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Les relations incestieuses de la CIA avec les cabinets de consultig et les gouvernements

samedi 18 juin 2022

Créé en 1987, Brunswick est un groupe international de conseil en communication stratégique, spécialisé en gestion d’enjeux critiques et en relations institutionnelles.

Les consultants de Brunswick travaillent étroitement avec les décideurs publics dans le processus décisionnel ou la valorisation de leur contribution aux enjeux sociétaux.
Brunswick est basée à Bruxelles, Londres, Berlin, Washington et toutes les grandes capitales mondiales.

2 avril 2014
Catherine Colonna est nommée membre indépendant du conseil de surveillance du Groupe BPCE.

Catherine Colonna, associée gérante du bureau parisien de Brunswick Group, a été nommée membre indépendant du conseil de surveillance du Groupe BPCE en remplacement de Laurence Danon. Elle est membre du comité des nominations et des rémunérations.

Catherine Colonna (58 ans) est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et titulaire d’un DEA de droit public. Après des études à l’ENA (1983), elle débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères, où elle occupe plusieurs postes à responsabilité. En 1993, elle est nommée porte-parole adjointe du ministère et directrice adjointe du service de presse, d’information et de communication. En 1995, elle rejoint le cabinet du président de la République française en tant que porte-parole officielle de l’Élysée avant de devenir directrice générale du Centre national de la cinématographie (CNC) en 2004. De 2005 à 2007, elle a été ministre déléguée aux Affaires européennes au sein du gouvernement français et a été nommée ambassadrice de France auprès de l’UNESCO en 2008. Depuis 2010, Catherine Colonna est associée gérante du groupe Brunswick.

Depuis 2008, Catherine Colonna est également vice-présidente du Conseil franco-britannique, membre du conseil d’administration de la fondation Chirac et administrateur au conseil culturel de la Monnaie de Paris.

Groupe BCE

Depuis le 20 mai 2022, elle est ministre de l’Europe et des Affaires étrangères dans le gouvernement Élisabeth Borne, sous la seconde présidence d’Emmanuel Macron.

Grosse prise pour Brunswick : le français Pascal Lamy a été nommé pour diriger le bureau de l’Europe. L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) entre 2005 et 2013, et ancien commissaire européen en charge du commerce (entre 1999 et 2004), sera basé à Bruxelles.

https://www.brunswickgroup.com/medi...

Deux anciens officiers de la CIA, aujourd’hui chez Brunswick, discutent du passé et de l’avenir des États-Unis.

« La blague sur les agents de renseignement, dit Preston Golson, directeur de Brunswick, c’est qu’ils sentent les fleurs et demandent : »Où sont les funérailles ?« . Parce que vous arrivez à un point où vous avez - je ne dirais pas une vision sombre, mais une vision très réaliste de ce qui se passe dans le monde. »

Preston, et George Little, associés de Brunswick, sont tous deux d’anciens officiers de la CIA. Ils se sont entretenus avec Brunswick Review en juin sur la façon dont la partisanerie est devenue une menace croissante pour l’intégrité du renseignement national. Au même moment, la mort de George Floyd aux mains de la police a déclenché une vague mondiale de troubles civils.

Ancien collaborateur du directeur du renseignement national, M. Preston a également été porte-parole de la CIA, chef de la direction de la communication publique de la CIA au sein de son bureau des affaires publiques, et chef des communications de la direction de l’innovation numérique de l’agence. George a été assistant du secrétaire américain à la défense pour les affaires publiques et secrétaire de presse du Pentagone, et directeur des affaires publiques de la CIA.

GEORGE : Mes collègues de la CIA se réveillent chaque jour en pensant : « Comment vais-je obtenir ces informations et les caractériser de la manière la plus véridique et la plus significative possible pour le président, le vice-président et les autres décideurs en matière de sécurité nationale ? » J’ai travaillé dans une administration républicaine. J’ai travaillé dans une administration démocrate. Cela n’a pas d’importance...

On craint beaucoup que l’indépendance de la communauté du renseignement ne s’érode, qu’elle ne devienne de plus en plus politisée, qu’elle ne soit utilisée de la même façon que les gouvernements et d’autres sociétés utilisent leurs communautés du renseignement et leurs armées - pour servir des objectifs politiques pour leurs propres raisons, pour leurs propres circonscriptions.

PRESTON : Il y a vraiment un engagement désintéressé envers les idéaux de l’Amérique, auquel les gens de la communauté du renseignement sont profondément attachés. Je ne dis pas que c’est parfait. Mais la Constitution, l’état de droit, le mode de vie américain - ils croient fermement à toutes ces choses. Et une grande partie de l’éthique de la CIA a été construite à partir de la guerre froide. Nous avons vaincu l’Union soviétique, n’est-ce pas ? Nos idéaux contre leurs idéaux. Malgré nos nombreux défauts en tant que nation, nous sommes censés être meilleurs que nos adversaires. C’est quelque chose que nous nous sommes toujours dit.

Voir ces valeurs remises en question, c’est coup dur pour l’éthique fondamentale.

La communauté du renseignement et le département de la défense ont des pouvoirs énormes pour sécuriser le pays. L’accord qu’ils ont conclu avec le public américain est qu’il y aura une surveillance, une absence de partisanerie, le respect de la règle de droit, pour utiliser ces autorités et ces capacités dans le monde entier. On craint donc que si la communauté du renseignement est perçue comme étant politisée (comme c’est le cas dans de nombreux autres pays), cela conduira à une délégitimation générale du travail et qu’elle sera perçue comme une autre agence partisane.

