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Les nouveaux variants apparaissent uniquement sur des zones peu vaccinées

jeudi 2 décembre 2021

Selon l’OMS, le rythme de la vaccination en Afrique doit être multiplié par sept.
Et pourquoi pas par 100 tant que l’on y est. Mais la pauvreté africaine est un frein à la commercialisation du vaccin contre le covid.

Pourquoi les laboratoires n’offrent-ils pas le vaccin ?
Pourquoi la banque mondiale lie-t’elle la croissance des pays africains avec le taux de vaccination ?
Pourquoi l’Organisation Mondiale du Commerce organise-t’elle un symposium technique sur la chaîne d’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 et sur la transparence en matière de réglementation ?

Le symposium technique sur “la chaîne d’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 et la transparence réglementaire” fait suite à la réunion organisée par l’OMC sur le thème “COVID-19 et équité vaccinale : quelle contribution peut apporter l’OMC ?”, tenue le 14 avril. À cette occasion, la Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala a appelé les Membres de l’Organisation, les fabricants de vaccins et les organisations internationales à éliminer les obstacles liés au commerce qui empêchent d’augmenter la production de vaccins contre la COVID-19 en vue de mettre fin plus rapidement à pandémie et d’accélérer la reprise économique mondiale.
https://www.wto.org/french/news_f/n...

Alors comment comprendre ceci :
Vaccins : pas d’avancée à l’OMC sur une levée temporaire des brevets
Réunis au siège de l’organisation, les États membres ne sont pas parvenus à un consensus malgré les appels lancés par l’Inde et l’Afrique du Sud depuis octobre.
Pourtant, le Sommet sur les économies africaines a demandé la levée des brevets sur les vaccins. « Si le produit vient d’Afrique, cela aura un impact positif »

Si on libère le brevet on connaîtra la composition de ce poison.

Et comme par hasard le variant Delta vient d’Inde et le Omicron d’Afrique du sud, deux pays qui demandaient de produire le vaccin avec la levée des brevets.

Le Covid est un monopole pour une élite pour nous faire avaler le great reset.

Covid-19 en Afrique : la croissance freinée par la faible vaccination

Par Jan Dams

Une vaccination massive contre le coronavirus pourrait muscler la croissance de 1 point en 2021, estime la Banque mondiale.

L’Afrique du Sud illustre bien la situation de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. La trajectoire de sa croissance s’avérait meilleure que prévu, indique la Banque mondiale dans son dernier rapport régional publié mercredi, jusqu’à ce que le taux d’incidence du variant Delta du coronavirus gravisse une pente exponentielle en juin. Des mesures de confinement, imposées pendant quatre semaines, ont alors « sapé la confiance des milieux d’affaires » sud-africains, sévèrement touché des pans entiers de l’économie et ralenti le rythme de la reprise.

Près d’un pays sur cinq de la région, pesant 37% de son PIB, avait pris des mesures, nationales ou régionales, de confinement au troisième trimestre. La vague de contamination au variant Delta a été particulièrement élevée dans le sud et l’est du continent, où elle a surpassé les deux précédentes (juin-juillet 2020 et décembre 2020-janvier 2021).

De fortes disparités

Malgré ce coup de frein sur l’activité, la prévision de croissance dans la région subsaharienne pour l’ensemble de 2021, établie à 3,3%, est supérieure de 1 point par rapport à celle d’avril dernier. La vigoureuse demande chinoise et la hausse des prix des matières premières ont stimulé les exportations africaines au premier semestre. Elles ont progressé de 1,67%, moins toutefois que les importations (+2,17%).

Bien entendu, les statistiques continentales masquent de fortes disparités. L’Angola, dont l’industrie pétrolière, autrefois source essentielle des recettes nationales, est devenue peu performante, stagne. Son PIB devrait progresser de 0,4% seulement. À l’opposé du spectre, la Côte d’Ivoire et le Kenya devraient afficher un rythme de croissance de 6,2% et 5%.

Pas de vaccin au Burundi

La suite dépend d’un mot, qui était absent des rapports du FMI ou de la Banque mondiale pendant des décennies mais qui est devenu omniprésent dans le lexique des économistes : vaccination.

La plupart des pays africains n’ont pas atteint l’objectif de vacciner 10% de leur population en septembre. Tant s’en faut. Le taux de vaccination pour l’ensemble du continent était de 3,3% mi-septembre, contre plus de 50% dans les pays riches. À Madagascar, en Tanzanie ou en Ouganda, moins de 1% des habitants sont vaccinés. Le Burundi et l’Érythrée n’ont même pas commencé leur campagne.

Outre la question clé du financement et de la logistique, le déploiement du vaccin se heurte aussi à une méfiance persistante à l’égard des injections, particulièrement répandue en Gambie et au Sénégal.

Or, la suite des campagnes d’immunisation conditionnera lourdement le rythme de la croissance. Si la tendance actuelle se prolonge, le PIB de la région devrait s’accroître de 3,5% l’an prochain. Mais un déploiement efficace de la vaccination améliorerait la confiance, stimulerait les dépenses des ménages et l’investissement. Selon les calculs des économistes de la Banque mondiale, la croissance de l’Afrique subsaharienne serait alors dopée jusqu’à 5,1%.

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