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Les non vaccinés sont ils aimés ?

jeudi 16 décembre 2021

Noam Chomsky, intellectuel de gauche explique que « la seule attitude convenable des non-vaccinés serait qu’ils se mettent eux-mêmes à l’écart de la société. »

Ceux qui refusent le Pass Sanitaire et la vaccination sont discriminés.
C’est l’inquisition des pestiférés, des ignares et des maudits.
Ceux qui ont des doutes sur l’innocuité des vaccins sont les victimes de ceux qui écrivent les scénarios comme Pasteur et McKinsey.

Les vagues Covid ne sont que des modélisations mathématiques de l’Institut Pasteur, qui fait la pluie et le beau temps de l’épidémie.
Pour la stratégie c’est McKinsey qui s’en occupe.

Simon Cauchemez, épidémiologiste à l’Institut Pasteur :
« Nous ne sommes pas en mesure de prédire ce qui va se passer. Tout ce que nous pouvons faire, c’est projeter des scénarios. »

Avec un nombre important de non vacciné, l’Etat envisage le confinement des non-vaccinés : une mesure inenvisageable selon ses conseillers.

A compter du compter du 15 janvier 2022, il sera obligatoire d’avoir effectué une dose de rappel du vaccin dans les délais préconisés par les autorités de santé pour conserver son passe sanitaire.

« On va mettre en place un confinement de fait pour les personnes qui ne se sont pas fait vaccinées, en limitant l’accès à tout un tas d’endroits. On ne peut pas les forcer à rester chez eux mais on ne va pas non plus pénaliser les Français qui ont envie d’emmener leur gamin à l’aquarium de La Rochelle. Ça va être primauté aux vaccinés et vie de merde pour les non vaccinés » Confidence d’un conseiller de ministre à Valeurs Actuelles.

Pas de retour à la normale sans 90% de vaccinés selon l’Institut Pasteur

Il faudrait que ce pourcentage de personnes vaccinées soit atteint d’ici le 1er septembre pour mettre fin aux mesures de contrôles de l’épidémie de Covid-19.

C’est un chiffre qui ne prête guère à l’optimisme. Il faudrait que 90% des adultes soient vaccinés en France d’ici le 1er septembre pour espérer un retour à une vie normale selon une étude. Un taux bien supérieur à la part des Français se disant prêts à être vaccinés. Ces nouvelles modalisations de chercheurs de l’Institut Pasteur, de Santé publique France et de la Haute autorité de Santé partent de l’hypothèse qu’à l’automne, le taux de reproduction (R0) du virus du Covid-19, sans aucune mesure de contrôle de l’épidémie, sera au moins égal à 3, comme lors de la première vague.

Actuellement, environ 20% des Français ont été infectés par le virus. Dans le premier scénario (R0 égal à 3), il faudrait qu’au 1er septembre 90% des plus de 65 ans et 70% des 18-64 ans (soit 59% de l’ensemble de la population) soient vaccinés pour permettre le relâchement total des mesures de contrôle et maintenir malgré tout le nombre d’hospitalisations de patients Covid en dessous de 1.000 par jour entre septembre 2021 et avril 2022. Mais dans le second scénario, avec le variant plus contagieux, ce taux de vaccination serait insuffisant pour rester sous le seuil des 1.000 hospitalisations quotidiennes. Selon ces modélisations, il faudrait alors vacciner 90% des adultes pour permettre le retour à une vie normale.

« Si une telle couverture vaccinale ne peut être atteinte, un certain contrôle de la circulation du virus pourrait devoir être maintenu, par exemple par l’intermédiaire du tester-tracer-isoler, de mesures de protections (par exemple masques) et d’un certain niveau de distanciation physique », écrivent les chercheurs dans l’étude mise en ligne mardi. Mais les intentions vaccinales des Français sont actuellement bien plus faibles. Selon la dernière enquête de Santé publique France fin mars, les intentions de vaccination étaient au mieux de 79%, pour les plus de 65 ans, tombant à 36% pour les 18-24 ans.

« Même dans les scénarios optimistes, les niveaux actuels d’intentions vaccinales dans la population française pourraient ne pas permettre un relâchement complet des mesures de contrôle », souligne l’étude, qui évoque alors la possible vaccination des enfants pour atteindre cet objectif de retour à la vie normale. Si seuls les adultes sont vaccinés, « une épidémie importante est malgré tout attendue chez les enfants, contribuant à l’infection des parents et des grands-parents non protégés », explique l’Institut Pasteur sur son site internet. Alors « s’il est démontré » que les vaccins sont sûrs et efficaces chez les enfants, la vaccination de 60-69% des 0-64 ans et de 90% des plus de 65 ans pourrait permettre le relâchement complet des mesures de contrôle, ajoute-t-il. A ce stade, 9,5 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin en France, et 3,2 millions les deux doses.