À propos des manifestations contre George Floyd

PRESTON : En tant qu’Afro-Américain, je considère qu’il s’agit d’un vieux problème qui a traversé les administrations. Les gens protestent contre des problèmes systémiques qui sont profondément ancrés dans la fondation de notre nation. Il s’est écoulé 400 ans depuis que les premiers navires négriers ont débarqué sur nos côtes...

Une des choses auxquelles j’ai beaucoup pensé récemment, c’est à quel point les gens sont surpris quand ils ne devraient pas l’être. Si l’on remonte à chaque décennie du 20e siècle, on trouve une période de troubles raciaux et d’émeutes raciales généralement liées à des cas de brutalité - l’assassinat de Martin Luther King en est un. On en trouve des exemples à chaque décennie. Pourtant, nous agissons comme si c’était une surprise chaque fois que cela se produit. Il y a donc un élément d’échec stratégique et d’échec de l’intelligence. Les entreprises doivent se demander pourquoi cela continue à se produire.

GEORGE : En fin de compte, il faut joindre l’acte à la parole. Les entreprises devront rendre des comptes sur ce qu’elles font pour changer la situation, pour apporter un changement profond et pour donner suite à leurs engagements, non seulement au sein de leur propre entreprise, mais aussi dans la société en général. Il y a 10 ou 20 ans encore, on n’attendait pas des entreprises qu’elles jouent ce rôle dans la société... Aujourd’hui, c’est vital.

Source

Catherine Colonna Nouvelle recrue de poids chez Brunswick

Par Yann Verdo
Publié le 15 déc. 2010

Hier encore, elle était place de Fontenoy pour fêter les soixante-cinq ans de l’Unesco, où, deux ans durant, elle a représenté et défendu les intérêts de la France en qualité d’ambassadrice. Aujourd’hui, boulevard Haussmann, elle entame une nouvelle vie - sa quatrième, au moins, après celles de diplomate, de porte-parole élyséenne et de ministre -au siège du cabinet de conseil en communication « corporate » Brunswick, qu’elle rejoint comme « managing partner », chargée de la coordination de l’offre des antennes européennes du groupe en matière d’affaires publiques.

La « communication » - un mot qu’elle n’aime guère -, Catherine Colonna la pratique depuis des années, mais toujours jusqu’ici dans la sphère étatique. Sous-directrice de la presse du Quai d’Orsay de 1990 à 1993, elle est promue porte-parole adjointe quand Alain Juppé prend les rênes de la diplomatie française. Il est vrai que son directeur de cabinet, Dominique de Villepin, était une vieille connaissance. Au milieu des années 1980, les deux jeunes énarques travaillaient déjà ensemble à l’ambassade de France à Washington, avec d’autres diplomates appelés à un brillant avenir : Yves-Thibault de Silguy, Philippe Faure (aujourd’hui ambassadeur au Japon) ou encore Salomé Zourabichvili, qui deviendra en 2004 ministre des Affaires étrangères de son pays d’origine, la Géorgie.

Les Echos

« Magnifique, il fait beau ! » : la boulette de Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, en visite à Kiev.

« Magnifique, il fait beau ! » : la boulette de Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, en visite à Kiev qui fait le bad buzz sur la Toile BFM TV
En visite à Kiev ce jeudi 16 juin 2022, Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères a commis une petite erreur d’appréciation en répondant à une question d’un journaliste de BFM TV.

Emmanuel Macron est arrivé jeudi 16 juin en Ukraine avec Olaf Scholz et Mario Draghi, représentant les 3 pays fondateurs de l’Union européenne. Un voyage très attendu, trois mois après le début d’un conflit qui ravage l’est de l’Europe. Le président français, le chancelier allemand et le chef du gouvernement italien Mario Draghi ont pris le train ensemble pour se rendre à Kiev mercredi soir, après un départ de la frontière polonaise. Avant de rencontrer Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a commencé par visiter les ruines d’Irpin, juste à côté de Boutcha. Aux portes nord-ouest de Kiev, la ville a été le théâtre de violents affrontements entre Russes et Ukrainiens dans les premiers jours de l’invasion russe fin février. « On a tous vu ces images d’une ville dévastée, qui est à la fois une ville héroïque puisque c’est ici, entre autres, que les Ukrainiens ont arrêté l’armée russe qui descendait sur Kiev. Donc il faut se représenter l’héroïsme de l’armée, mais aussi de de la population ukrainienne », a déclaré le chef de l’Etat. « Il faut que l’Ukraine puisse résister et l’emporter », a-t-il également lancé.

Si Emmanuel Macron a donc fait une visite symbolique avant de se rendre à Kiev pour rencontrer Volodymyr Zelensky, Catherine Colonna, est elle déjà présente dans la capitale ukrainienne. Interrogée dès sa descente du train par un journaliste de BFM TV, la ministre des Affaires étrangères a exprimé toute la mesure de cette réunion entre dirigeants européens. « C’est une journée très importante pour l’Ukraine, pour l’Europe, pour la stabilité du monde. », a-t-elle affirmé. Mais auparavant, la ministre a répondu peut-être un peu à côté de la première question posée à propos du climat qui régnait dans la ville. La lançant sur un terrain politique, le journaliste de BFM TV a eu une réponse inattendue. « Magnifique, il fait beau. », a répondu Catherine Colonna en pointant le ciel du doigt. Une réaction qui a bien sûr fait réagir de nombreux internautes : « c’est pas possible de planer autant faut vraiment faire du ménage dans tout ça. », « quelle bande de brèles ces macronards », « Ce niveau d incompétence ! Des commentaires de Guide touristique, la Ministre des affaires étrangères vit sa best Life à Kiev … ».

Public

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