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Virginie de Araujo-Recchia : Secret d’Etat, Covid, DGSI

mercredi 23 mars 2022

L’avocate Virginie de Araujo-Recchia a été placée en garde à vue. Elle aurait été emmenée à la DGSI, à Levallois. (Mars 2022)
Virginie de Araujo-Recchia fait partie du collectif d’avocats du « Grand Jury » mis en place par Reiner Fuellmich.
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique (3.03.2022) :

  • Déclaration initiale : « Nous, un groupe d’avocats internationaux, menons une enquête criminelle sur le modèle de la procédure du Grand Jury des États-Unis. Cette enquête sert de modèle de procédure légale pour présenter à un jury (composé des citoyens du monde) toutes les preuves disponibles des Crimes contre l’Humanité du COVID-19 à ce jour contre les »leaders, organisateurs, instigateurs et complices« qui ont aidé, encouragé ou participé activement à la formulation et à l’exécution d’un plan commun pour une pandémie ».

Pascal Jouary, a écrit le livre « Secret défense : le livre noir » (éd. Max Milo), dans lequel il démontre comment l’exécutif français abuse de la notion de secret défense.
Certaines informations pourraient porter « atteinte » à la sécurité nationale notamment la gestion du Covid-19, dont certains points sont classés secret défense par Emmanuel Macron.
Les propriétaires des journaux et des chaînes de télévision sont du côté du pouvoir, puisqu’ils tirent de nombreux bénéfices de la situation comme le financement des médias par l’Etat avec des sommes hallucinantes.
En 2020, en pleine épidémie de coronavirus, la presse a été reçue à l’Élysée par Emmanuel Macron pour bénéficier d’aides d’un total de 483 millions d’euros sur deux ans.
Avec le coronavirus, l’Etat a débloqué en tout 2 milliards pour les médias.
Entre la dissuasion et la corruption institutionnelle, les journalistes ne vont pas bouger le petit doigt, sinon c’est la suspension assurée.

On a pu lire sur le journal 20 Minutes l’exemple du rappel à l’ordre des journalistes par la police journalistique :
« Coronavirus : Non, Emmanuel Macron n’a pas classé secret défense « tous les documents » concernant la crise sanitaire »
Tous les documents veut dire que le reste est secret défense et laisse planer une convocation à la DGSI.
La DGSI est un service spécialisé de renseignement intérieur et peut intervenir dans le travail des journalistes.
La direction de la Surveillance du territoire était chargée depuis 1944 du contre-espionnage. Si l’Etat considère que l’investigation journalistique est un ennemi, c’est qu’elle veut cacher des informations aux français, comme la vente d’armes à l’Arabie Saoudite pour mener la guerre au Yemen.

Concernant le conflit ukrainien, il y a consensus de la part de l’intégralité des journalistes, et personne ne fait de fact checking pour démêler le vrai du faux.
Le président ukrainien Zelinsky est un adepte de la mise en scène et sa fausse guerre médiatisée dans le monde entier n’est soumise à aucune critique comme le fut le covid en son temps.
Le combat qui consiste à promouvoir la liberté d’expression est vain, puisque celui qui doit être mené est la liberté d’informer des journalistes qui ne sont pas tous corrompus.
Le temps joue en la faveur d’une vérité qui sortira comme celle sur les laboratoires de guerre biologiques implantés dans le monde entier et qui sont la véritable raison du conflit mondial qui oppose les globalistes contre les souverainistes.

Journalistes convoqués à la DGSI : « Ce n’est pas une chasse aux journalistes »

Selon Jean-Yves Le Drian, « s’il n’y a plus de secret-défense ou de documents classifiés pour assurer la sécurité de notre pays, on va dans une situation extrêmement compliquée ».
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le samedi 6 avril 2019 à la réunion des ministres des affaires étrangères du G7 de Dinard, où il a appelé le Japon à respecter les droits de Carlos Ghosn

« Ça fait partie de la manière dont l’État doit fonctionner ». Interrogé sur Franceinfo, Jean-Yves Le Drian a justifié ce mardi la convocation de plusieurs journalistes à la DGSI. « Il y a des documents classifiés, confidentiels, secret-défense. Et toute personne non habilitée à en avoir la possession est soumise à une poursuite judiciaire », souligne le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

La convocation de la journaliste Ariane Chemin à la DGSI, qui fait suite à celle de sept autres journalistes du site Disclose, de Radio France et de l’émission « Quotidien » de TMC, ayant pour point commun d’avoir enquêté sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen, a soulevé une vague de protestations de journalistes et de personnalités politiques, qui y voient une atteinte à la liberté de la presse et au droit d’informer.

« Dès que vous rompez ce secret-défense, vous êtes poursuivi »’

« Il y a des documents classifiés, confidentiels, secret-défense. Et toute personne non habilitée à en avoir la possession est soumise à une poursuite judiciaire, a fait valoir le ministre. Ce n’est pas une chasse aux journalistes. Pour toute personne, c’est comme cela. Dès que vous rompez ce secret-défense, vous êtes poursuivi. La publication de documents secret-défense fait systématiquement l’objet de poursuites, quoi qu’il arrive. »

Jean-Yves Le Drian rappelle d’ailleurs que l’ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, est actuellement visé par une enquête pour avoir conservé des notes et documents classés « confidentiel défense » alors qu’il n’était plus en poste.

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait déjà défendu « l’attachement de ce gouvernement à la liberté de la presse » ajoutant que « nul justiciable en France n’est en dehors de la loi », sans vouloir commenter spécifiquement le cas d’Ariane Chemin se prévalant « d’une instruction judiciaire en cours ».

