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Grippe aviaire, psychose et contôle alimentaire

samedi 18 février 2023

Depuis le confinement du mois de mars 2020 en raison de l’épidémie de Covid 19, les particuliers ont retrouvé les joies du jardin et de l’élevage de poules pour le bienfait d’avoir des œufs frais tous les jours.
Mais comme toute autonomie alimentaire est vue d’un mauvais oeil, les règles sanitaires et la folie restrictive de nos gouvernants nous imposent encore une fois des restrictions en installant la psychose d’une nouvelle épidémie transmissible à l’homme : la grippe aviaire.

La grippe aviaire a fait trembler la planète en 2007 alors que le virus H5N1 avait heureusement un handicap : il ne se transmet pas de l’Homme à l’Homme, et plus généralement, entre mammifères.
Futura Sciences

La commune de saint Nicolas de la Grave dans le Tarn et Garonne vient de transmette l’information de cas de grippe aviaire sur des mouettes rieuses, hautement pathogène.
Une zone de contrôle temporaire (ZCT) a été mise en place par arrêté préfectoral N 82-2023-02-13-00002.

INFLUENZA AVIAIRE 🐓

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Zone de contrôle temporaire (ZCT) à la suite d’un cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage.

Les basse-cours doivent, dans tout le département et impérativement pour les territoires placés en zone de protection, être déclarées auprès des mairies ou sur Internet via la procédure suivante : https://www.mesdemarches.agricultur... rubrique « Particulier »

Les détenteurs de volaille et d’oiseaux captifs renforcent les mesures de biosécurité, avec la mise en place d’un système de désinfection des véhicules et des personnes en entrées et en sorties de la zone professionnelle.

Les rassemblement de volailles (foires, marché, expositions, concours ou diverses démonstrations publiques) sont interdits.

Les œufs et les emballages doivent être désinfectés.

La zone de contrôle temporaire sera levée après une période de 21 jours, sous respect des mesures prévues dans les instructions ministérielles.

Le périmètre de ZCT est fixé à 30 kilomètres du lieu du cas d’influenza aviaire.

Protection contre la grippe aviaire dans les basses cours

A destination des détenteurs de volailles ou autres animaux captifs destinés à une utilisation personnelle, non commerciale.

. Exercer une surveillance quotidienne des vos oiseaux.
. Aucune volaille (palmipèdes et gallinacés) de la basse cour ne doit entrer en contact direct ou avoir accès à des volailles d’un élevage professionnel.
. Limiter l’accès de la basse cour aux personnes indispensables à leur entretien.
. Protéger votre stock d’aliments des oiseaux sauvages.

etc....

Si une mortalité anormale est constatée : conserver les cadavres,en les isolant et en les protégeant et contactez votre vétérinaire.

.

.

Didier Raoult

« De la grippe aviaire au Covid-19 Anthrax, chikungunya, Ebola, grippes aviaires, H1N1, Zika, SARS-coronavirus, MERS- coronavirus... Pour toutes ces épidémies, on a prédit des millions de morts : il n’en a rien été. Qu’en sera-t-il du coronavirus chinois qui provoque une panique mondiale ? Cet affolement provient en grande partie des exagérations de la presse, qui sait que la peur » fait vendre ". Mais que nos gestionnaires - les politiques - surfent à leur tour sur le pire peut être lourd de conséquences.
Nous avons affaire à des événements que la science elle-même peine à expliquer, telles la transmission accélérée des épidémies à leur début, leur variation saisonnière et... leur disparition spontanée sans raison apparente. Dans ces conditions, brandir chaque jour le nombre de nouveaux cas et de morts comme un épouvantail ne sert qu’à provoquer des réactions disproportionnées par rapport aux risques réels qui, eux, ne peuvent qu’être négligés dans le même temps.
"

Une bénédiction

En réalité, depuis 2003 n’ont été recensés sur toute la planète que 600 cas humains, et aucun en France. Une étude récente menée en Égypte montre que la grande majorité des cas d’infection sont passés inaperçus chez les éleveurs de volailles, car la maladie est dans la plupart des cas anodine. C’est dans ce contexte de « guerre nucléaire » à cause de H5N1 qu’est apparu H1N1, au Mexique, en 2009. La même équipe de Rotterdam a conclu, grâce au furet, que la forme était une forme très sévère, les modélisateurs ont prédit que la pandémie serait redoutable, l’OMS s’est agitée, les gouvernements ont pris des mesures disproportionnées en matière d’organisation des soins, jusqu’à vacciner dans les stades ! (2) et après un début entre l’été et l’automne, pschitt : la grippe s’est arrêtée en hiver. En France comme ailleurs.

Pour finir, comme nous l’avions écrit, H1N1 a même eu un effet protecteur sur la population : l’hiver 2010 a été celui qui a vu le moins de morts par infections respiratoires depuis dix ans (ainsi que par infarctus du myocarde qui est favorisé par la grippe). Pour le sud-est de la France, H1N1 aura donc été une bénédiction ! Cet exemple est un cas d’école d’affolement par anticipation : modèles expérimentaux prédisant la gravité, modèles mathématiques annonçant l’épidémie, emballement médiatique, perte de rationalité des dirigeants et finalement, comme l’écrivait Shakespeare, « beaucoup de bruit pour rien »…

L’audition du professeur Raoult au Sénat sur la pandémie H1N1

Comment se propage un virus comme celui de la grippe porcine ?

Il y a trois étapes : d’abord, l’épidémie qui se déclenche chez les animaux (l’épizootie), puis la transmission de l’infection de l’animal à l’homme (la zoonose), enfin l’épidémie inter-humaine.

Le virus de la grippe aviaire n’a jamais vraiment passé le stade de la zoonose. La grippe porcine, par contre, se développe aujourd’hui par transmission d’homme à homme.

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