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Le spectre de la crise financière qui approche sera plus destructeur qu’en 2008

mardi 27 septembre 2022

La chute des actions mondiales s’accélère, elles ont chuté cinq jours de suite.
Quelque 23 000 milliards de dollars de capitalisation boursière ont été perdus cette année.
Dans le jargon financier on dit qu’il ne faut pas attraper « un couteau qui tombe », le dollar fait exception, la plupart des investisseurs s’accrochent à ce dernier pour sauver leur vie.
Le yuan est tombé à son plus bas niveau depuis deux ans et demi, la livre sterling est en chute libre avec une parité égale au dollar, quant à l’Euro il continue son agonie avec une commission européenne complètement folle à l’image de Ursula Von Der Leyden.

Préparez-vous à un « ouragan économique » Jamie Dimon Pdg de la JP Morgan
La crise bancaire de 2008 n’est rien comparé à celle qui arrive.
Le patron de la JP Morgan avait prévenu, il faut se préparer à une tempête financière pour parachever le plan mondialiste et accélérer le passage à la monnaie numérique suivi de la faillite des entreprises avec l’augmentation du coût de l’énergie.

  • « Je veux en quelque sorte me débarrasser à nouveau des dépôts non opérationnels, ce que nous pouvons faire en taille, pour nous protéger afin de pouvoir servir les clients dans les mauvais moments ». Jamie Dimon Pdg de la JP Morgan

Les dépôts non opérationnels : Cette catégorie comprend tous les dépôts et autres financements non garantis provenant d’entreprises non financières, d’entités souveraines, de banques centrales, de banques multilatérales de développement et d’organismes publics, lorsqu’ils ne sont pas expressément détenus à des fins opérationnelles.
Pour résumer toutes les entreprises, les pays et organismes qui n’ont pas de solvabilité vont faire faillite, en un mot le Grand Reset de Klaus Schwab de Forum de Davos.

Mais il ne faut pas oublier le rôle de la JP Morgan pendant les guerres pour stabiliser les monnaies des pays étrangers. La banque américaine a octroyé un prêt de 100 millions de dollars pour stabiliser la livre anglaise attaquée sur le marché des changes.

Les cycles sont toujours les mêmes :
Crises diplomatiques
Pénuries des matières premières
Augmentation de l’énergie
Hyperinflation
Instabilité monétaire
Conflits armés

La seule solution pour empêcher cette volatilité des marchés et de la monnaie est le retour au standard OR.

La BCE demande aux banques de se préparer au pire

Le responsable de la supervision à la Banque centrale européenne (BCE) demande aux banques de se montrer prudentes face à un hiver qui s’annonce difficile. En France, le Haut conseil à la stabilité financière (HCSF) envisage de porter le taux de réserve du « coussin contracyclique » à 1 %, sauf si les banques françaises devaient freiner la production de crédit dans un contexte de récession.

Le secteur bancaire de la zone euro est solide mais la récession à venir appelle à la prudence. C’est le message délivré ce lundi par Andrea Enria, en charge de la supervision bancaire au sein de la Banque centrale européenne (BCE), lors d’un colloque à Bruxelles, rapporte l’agence de presse Reuters.

Face à un hiver sans doute difficile, « nous incitons les banques à mettre l’accent sur la concentration d’expositions aux secteurs qui sont particulièrement dépendants de l’énergie et vulnérables aux chocs énergétiques », a ainsi souligné le superviseur. Toutefois, les banques européennes ont accumulé de larges réserves financières ces dernières années, bien supérieures au minimum exigé par la réglementation.

Certes, les banques profitent de la remontée des taux d’intérêt, qui leur permet de dégager de meilleures marges d’intermédiation, même si les phases de transition d’un changement de cycle sont toujours délicates à piloter. Mais, souligne le banquier central, certains établissements sont plus exposés que d’autres à la remontée des taux, comme les spécialistes du financement immobilier (commercial et résidentiel) ou du crédit à la consommation.

La BCE a relevé ses taux directeurs de 125 points de base en deux mois et elle devrait procéder à de nouvelles hausses de 50 points de base chacune d’ici la fin de l’année. Ce qui constitue le cycle de resserrement monétaire le plus rapide depuis la création de l’euro.

Plus de réserves pour les banques

« Nous demandons aux banques de revoir leurs prévisions de fonds propres dans des scénarios sombres, défavorables, et nous allons entamer un dialogue dans ce sens avec elles », a précisé Andrea Enria. Pour lui, les établissements financiers fortement exposés au financement de l’immobilier (commercial et résidentiel) et au crédit à la consommation seront les touchés par la remontée des taux. Autre risque récemment identifié : les activités de dérivés sur les marchés de l’énergie.

Déjà, en France, le Haut conseil à la stabilité financière (HCSF), organisme créé après la crise financière de 2008 sous l’autorité du ministre de l’économie, a prévu, lors de sa dernière réunion en septembre, de se pencher en décembre prochain sur le « coussin contracyclique ». Ce mécanisme de mise en réserve obligatoire pour les banques est censé s’ajuster en fonction du cycle économique, c’est-à-dire à la hausse dans les phases d’expansion et à la baisse pendant les phases de ralentissement économique.

Selon des sources proches du HCSF, ce taux reste inchangé à 0,5 % mais il pourrait être relevé à 1 % en décembre pour une mise en application effective un an plus tard, sous réserve toutefois que la situation économique ne se dégrade pas trop d’ici là.

Toutes ces alertes indiquent cependant une certaine nervosité de la part des superviseurs face à une probable remontée du risque de crédit, exceptionnellement bas depuis deux ans. D’où les appels répétés à la prudence.

Latribune

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