Qui a la capacité de rassurer le CRIF, le CAC 40 et Washington ?

Le programme économique de Mélenchon inquiète. Ce projet digne de l’ex URSS, est comparable à celui de la Grèce et nous mène tout droit vers la faillite.
En 2012 et en pleine crise grecque, Jean-Luc Mélenchon avait jugé « indignes » les propos de Christine Lagarde, directrice du FMI, appelant les Grecs à payer tous leurs impôts plutôt que de se plaindre. « Pourquoi ne dit-elle pas : ce sont les armateurs, c’est-à-dire les capitalistes, qui doivent payer leurs impôts, alors qu’ils ne les paient pas ? ».

La BCE détient 25% de la dette européenne et les marchés veulent être rassurés. La BCE ne laissera jamais la France aller jusqu’à la cessation de paiement.
La BCE peut soutenir sans limite un État en difficulté, mais à condition qu’il prenne des mesures de redressement de ses comptes publics.

Si le Front Populaire est élu, la France va se retrouver dans le même cas que Mitterrand et sa politique de rigueur, qui est le point de départ de nos ennuis financiers et de l’explosion de la dette. Toujours plus de dette et surtout beaucoup plus d’économies en libéralisant des pans de notre administration qui croule sous quelques 5500 milliards à rembourser.

Si c’est le RN, la France va rembourser en empruntant encore plus, et les marchés financiers vont se poser la question de la stabilité du gouvernement à payer et dégrader sa note auprès des agences de notations.
Dans tous les cas ce sera difficile de rassurer le pouvoir financier mondialiste et de la capacité de la France à financer sa politique de la transition climatique.

La France va rencontrer un gros problème face à sa prime de risques concernant ses emprunts et devra montrer patte blanche à la BCE qui détient une partie de sa dette.

La dette française est croissante depuis 1978, et s’est aggravée en 1984, pour devenir incontrôlable depuis la crise Covid et les 1000 milliards empruntés par Macron.

Depuis la reprise de l’inflation, la BCE à arrêté de soutenir les Etats et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Une solution a été apporté par Macron avec un programme d’achat de titres publics sur le marché secondaire, appelé « Outright Monetary Transactions » de Mario Draghi appelé le « whatever it takes » ou quoi qu’il en coute. Donc la solution est de s’accommoder de Mélenchon pour continuer la politique de la BCE de Macron et de continuer à laisser filer le déficit pour programmer la directrice de la BCE à la tête de la France en 2027.
Le seul point noir de l’Europe est de voir un pays sortir de l’euro pour une autre monnaie plus forte et de migrer vers une nouvelle structure plus forte économiquement comme celle des BRICS et sa future monnaie adossée à l’or.

Cela serait la fin de l’euro de l’Europe et de la BCE.