C’était il y a quatre ans, avant le printemps arabe et avant que la décision de faire la guerre à la Syrie ne soit prise, un journaliste français connu pour ses révélations sur Ben Laden, était limogé de ses fonctions sans raisons valables.
Richard Labévière nomme directement les commanditaires de son licenciement et met au grand jour l’ingérence d’une nation sur le droit à l’information, tout en sacrifiant la politique arabe de De Gaulle si chèrement acquise. Aucun média , aucun homme politique, aucun journaliste ne s’opposera à cette décision.

Depuis cette date les agences de presse et les télévisions relatent la crise Syrienne avec une toute autre éthique.
L’incongru de la déclaration donnée par Richard Labévière, est qu’elle se déroule au Liban, à croire que notre pays est malheureusement occupé, et que la guerre contre la Syrie annonce le déclin de la France, patrie des droits de l’Homme.