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Covidolâtrie ou zemmouromania

samedi 4 décembre 2021

Zut, crotte et flûte, Après le coup d’accélérateur, le pied au plancher, le coup de frein. Après le flux, le reflux. M. Zemmour monté très vite dans les sondages d’opinion, redescend maintenant plus vite encore… Ses soutiens lui font défaut, la barque prend eau… Le financier Charles Gave lui tourne le dos après avoir consenti une libéralité de 300.000 € ; de son côté Philippe de Villiers n’assistera pas au grand meetinge parisien de lancement de campagne le 5 décembre au Zénit ; ou encore Jean-Frédéric Poisson, ancien président des Chrétiens démocrates, qui déclarait le 22 septembre qu’il serait « prêt à effacer sa candidature derrière celle de Zemmour », se retire également sur la pointe des pieds tandis que le gourou cosmoplanétaire Attali ne mâche pas ses mots et, à l’instar de la mairesse déjantée de Paris, Mme Hidalgo : « c’est un guignol », le qualifie de « clown » [BFM27nov]. Et puis, comme à Marseille, M. Zemmour a beau se faire discret, raser les murs en y projetant des ombres à la Nosferatu (film de Murnau 1922), les experts en manips et autres coups tordus (appartenant à n’en pas douter à des barbouzeries très officiellement officieuses), lui envoie les Antifas dans les pattes. Aussi ces jeunes gens bien sous tous rapports en profitent-ils pour se défouler et vandaliser quelque peu alentour. Comme ce restaurant où le polémiste mondain avait déjeuné, saccagé en guise de punition. Cela laisse évidemment une mauvaise impression et ne plaide pas pour “Le” fauteur de trouble (pas les casseurs évidemment ces sempiternels impunis).

Eric Zemmour @ZemmourEric
26 nov. Les censeurs d’extrême-gauche, encore.

La rivière sans retour

Zemmour lui-même, pris dans le courant tumultueux de son acrobatique putative candidature, peut-il seulement faire marche arrière ? Rien n’est moins sûr. Aussi, après avoir pratiquée une large brèche dans la muraille du discours politiquement correct relatif à la submersion migratoire tout en adoptant un mutisme consternant (et révélateur de son adhésion profonde aux normes sociétales hégémoniques en vigueur) quant à l’insupportable dictature sanitaire. Il semble en effet découvrir à présent (et sur le tard), le profit électoral pouvant être tiré d’une avisée critique de la gestion – à nos yeux perverse - de la crise pandémique ces deux dernières années. Toutefois Zemmour marche dans ce cas sur des œufs, se contentant de regretter, non pas la scandaleuse dramatisation des risques liés à l’épidémie, mais le caractère exagéré des mesures adoptées pour la combattre…

Autrement dit, l’instrumentation politique d’une peur excessive. « Je pense [disait-il le 22 novembre sur France Info] qu’il faut essayer de remettre cette épidémie à sa juste mesure » comprenant néanmoins « l’affolement » des premiers instants1 (!), tout en déplorant qu’on ait « beaucoup joué avec les peurs des gens… tout le monde en fait trop. On en fait trop et on en fait trop depuis le début ». Ce qui s’appelle parler pour ne pas dire grand-chose et enfoncer des portes ouvertes ou pire, découvrir midi à quatorze heure. Parce qu’au moins dix pour cent de la population (ceux qui ne sont pas tétanisés par le discours apocalyptique dominant), grosso modo les six ou sept millions de résidants hexagonaux refusant la vaccination, non seulement ne sont pas dupes mais s’horrifient chaque jour davantage du cynisme que révèlent les contre-vérités proférées dans et par les médias. C’est d’ailleurs en considération de l’énormité tranquille de ces mensonges que certaines fortes personnalités telles que l’avocat Fabrice Di Vizio2 ou le Dr. Louis Fouché affirme que la dictature n’est pas à venir mais qu’elle est déjà là et bien là, progressant au rythme de l’adhésion – volens nolens - des masses3 à la version officielle des faits et leur soumission à la nouvelle religion covidolâtrique. Plus les faits sont gros et moins on les voit !