L’Express

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Huit journalistes convoqués par la DGSI, les protestations se multiplient

Les convocations de journalistes par la DGSI à Levallois-Perret se multiplient, suscitant l’inquiétude dans la profession.

Six journalistes ont été convoqués ces dernières semaines par la Direction générale de la sécurité intérieure, et deux autres le sont la semaine prochaine. Des auditions libres qui suscitent des inquiétudes en France sur la « liberté d’informer ».

Après l’audition de trois journalistes par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) les 14 et 15 mai, deux nouvelles auditions sont prévues la semaine prochaine dans les locaux de Levallois-Perret, selon des communications du journal Le Monde et du média d’investigation Disclose, mercredi 22 mai.

Une journaliste de l’émission Quotidien a aussi révélé mercredi avoir été convoquée en février par les policiers de la DGSI. « C’était le 15 février, dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, parce que je travaillais sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis », a expliqué Valentine Oberti sur la chaîne TMC.

La journaliste a ajouté que l’ingénieur du son et la journaliste reporter d’images qui travaillent avec elle avaient eux aussi été convoqués, les 11 et 15 avril. Elle a dénoncé une procédure « d’intimidation », visant « clairement » à identifier leurs sources.

Ariane Chemin, qui a révélé l’affaire Benalla, aussi convoquée

Plus tôt dans la journée, le journal Le Monde a indiqué que sa grand reporter Ariane Chemin, qui a révélé l’affaire Benalla, était convoquée le 29 mai par la DGSI.

« Cette enquête vise (...) notamment nos informations sur le profil d’un sous-officier de l’armée de l’air, Chokri Wakrim, compagnon de l’ex-cheffe de la sécurité de Matignon, Marie-Élodie Poitout », explique le directeur de la rédaction, Luc Bronner, dans un éditorial. Chokri Wakrim était lié par un contrat de protection rapprochée avec un homme d’affaires russe, qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « corruption », rappelle-t-il.

De source judiciaire, Ariane Chemin est convoquée dans le cadre d’une enquête ouverte pour « révélation de l’identité d’un membre des unités des forces spéciales ». Selon des sources concordantes, cette enquête fait suite à une plainte déposée mi-avril par Chokri Wakrim.

« La DGSI est aussi un service de police judiciaire qui a compétence pour conduire sous l’autorité de la justice les enquêtes relatives à la compromission du secret », fait-on valoir de source proche du dossier.

« L’intérêt public suppose de pouvoir enquêter sur les entourages et les liens entretenus par des collaborateurs de l’Élysée ou de Matignon, quels que soient leurs parcours antérieurs », défend Luc Bronner. Il estime que cette convocation « sous le statut d’une audition libre est d’autant plus préoccupante qu’elle suit une procédure similaire, utilisée très récemment à l’encontre d’autres journalistes ».

Un journaliste de Disclose va être entendu comme « témoin »

Mi-mai, trois journalistes ayant enquêté sur l’exportation d’armes françaises utilisées au Yémen – les fondateurs du média d’investigation Disclose, Geoffrey Livolsi et Mathias Destal, et un journaliste de Radio France, Benoît Collombat – ont été convoqués par les services secrets français, tous trois dénonçant une « tentative d’intimidation ».

Des convocations auxquelles s’ajoute une quatrième en tant que « témoin », celle du journaliste Michel Despratx, annoncée mercredi par Disclose, prévue le 28 mai. Le site dénonce « une nouvelle tentative du parquet de Paris de contourner la loi de 1881 sur la liberté de la presse et la protection des sources ».

« En tant que témoin, notre journaliste ne pourra pas être assisté d’un avocat. Il ne pourra pas non plus faire valoir le ’droit au silence’. Mais en tant que journaliste, il pourra invoquer le secret des sources », précise le site.

« Le secret-défense ne saurait être opposé au droit à l’information »

Ces convocations passées et à venir ont suscité de multiples réactions. Un collectif d’une trentaine de sociétés des journalistes a déclaré mercredi que « le secret-défense ne saurait être opposé au droit à l’information, indispensable à un débat public digne de ce nom, ni servir d’épée de Damoclès pour dissuader les journalistes d’enquêter ».

Des syndicats de journalistes ont aussi donné de la voix, le SNJ-CGT dénonçant un « nouveau coup de canif insupportable contre le journalisme et la liberté d’informer » et la CFDT-Journalistes « une procédure dont le but inavoué est de faire taire les journalistes dans l’exercice de leur mission d’informer ».

Le Syndicat national des journalistes s’est, quant à lui, interrogé : « La DGSI va-t-elle se mettre à convoquer tous les journalistes qui révèlent des informations qui ne plaisent pas au pouvoir en place ? »

« Nul justiciable n’est en dehors de la loi », selon Sibeth Ndiaye

Ces convocations suscitent aussi des réactions politiques. Le porte-parole du Parti socialiste (PS), Boris Vallaud, s’est dit « très préoccupé de la multiplication de ce type de convocations », évoquant une « dérive inquiétante des pratiques du pouvoir ».

« Profondément attaché au droit des journalistes et au secret de leurs sources, qui sont les conditions d’exercice de leur métier, je tiens à exprimer mon inquiétude suite à la convocation d’Ariane Chemin », a réagi de son côté Jean-Pierre Sueur, corapporteur PS de la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla.

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a défendu, pour sa part, « l’attachement de ce gouvernement à la liberté de la presse », ajoutant que « nul justiciable en France n’est en dehors de la loi », sans vouloir commenter spécifiquement le cas d’Ariane Chemin, se prévalant « d’une instruction judiciaire en cours ».

France 24

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