sexualisées avec le twerk. (danse ou l’on secoue les hanches et les fesses dans un mouvement de va-et-vient)
Rolling Stone a précisé que la critique de Cuties faisait partie d’une « tactique qui trouve ses racines dans les cercles conspirationnistes, tels que la communauté QAnon ».
L’article affirme que les critiques à l’encontre du film proviennent de « l’extrême droite obsédée par la pédophilie ».
Un autre article de Rolling Stone l’a décrit comme un « film sur le passage à l’âge adulte » qui a été piégé dans une guerre culturelle. L’article précise qu’il ne s’agit pas d’un « appât salace pour pédophiles », mais qu’il s’agit plutôt de son « opposé polaire », qui montre ce qui se passe lorsque les enfants s’intéressent trop à la sexualité.
Le Post a qualifié Cuties de « regard sans complaisance sur ce que signifie être une pré-adolescente ».
C’est le « genre d’histoire qui n’est pas abordé correctement et qui mérite de l’être davantage ». L’article du Post poursuit . « La caméra représente le regard de qui ? Comment cette scène est-elle censée nous faire ressentir quelque chose ? C’est le genre de discussions nuancées que l’art est censé encourager », poursuit l’article en évoquant les scènes explicites du film.
L’article précise que l’angle de la caméra dans la scène a pour but de montrer comment « des adultes malsains pourraient percevoir ce qui se passe à l’écran » contrairement aux gens normaux qui seraient choquées.
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