Unique et vrai danger immédiat : la dictature sanitaire

Un vrai danger plus qu’imminent. Si formidablement actuel qu’il remise la caillera des banlieues et leurs mortiers de feux d’artifice loin dans la hiérarchie des menaces. Les oligarchies mondialistes apatrides ont déclaré la guerre aux peuples et aux nations hier à peu près encore libres sous le régime de la démocratie social-libérale… En vérité nos sociétés développées ne sont plus que très relativement souveraines et depuis longtemps quoique jusqu’ici les apparences eussent été plus ou moins sauvegardées.
Au fond M. Zemmour, en désignant pour ennemi unique, priorité vitale et absolue, l’islamisme si facilement assimilé à l’islam dans sa totalité4, le tout enveloppé dans le papier sulfurisé de l’immigration invasive, aura essentiellement servi à divertir (dévoyer) les regards de l’opinion… C’est-à-dire à lui faire accroire que lui, le preux, luttait pour la France éternelle (et accessoirement la civilisation), alors que l’idéologie mondialiste ronge inexorablement, âprement, le miraculeux héritage occidental. Là est le péril - présent, concret, non imaginaire - dont la croisade zemmourienne nous détourne… Comme la plupart des politiciens ses semblables, Zemmour ne s’attaque pas aux causes mais aux effets. Il ne propose pas de cure définitive, mais des remède palliatifs qui ne feront que prolonger l’agonie du malade. Zemmour est de ce point de vue sans doute pire que le mal et ceux qui l’accuse d’être la prémonition de la guerre civile, n’ont peut-être pas tout à fait tort.

Parce que n’ayons aucune illusion (voir article précédent), ces questions n’entraient jusqu’ici ni dans le champ de vision ni dans le plan de conquête du pouvoir de notre vibrion prétendument ultra-national. En outre, ne voit-il pas à quel point nous abêtissent et nous avilissent l’hygiénisme à vocation totalitaire (le totalitarisme démocratique comme tendance lourde5) et la peur panique face une mort statistiquement assez peu probable (moins que les éventuelles conséquences à terme de la vaccination) ? Peur inlassablement ressassée et assénée par une médiacratie aussi foireuse que servile et par les soi-disant spécialistes qui viennent réciter la leçon apprise sur les plateaux télévisuels qu’approvisionnent en experts maison des agences spécialisées. Car la communication télévisuelle se réalise en majeure partie avec des figurants extérieurs rémunérés pour ce faire… Propagande et publicité, même combats, mêmes techniques, mêmes opérateurs.

Idem pour les applaudissements accueillants en 2015 les immigrés de frau Merkel, qui étaient le plus souvent ceux de figurants recrutés pour la circonstance. Non seulement les médias (bis repetita) façonnent l’opinion, mais ils sont à eux seuls l’Opinion qu’ils fabriquent à coups de mises en scène et de sondages arrangés (ou bidons… parce que les chiffres ne mentent pas !6). Bref, si M. Zemmour est autant plébiscité par les médias c’est tout bonnement pour faire baisser les voix du Rassemblement mariniste, diviser l’opposition nationale et permettre la réélection du sieur Macron.

Ajoutons que qualifier l’idolâtrie sano-sécuritaire de nouvelle religion [voir supra] et subséquemment de tyrannie 2.0, peut prêter à sourire. Il n’empêche les faits sont là. Des privations de liberté toujours plus sévères, étendues à toute la sphère occidentale, du jamais vu, sans aucun précédent historique… Vous me direz : il faut bien une première fois, n’est-ce pas ? Restrictions qui ne cessent d’aller crescendo, au rythme de ces variants (lapins sortant en rafale du chapeau à malices). Le dernier en date, l’Omicrôn arrivé chaud-brûlant d’Afrique du Sud. La planète technocratique est en émoi. Les laboratoires salivent de concupiscence à l’évocation des milliards de doses à prescrire. Madame von der Leyen (présidente de la Commission européenne) envoie des mots doux au pdg de Pfizer qu’elle vient de décorer, espérant peut-être obtenir des rabais substantiels (et peut-être également quelques retombées pour ses amis) lors de la prochaine livraison des 1,8 milliard de doses commandées en avril… Ô pluie féconde de dollars à venir ! Merci Omicrôn7 qui arrive pile-poil. À point nommé pour nous resserrer la vis et justifier les mesures coercitives comme la réduction de validité du test PCR de 72 à 24 heures.