Capital

Thomas Triomphe Vice-Président Exécutif, Directeur Général de Sanofi Pasteur

Thomas Triomphe a été nommé Vice-Président Exécutif de Sanofi Pasteur en Juin 2020.
Il était précédemment directeur Stratégie Franchises & Produits pour Sanofi Pasteur depuis Janvier 2018. A ce poste, et en étroite collaboration avec les Affaires industrielles et la R&D, il a mis en place le modèle de marques globales et élaboré la feuille de route des vaccins.
Thomas a rejoint Sanofi Pasteur en 2004 et depuis lors, il a occupé différents postes au sein de l’entreprise, avec toujours plus de responsabilités dans le domaine de la vente et du marketing, au niveau régional, national et global.
De 2015 à 2018, il était basé à Singapour en tant que responsable de la région Asie Pacifique. Auparavant, il a occupé le rôle de responsable Sanofi Pasteur Japon de 2012 à 2015. En 2010, il a été nommé Vice-Président Adjoint en charge de la franchise Pneumo-Grippe aux Etats-Unis après trois ans en tant que directeur de cette même franchise.
Avant d’entrer chez Sanofi Pasteur, Thomas a travaillé chez McKinsey & Company en tant qu’associé dans le domaine du conseil stratégique et a occupé plusieurs postes aux Etats-Unis et en France au sein de Capital One, une grande banque américaine. De nationalité française, il est titulaire d’un MSc en ingénierie industrielle de l’école « Ponts et Chaussées » et d’un MBA de l’INSEAD.

Fichier des non-vaccinés : « Une mesure pour protéger nos patients »

À quelles données les médecins auront-ils accès s’agissant de l’état vaccinal de leurs patients ? On fait le point avec Benjamin Cruard et la cellule des Vérificateurs.

INTERVIEW - Les médecins traitants qui le souhaitent vont pouvoir recevoir la liste de leurs patients non-vaccinés contre le Covid-19. Le Dr Patrick Bouet, président de l’Ordre des médecins, défend l’intérêt de cette mesure.

Si vous n’êtes pas vacciné contre le Covid-19, vous recevrez peut-être bientôt un coup de téléphone de la part de votre médecin. Ce mercredi, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a autorisé l’envoi aux médecins traitants volontaires de la liste de leurs patients qui n’ont encore reçu aucune injection.

Une nouvelle mesure, destinée à dynamiser la campagne vaccinale, qui peine à retrouver son rythme de croisière. Selon les dernières données disponibles, 51,8% des Français ont reçu au moins une dose de vaccin, un taux jugé insuffisant pour contrer une éventuelle quatrième vague provoquée par le variant Delta. Mais cette possibilité offerte aux médecins sous conditions suscite aussi l’inquiétude. Le Dr Patrick Bouet, président de l’Ordre des médecins, répond à LCI.

Les médecins traitants pourront désormais bénéficier de la liste de leurs patients non-vaccinés. Bonne idée ?

Dr Patrick Bouet : Dans cet avis de la Cnil, il y a deux idées contradictoires. La bonne, c’est effectivement que les médecins traitants puissent être en possession en une seule lecture de leur patientèle vaccinée, et donc par ricochet de celle non-vaccinée. C’est ce que nous avions demandé, plutôt que de faire une demande d’identification pour chaque patient. En revanche, dire que les médecins devront utiliser cette liste pour informer leurs patients et non les convaincre est plus troublant. Mais attention, les médecins feront leur métier. Cette mesure permet de protéger notre patientèle en expliquant que la vaccination est la meilleure protection contre la maladie.

Il y aura beaucoup plus de convaincus que de réfractaires- Dr Patrick Bouet, président de l’Ordre des médecins

Que répondez-vous à ceux qui s’insurgent contre un recul des libertés et la fin du « secret médical » ?

Cette liste n’est communiquée qu’au médecin traitant, qui a été librement désigné par le patient, et non à un tiers extérieur. En outre, ceux qui aujourd’hui s’érigent contre cette mesure feraient mieux de regarder comment fonctionne le rapport entre l’Assurance maladie, les médecins traitants et les patients. Au quotidien, ils sont informés de la liste des patients qui prend tel type de traitements, etc... Cela fait déjà partie des usages. Il y aurait un recul des libertés si cette liste était donnée à d’autres personnes que le médecin traitant. Nous serions alors résolument contre.

LCI

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