Quand l’économie repose sur des technocrates qui ont des idées contraires aux attentes de consommateurs et une législation étrangère au métier de construction automobile, la faillite est toujours au rendez-vous.
Ford a perdu 1,3 milliards de dollars avec l’électrification de sa gamme et Bruno Le Maire ouvre grand les bras pour accueillir des véhicules chinois qui vont faire baisser les parts de marché des constructeurs nationaux.
La suppression programmées des voitures thermiques pour 2035 est un non sens marketing qui va causer la faillite de la totalité des constructeurs occidentaux.
Mais l’Europe ne s’arrête pas là, elle augmente les contraintes des constructeurs en imposant la norme GSR2. Cette norme impose la présence de certains équipements de sécurité sur les modèles qui seront commercialisés en juillet 2024. Cette norme est issue du programme “Europe on the Move” initié depuis 2017 et qui vise à rendre les transports plus sûrs.
Avec ces idiots de Bruxelles, la nouvelle norme GSR2 va mettre fin à des modèles comme la Zoé, la Porsche Macan, la Twingo et bien d’autres.
Et comme Bruxelles est un nid de lobbyistes et de corrompus, il faut se demander qui est derrière cette norme qui, à terme, détruira l’industrie automobile.
Le règlement GSR II vient compléter le Règlement cadre (UE) 2018/858. Dans ce cadre, certains équipements deviennent obligatoires, avec entre autres, les équipements suivants :
Enregistreur de données d’événements (accident). Prédisposition antidémarrage éthylométrique. Reconnaissance des panneaux de signalisation avec alerte de survitesse. Alerte de changement de voie. Aide au maintien dans la voie. Système de surveillance de l’attention du conducteur. Aide au parking arrière. Capteurs de luminosité et de pluie. Freinage automatique d’urgence (AEBS) avec détection des piétons et cyclistes. Signal d’arrêt d’urgence. Système de surveillance de la pression des pneus. Système de caméra et détection arrière. Rescue Code, un QR code visible sur le pare-brise pour les services de secours.
Carlos Tavares, Pdg de Stallantis, reproche à l’Italie de ne pas soutenir l’industrie des voitures électriques. Il demande un bonus de 13 750 euros versé aux personnes dont le revenu annuel est inférieur à 30 000 euros pour acheter une voiture électrique. Pour Carlos Tavares, le coupable est le gouvernement italien qui refuse de payer cette somme.
Le bras de fer avec Giorgia Meloni a été bref, et le constructeur s’est résolu à réintroduire une Fiat 500 avec un moteur thermique. Même si Tavares dresse un portrait peu élogieux de Méloni en la qualifiant de populiste contre l’écologie, il se heurte au couts de l’énergie et de l’approvisionnement en batterie. On ne peut pas révolutionner une industrie à coups de menace, ni au travers du vol des impôts des italiens. Les lobbyies écologistes de Bruxelles sont des parasites qui vivent exclusivement de subventions d’Etat.
le Block Exemption Regulation européen
Le 10 mai 2022, la Commission Européenne a adopté un nouveau règlement pour mettre fin aux contrats de distribution existants afin que les entreprises se conforment aux nouvelles règles du développement du e-commerce et des nouvelles pratiques de distribution. Le règlement permet aux fournisseurs de combiner plus facilement distribution exclusive et distribution sélective sur différents territoires, sans craindre de porter atteinte à l’intégrité de leurs réseaux.
Le groupe automobile Stellantis a anticipé cette nouvelle règlementation en résiliant tous les contrats régissant l’ensemble de son réseau de distribution en Europe. Le but est de bâtir un nouveau réseau centré sur la vente par internet et donc de licencier un grand nombre de salariés.
Sans relation humaine, il est impossible de vendre un véhicule électrique, et pour l’après vente, la destruction des ces réseaux va engendrer un mécontentement incontrôlable.
Mais il y a un problème et cette réforme a du plomb dans l’aile.
Le règlement, connu sous le nom de règlement d’exemption par catégorie dans le secteur automobile, accorde au secteur automobile une exemption par catégorie spécifique pour les accords verticaux portant sur l’achat, la vente ou la revente de véhicules automobiles neufs, ainsi que pour les accords verticaux portant sur la fourniture de services de réparation et d’entretien de ces véhicules et sur la distribution de pièces détachées.
Initialement prévue pour expirer le 31 mai 2023, le règlement modificatif (UE) 2023/822 a prolongé sa validité de cinq années supplémentaires. Ceci afin de permettre à la Commission européenne de réagir en temps utile aux changements sur le marché des véhicules à moteur et de prendre en compte des évolutions telles que celles résultant de la numérisation des véhicules, de l’électrification et des nouveaux schémas de mobilité.
La seule finalité de ces interventions technocratiques est de tuer le secteur automobile en toute conscience pour coller à l’agenda mondialiste de Davos et de nous promettre la liberté de déplacement avec les transports en commun qui coïncide avec le projet ferroviaire LGV.
Alors que la toute nouvelle génération de la 500 misait sur la motorisation électrique, Fiat a décidé d’en faire une version thermique, à cause de ventes en forte baisse.
C’était une rumeur depuis quelques mois, c’est maintenant officiel. La Fiat 500 électrique va devenir thermique ! Plus précisément, le modèle va être décliné avec une motorisation à hybridation légère.
L’offre électrique ne va pas être abandonnée. Mais si on a déjà vu de nombreux véhicules thermiques transformés en modèles électriques, la démarche inverse est inédite. La nouvelle génération de la Fiat 500, lancée en 2020, était dédiée au 100 % électrique, et le constructeur n’avait pas prévu de proposer une motorisation essence.
Le constructeur pensait que prolonger la carrière de l’ancienne 500 suffirait afin de faire une transition jusqu’à la bascule complète à l’électrique. L’ancienne 500, qui propose déjà une hybridation légère, est encore au catalogue… mais sa production va s’arrêter cette année en raison de la norme européenne GSR2, qui impose la présence en série de nombreuses aides à la conduite.
Si Fiat a mis à jour la Panda pour que celle-ci poursuivre sa carrière, ce n’est donc pas le cas de la 500. Le constructeur espérait surement que la nouvelle version électrique prendrait naturellement le relais. Mais si celle-ci a connu un bon début de carrière, ses ventes se sont tassées.
Une situation qui a fait naître de grandes inquiétudes dans l’usine de Mirafiori, qui a enchainé les périodes d’arrêt ces derniers mois. Stellantis avait déjà annoncé un gros investissement pour revoir la 500 électrique et lui permettre d’adopter des batteries moins coûteuses (on imagine du LFP), dans le but de baisser ses prix et de relancer les ventes.
Mais l’officialisation d’une variante thermique est un véritable ouf de soulagement pour les salariés de l’usine, ce modèle devant booster la production. Selon Automotive News Europe, la production totale pourrait atteindre 200.000 unités par an, alors que Fiat a produit moins de 100.000 exemplaires électriques en 2023.
Cette situation montre que le marché de l’électrique n’a pas progressé aussi bien qu’espéré. La 500 a toutefois le défaut d’être trop onéreuse.
Automobile Propre