Une troisième dose sinon rien

Résumons-nous. Dans le déroulé de cette crise sanitaire, tout s’est passé comme si les autorités publiques, d’abord insouciantes – au début de l’alerte Mme Buzyn8 rassurait le bon peuple en lui disant que le virus9 serait refoulé aux frontières, un peu à la façon dont le nuage de Tchernobyl s’était arrêté pile sur la Ligne bleue des Vosges ! – s’étaient ensuite affolé avec un extraordinaire ensemble. Une coordination internationale inouïe à laquelle les populistes - Trump aux États-Unis et Bolsonaro au Brésil - résistèrent vaille que vaille afin de maintenir leur barque économique à flot… et sans faire appel, comme chez nous, à la planche à billets, à la monnaie de singe et au final, à la dette qui nous enchaînera quasiment à perpétuité.

Parmi les rares à s’être dérobé à la panique universelle, les Suédois s’abstinrent de confiner et de vacciner à outrance (l’Afrique sub-saharienne a également refusé d’entrer dans cette logique). Tout s’est donc passé comme si, prises par surprise, nos bienveillantes oligarchies avaient trouvé dans la crise l’occasion rêvé de nous faire opérer – à grands coups de pieds dans le fondement – un prodigieux “Bond en avant” (autrement appelé Grand reset) consistant en une vaste opération d’ingénierie sociale, celle-ci devant aboutir à l’identification numérique globale du genre humain. Merci Big Data ! N’allons pas non plus trop loin et laissons de côté les rumeurs de dépopulation qui brouille le débat et les enjeux visibles, aussitôt repérables et identifiables, de la crise. Rumeurs anxiogènes qu’il serait tentant de comparer à celles qui circulèrent naguère – en des temps maudits - dans le camp Buchenwald ainsi que l’a rapporté le socialiste Paul Rassinier dans « Le mensonge d’Ulysse » (1950).

Pour les jours de déshérence qui sont déjà là, et nous attendent encore plus au tournant de l’année, ayons bien présent à l’esprit que les autorités sanitaires, le gouvernement, l’État nous ont imposé par la peur et le chantage – liberté contre vaccination – de nous faire injecter des substances transgéniques encore expérimentales. Ceci au mépris de l’indispensable transparence utile et nécessaire au respect de l’autonomie individuelle du consentement (acceptation libre et éclairée), principe général de base du droit subjectif moderne. À présent « contrairement à l’avis de l’Académie de Médecine publié le 29 octobre 2021, le gouvernement soumet la validité du pass sanitaire à partir du 15 décembre 2021 à l’injection d’une troisième dose pour les plus de 65 ans et les vaccinés Janssen. Au 15 janvier 2022, les 18/64 ans verront leur pass désactivé s’ils n’ont pas reçu cette troisième dose. Et ceci 5 mois après la dernière injection »10.

Or il n’existe aucun argument scientifique venant à l’appui de l’exigence d’une dose de rappel. À ce propos, la FDA (Food and Drug Administration - Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux) se montre plus que sceptique considérant que ni les essais cliniques, ni les études observationnelles ne justifient une troisième dose. Laquelle surligne l’arnaque vaccinale puisque ces fameux vaccins qui devaient protéger dans la durée à 90% n’ont à l’arrivée qu’une durée de vie d’à peine cinq mois pour une couverture de moins de 50%. Les vaccinés non seulement tombent malades plus souvent qu’à leur tour et leur contagiosité est avérée ! Cela sans compter avec des effets secondaires potentiellement dévastateurs dont surtout personne ne parle chez les promoteurs de la politique du tout vaccinal (ne jamais oublier que les soins et les moyens thérapeutiques disponibles ont été bannis en amont, interdits d’usage à la médecine généraliste sous peine des plus dures sanctions disciplinaires11). Un sujet outrageusement oublié des candidats à la magistrature suprême et en particulier par M. Zemmour pourtant présenté comme le sauveur providentiel de la France en perdition…

En un mot comme en cent, les bande d’Imposteurs au pouvoir (et parmi eux les têtes de peloton aux manettes en France, au Canada, en Autriche, en Allemagne, en Nouvelle Zélande, en Australie…) ont exigé que nous jouions à la roulette russe, d’abord avec une ou deux balles dans le barillet et maintenant avec trois… puis demain quatre, cinq et ce, jusqu’à ce que mort s’ensuive ? Il donc grand temps que cela s’arrêtât et que justice passe afin de peser la responsabilité des uns et des autres dans le grand naufrage qui s’annonce avec fracas.

