La contestation a été la ligne de force de sa campagne en promettant un renouveau du paysage politique français. Ceux qui trouvaient son discours creux en ont été pour leur frais, ils n’ont vu que du feu dans les techniques de communication innovantes pour un « jeune premier ». Il a été élu sans programme mais avec une image.
Macron est le premier président de la cinquième république élu sans parti politique. On parle de mouvement. Le milieux des affaires a pour obligation de savoir sentir les flux d’opinions pour anticiper le marché. Tout se fait sur une impression et non sur des faits. A contrario, les autres acteurs politiques majeur ont mené leur campagne sur le factuel qui a suscité de la peur comme la sortie de l’Union Européenne et de l’Euro.
Le problème des partis politiques fut de gérer leur survie en voulant concilier les besoins de la société française mais sans comprendre l’intérêt du destin de la France. Cet échec a conduit les électeurs à choisir un candidat par défaut avec un programme bricolé et de voir une segmentation émerger avec quatre grands candidats. Les conséquences ont été catastrophiques avec l’éclatement du PS, les magouilles mesquines de Fillon, la méconnaissance de la sortie de l’Union Européenne et de l’Euro et l’utopie gauchiste face à ce monde capitaliste. Aucun candidat n’a eu la franchise nécessaire de parler des vrais problèmes de la France : l’Euro monnaie moribonde et obsolète et le règlement de la dette française.
Macron avait raison, un programme ça ne sert à rien puisque Bruxelles impose à chaque Etat membre d’appliquer la feuille de route des objectifs politiques et économiques sous le nom des GOPE.
Maintenant que le combat des législatives arrive, chaque parti tente de reprendre la main sur son électorat difficilement. Les alliances d’opposition n’ont pas résisté aux erreurs des candidats et l’amateurisme devra faire place à du pragmatisme : celui de retrouver son siège à l’assemblée.
Chaque français doit se sentir abandonné face à la lâcheté politique des partis et Macron risque encore de voir se dérouler un tapis rouge pour obtenir une majorité parlementaire.
Le coup de grâce vient d’être donné avec la nomination d’un républicain comme premier ministre. Après la dislocation du Parti Socialiste, c’est au tour des Républicains de passer à la trappe. L’ultime trahison qui prouve que tous ces candidats invités aux réunions Bilderberg annoncent nos futurs élus.
Les recommandations européennes ont elles aussi du souci à se faire puisque le FMI dicte sa loi à la banque centrale Européenne en raison des taux estimés trop bas. Il faut voter pour accomplir son devoir, mais la politique ne se résume pas en choisissant un parti ou un candidat, il est impératif que nous Français devions savoir comment nous devons nous comporter dans la société civile pour changer le système. Le pouvoir c’est le peuple et rien que le peuple, nous donnons les pleins pouvoir à une élite, à nous de les lui retirer en passant par la case consommation qui est l’ultime but de ces manœuvres guerrières.
Rédaction Geopolintel Mai 2017