Peu de temps avant d’être arrêté puis de mourir en prison, l’homme d’affaires américain a fait d’importantes donations à une association dont les dirigeants sont des proches ou d’anciens proches de l’ex-ministre français.
Jack Lang n’a jamais caché ses liens cordiaux avec Jeffrey Epstein. Dans une interview accordée à franceinfo, il avait décrit le milliardaire américain comme « une personne charmante, courtoise et très agréable ». Il avait également déclaré dans le même entretien avoir vu le pédocriminel à plusieurs reprises entouré de « plusieurs jolies femmes, qui n’étaient clairement pas mineures ». Il s’était ensuite dit très surpris d’apprendre que Jeffrey Epstein était accusé de pédophilie.
Mais les révélations du site d’information américain The Daily Beast posent question sur les liens réels qui unissaient l’ancien ministre socialiste de la Culture et l’homme d’affaires sulfureux. En effet, d’après le média américain, Jeffrey Epstein a fait plusieurs donations importantes à une mystérieuse association dirigée par plusieurs proches et anciens proches de Jack Lang.
Cette organisation, nommée « Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle » est un des trois derniers groupes à avoir reçu des fonds de Jeffrey Epstein. Il s’agit même du seul groupe français à avoir reçu de l’argent (57 897 dollars en 2018) de la part de Gratitude America LTD, l’ONG appartenant à Epstein, peu de temps avant son emprisonnement et son suicide en août 2019.
Une association très mystérieuse
Cette découverte est d’autant plus étrange que l’association gérée par des proches de Jack Lang semble presque inexistante. Elle n’a aucun site Internet et n’est présente sur aucun réseau social. D’autre part, la mission officielle de l’organisation est pour le moins vague et consiste à promouvoir les grands leaders de la politique culturelle des années 1980 et 1990 et leurs accomplissements.
Un commandant de la DGSI mis en examen et incarcéré pour viol et détention d’images pédopornographiques
JUSTICE - Un commandant de police, responsable départemental de la sécurité intérieure (DGSI) des Ardennes, a été mis en examen samedi 22 juin pour viol et détention d’images pédopornographiques. Il a été incarcéré.
26 juin 2019 14:53 - La rédaction de LCI
Il a reconnu « avoir réalisé des attouchements de nature sexuelle sur la plaignante, à plusieurs reprises », mais « toujours de manière consentie ». Voilà ce qu’a déclaré le responsable de la DGSI des Ardennes, placé en garde à vue jeudi 20 juin. Le 5 avril, une jeune femme d’une vingtaine d’années a déposé plainte contre le responsable départemental de la DGSI des Ardennes « pour des faits de viols et agressions sexuelles subis lorsqu’elle avait 17 ans », a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse au palais de justice ce mercredi.
La plaignante avait indiqué être « entrée en contact en décembre 2015 » avec ce policier « pour des motifs strictement professionnels ». C’est au cour de l’année 2016 qu’il aurait « abusé d’elle à trois reprises », « dans son bureau », mais « aussi à l’occasion d’une virée en forêt », dans les Ardennes, a-t-il ajouté, confirmant des informations révélées par L’Ardennais.
- Des « investigations techniques » sur ses ordinateurs et téléphones ont également mis en évidence « de très nombreuses connexions sur des sites internet pédopornographiques » et un « téléchargement massif d’images à caractère pédopornographique parfaitement explicites ».
L’homme a été mis en examen ce samedi pour « viols par personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions », « agressions sexuelles », « consultation habituelle de sites pédopornographiques » et « détention d’images pédopornographiques », et a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet