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Les banques centrales de la zone euro perdraient plus de 160 milliards par an

lundi 25 novembre 2024

La première victime de la reprise en main du secteur économique par l’avènement des BRICS seront les banques centrales européennes et l’euro.
La destruction attendu du dollar est un fantasme, ce n’est que la Réserve Fédérale qui est visée tout comme la BCE.

Les états financiers vérifiés de la Banque centrale européenne pour 2022 montrent que le bénéfice de la BCE est nul et qu’il n’y aura donc pas de distribution de bénéfices aux banques centrales nationales de la zone euro. Ce résultat tient compte d’une reprise de 1,6 milliard d’euros de la provision pour risques financiers afin de couvrir les pertes subies au cours de l’année. Ces pertes résultent principalement des charges d’intérêt liées à l’engagement net de la BCE au titre de TARGET2 et des dépréciations de titres dans les portefeuilles de fonds propres et de dollars. Après la reprise, la provision pour risques financiers a été ramenée à 6,5 milliards d’euros.

Cette perte sèche de 1,6 milliards d’euros est révélatrice de la matrice de la transition des énergies renouvelables qui ne donnent pas de résultats, c’est une bulle spéculative en lien avec la création des premiers fonds « verts » de la banque des règlements internationaux qui fixe les taux de change des monnaies.

Le rapport de la Banque de France de 2020 signale que pendant cette période où nous étions confinés, l’inflation était nulle, la croissance à -7,5%, et le solde budgétaire était à -9,2% du PIB. La Banque de France a versé à l’État un impôt sur le bénéfice des sociétés de 1,6 milliards d’euros et un dividende de 1,9 milliards d’euros.
La dette publique détenue par la Banque de France devait dégager des moyens budgétaires pour financer la transition écologique. Maintenant nous avons un problème de budget et une dette digne d’un pays du tiers monde, nous ne pouvons plus nous financer.

L’État français est l’actionnaire unique de la Banque de France et lui imposer de payer l’impôt revient à ruiner sa propre banque et son actionnaire principal. Le résultat est que les deux acteurs de la transition écologique sont en route pour faire un défaut de paiement. La Banque de France a versé 3,5 milliards d’euros à son actionnaire-percepteur en 2020.

Depuis l’ère Macron, situé en 2015 et son ministère de l’économie, la Banque de France a versé 32 milliards d’impôt à l’Etat. La Banque de France aurait préféré augmenter les impôts des français pour ne pas payer cette somme pour lutter contre l’inflation.

Mais la tendance de la transition écologique est que toutes les banques centrales d’Europe sont dans la même situation.
La Banque de France n’a pas distribué de dividende en 2022, et elle n’a pas versé d’impôt sur les sociétés en 2023, du fait d’un résultat net nul, après avoir pioché dans ses réserves de fonds propres.

La faillite des états européens est collective comme celle des banques centrales.
A terme c’est l’euro qui va sauter et c’est pour cela que Mario Draghi est intervenu pour lancer la procédure de l’Etat Fédéral Européen qui fera à son tour faillite.

Soyons patient, leur mécanique climatique infernale va bientôt sauter comme tous ces bureaucrates corrompus.
FR

Les banques centrales nationales (BCN) de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE) – collectivement, l’Eurosystème – pourraient perdre plus de 160 milliards d’euros par an sur la période 2024-2028, selon des estimations de l’agence de notation Fitch. Ces pertes sont simplement liées aux intérêts payés par l’Eurosytème aux banques commerciales, qui ont accru leurs réserves. Parmi les quatre plus grandes banques centrales nationales sous revue, la Bundesbank (BBK) – qui a épuisé ses provisions restantes contre le risque en 2023 – et la Banque de France (BdF) seront les plus durement touchées. Ces pertes affecteront le capital des banques centrales et empêcheront les transferts à leurs gouvernements respectifs, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les finances publiques. En revanche, elles n’auront pas d’incidence sur leur notation. Et, selon Fitch, ces déficits n’auront pas d’incidence sur la politique monétaire.

Les pertes diminueront au fil du temps, à mesure que la BCE abaissera son taux directeur et que le bilan se réduira. Fitch ne s’attend pas actuellement à ce que les pertes de l’Eurosystème aient une incidence directe sur la notation.

En outre, la politique monétaire ne serait pas affectée. Les gouvernements n’auraient pas à recapitaliser les banques centrales, car elles pourront reporter les pertes, conservant ainsi des fonds propres nets positifs. Les banques centrales de l’Eurosystème ont également subi des pertes d’évaluation « papier » pouvant atteindre 3 % du PIB de la zone euro sur les obligations acquises dans le cadre de l’assouplissement quantitatif, mais ces pertes ne devraient être comptabilisées que si ces obligations étaient vendues avant l’échéance.

Option Finance

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