29 novembre 2021

Notes :

1 Au départ, chacun se souvient que les masques étaient inutiles et les sorties sociales conseillées. M. Macron et madame, afin de convaincre les Français de sortir malgré le coronavirus, le 6 mars 2020 tandis que la contagion progressait rapidement, se rendirent ostensiblement au théâtre, pour y voir la pièce « Par le bout du nez ». Un choix particulièrement judicieux au regard des circonstances. Mais dans ce cas peut-on vraiment parler d’affolement notamment après le maintien du premier tour des élections municipales le 15 mars !

2 Invité dans l’émission populaire de Cyril Hanouna du 25 nov. 2021 « Touche pas à mon poste » Fabrice Di Vizio, citant le ministre de la Santé Olibier Véran, lequel affirme que « la liberté c’est d’obéir au risque d’être banni de la société ». Réponse : « si ma seule liberté est de la fermer… cela s’appelle [formellement] la dictature » https://www. youtube.com/watch ?v=g03pL9F_F0o – Pour sa part Louis Fouché, médecin anesthésiste réanimateur à l’hôpital de la Conception à Marseille (chassé de son poste au prétexte de son refus de la vaccination), dénonce depuis le 27 décembre 2020 l’installation d’une « soft dictature » https://www.youtube.com/watch?v=7gd...

3 En Suisse, la votation fédérale du dimanche 28 novembre 2021 confirme à 60% le dispositif du pass-sanitaire en approuvant les modifications de mars dernier de la loi Covid-19. Si une majorité de Suisses n’est pas prête à renoncer aux aides économiques et/ou à sa liberté retrouvée grâce au certificat sanitaire, restent 40% - le chiffre à retenir – qui poursuivent la résistance à cette politique liberticide, dénonçant une surveillance de masse, la vaccination forcée et l’« apartheid sanitaire ».

4 Lire impérativement « Les Égarés » de Jean-Michel Vernochet (2013) dont le préambule pose clairement que l’islam n’est pas un “bloc”, qu’il n’existe pas “un islam, mais cent”… L’inculture crasse de nos décideurs les conduit à une vision erronée et à des décisions ineptes et, par voie de conséquence, dangereuses. Sachons aussi que l’islam hors les murs est aussi profondément atteint et malade que le christianisme l’est aujourd’hui.

5 Voir : Michel Schooyans « La dérive totalitaire du libéralisme » Université catholique de Louvain 1993.

6 Bravo à celui qui a inventé ce sophisme d’une rare stupidité sorti du même tonneau que « l’Europe c’est la paix » ou « le nationalisme c’est la guerre » !

7 Quinzième lettre de l’alphabet grec. Petit « o » par différence d’avec le grand « o » oméga.

8 Début septembre 2021 Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé, empêtrée dans ses déclarations contradictoires et ses aveux accablants, était mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » toutefois avec le statut de témoin assisté.

9 Virus dont l’origine est vraisemblablement humaine indépendamment des modalités de sa diffusion : volontaire ou non. Voir CNRS « La question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement » Article du 27 ocrtobre 2020 de Yaroslav Pigenet. À la question “le SARS-CoV-2 est-il sorti d’un laboratoire ? le virologue Étienne Decroly répond : « On ne peut éliminer cette hypothèse, dans la mesure où le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de [différents] laboratoires lors d’expérimentations. Par ailleurs, il faut savoir que les coronavirus étaient largement étudiés dans les laboratoires proches de la zone d’émergence du SARS-CoV-2 qui désiraient entre autres comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèce » - https://lejournal.cnrs.fr/articles/...

10 Voir : Emma Kahn 26 novembre 2021 - Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante.

11 Des spécialistes en infectiologie internationalement renommés - les professeurs Christian Peronne et Didier Raoult par exemple – ont été déchargés de leurs fonctions médicales, écartés ou placardisés. Le Nobel Luc Montagnier, découvreur du HIV, a été dénigré voire même traîné dans la boue.

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