C’est un patrimoine impressionnant. Selon des informations du Canard enchaîné, la publication prochaine – et obligatoire pour tous les candidats à la présidentielle – du patrimoine de Valérie Pécresse serait source d’inquiétude pour son état-major. Il faut dire que la représentante des Républicains au prochain scrutin présidentiel affiche un patrimoine plutôt impressionnant, acquis avec son mari, Jérôme Pécresse.
Ce dernier, patron de l’une des branches de General Electric, empoche une rémunération (salaire et bonus) comprise entre 1,5 et 2 millions d’euros annuels selon un proche du couple cité par le palmipède. Des salaires importants qui permettent au couple de détenir plusieurs biens immobiliers. Il a ainsi commencé à investir en 2003, selon Le Canard enchaîné, en achetant une villa à La Baule, en Loire-Atlantique. La bâtisse, située sur le front de mer et de style 1930, a été achetée cash pour un million d’euros. Une maison qui est estimée aujourd’hui à plus de deux millions d’euros.
Quid des propositions politiques ?
En 2014, le couple achète la villa juste à côté de la première, toujours à La Baule, dans le but d’effectuer des locations saisonnières. Montant de l’achat : 1,995 millions d’euros, dont un million issu d’un prêt bancaire. Puis, Valérie Pécresse et son mari confortent leur ancrage à Versailles en septembre 2017, avec l’acquisition d’une troisième demeure, détaille le palmipède. Elle est située juste à côté du célèbre château pour la somme de deux millions d’euros, dont un million provenant d’un prêt.
Face à ces importantes possessions, et alors que Valérie Pécresse tente de gommer son image trop « bourgeoise », deux réunions ont été organisées avec son état-major de campagne pour préparer la publication de son patrimoine. Il faut dire que son mode de vie entre directement en résonance avec certaines de ses propositions politiques pour la présidentielle d’avril : porter de 30 à 50% l’abattement sur la valeur de la résidence principale pour alléger l’impôt sur la fortune immobilière, ou permettre à chaque parent de donner 100.000 euros tous les six ans, au lieu de 15 actuellement, à leurs enfants.
Le joli pactole des actions
Une mesure qui tomberait à pic pour les Pécresse, signale le palmipède, puisqu’ils ont déjà légué 600.000 euros à leurs trois enfants et ont épuisé leurs possibilités de dons. Enfin, le patrimoine de Valérie Pécresse a pu récemment lui poser plusieurs problèmes dans la gestion de la Région Île-de-France. Son mari étant l’ancien vice-président cadre d’Alstom, il y détient des actions. En 2015, la candidate à la présidentielle se retrouve alors en conflit d’intérêts en voulant commander des rames de RER à Alstom, une opération susceptible de faire monter le prix des actions détenues par son mari.