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La Big Tech s’effondre et va périr par le « feu » de la vérité

vendredi 28 octobre 2022

La numérisation de l’économie touche à sa fin, le concret revient comme un couperet, les populations n’avalent plus le rêve d’une société chimérique.
« Celles et ceux » qui devaient périr avec une fausse pandémie, une fausse guerre, une fausse pénurie, et un faux changement climatique constatent que même les géants de la Silicon Valley vont laisser des plumes dans la déconstruction de l’économie.
La numérisation de l’économie qui ne profitait qu’aux plus riches, a eu l’arrogance d’ignorer que les revenus sont générés par les utilisateurs.

Le premier facteur de l’effondrement est l’opacité des liens entre les Etats et les GAFAM pour masquer la vérité de l’information.

Le précurseur de cette tendance est Donald Trump et sa célèbre expression « Fake News » dénonçant la police de la pensée aidée par le nudge et le shadow banning.
Big Tech est responsable d’avoir menti délibérément à ses utilisateurs concernant le Covid et d’avoir ignoré les effets indésirables de la vaccination ainsi que les décès.

Big Tech en panique

Le code de l’UE sur la désinformation obligera les grandes entreprises à s’attaquer aux « fake news ».
Facebook, Twitter et TikTok font partie des signataires d’une nouvelle version du code anti-désinformation de l’UE et obligerait les entreprises à partager davantage de données sur la façon dont elles s’attaquent à la désinformation, selon un rapport confidentiel vu par le Financial Times.
Les grandes entreprises technologiques, dont Facebook, Twitter, Google, TikTok et Microsoft, vont adhérer au code de l’UE.
Les entreprises devront divulguer la manière dont elles suppriment, bloquent ou freinent les contenus préjudiciables dans les publicités et dans la promotion des contenus.
Mais si l’UE doit organiser une stratégie pour valider la censure officielle, les utilisateurs ont bien compris que rien ne sera fait pour la liberté d’expression.

Le vent de la liberté d’expression va venir par des acteurs privés comme Elon Musk qui vient de racheter Twitter, le réseau social primordial pour l"information, qui a licencié une partie des cadres compromis dans la politique de censure.
Dès sa prise de fonction, Musk a licencié le patron de Twitter Parag Agrawal, ainsi que trois autres dirigeants dont le directeur financier Ned Segal, la responsable des affaires juridiques Vijaya Gadde, et le directeur juridique Sean Edgett.

Big Tech dégringole alors que les résultats tirent la sonnette d’alarme

Les résultats sombres d’Alphabet Inc et de Microsoft Corp ont alimenté les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale et ont freiné la fragile reprise des marchés boursiers avant les résultats d’autres mégacapitales technologiques.

Les actions de la société mère de Google et de Microsoft ont chuté d’environ 6% dans les échanges de pré-marché. Meta Platforms Inc, qui doit présenter son rapport après la fermeture des marchés mercredi, s’échangeait en baisse de 4 %.

Amazon.com Inc et Apple Inc, qui doivent tous deux présenter leur rapport jeudi, étaient en baisse d’environ 4 % et 1 %, respectivement.

Les futures du Nasdaq ont chuté de 1% après avoir atteint un sommet de près de trois semaines mardi, les derniers résultats soulignant les défis auxquels est confronté le secteur technologique au sens large - de l’inflation élevée et de la hausse rapide des taux d’intérêt à la baisse de la demande et à la hausse du dollar.

Alors que la plupart des actions Big Tech ont légèrement augmenté au cours des dernières semaines, dans l’ensemble, l’année a été sombre pour le secteur. Netflix, Meta, Amazon, Microsoft, Alphabet et Apple ont déjà perdu un total de 2,5 billions de dollars en valeur boursière depuis le début de l’année.

« Les résultats des grandes entreprises technologiques étaient considérés comme un facteur déterminant du sentiment du marché à l’approche de la saison des rapports du troisième trimestre aux États-Unis, et tant Microsoft qu’Alphabet ont donné aux investisseurs des raisons de s’inquiéter », a déclaré Laith Khalaf, responsable de l’analyse des investissements chez AJ Bell.

Alphabet n’a pas atteint l’objectif de Wall street en matière de croissance du chiffre d’affaires au troisième trimestre, car les ventes de publicités sont restées faibles, tandis que l’inflation et un dollar fort ont conduit Microsoft à annoncer sa plus faible croissance des ventes en cinq ans.

Près d’une douzaine d’analystes ont réduit leur objectif de cours sur Alphabet, le diminuant jusqu’à 30 $, tandis que six analystes ont abaissé leurs objectifs sur Microsoft.

Comme Google, Meta dépend de la publicité pour la majorité de ses revenus et les analystes prévoient un recul des budgets publicitaires en raison d’une inflation élevée depuis des décennies.

« Les investisseurs attendront les résultats de Meta avec une certaine appréhension, l’idée commune étant que si Google est en difficulté, le reste du peloton technologique doit faire face à un marathon », a déclaré Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Plus inquiétant encore, la croissance d’Azure, la plateforme de cloud computing de Microsoft et l’un de ses secteurs d’activité les plus prospères, ralentit, ce qui constitue une mise en garde pour le secteur du cloud computing d’Amazon.

Les actions de Spotify Technology ont également baissé après que la société ait signalé la pression exercée par la baisse des ventes de publicité mardi.

L’indice européen des technologies a chuté de 1,5 % pour mener les pertes sectorielles dans la région.

Zone Bourse

L’action Meta (ex-Facebook) s’effondre en bourse, plombée par des résultats décevants

Le cours de l’action du réseau social a chuté de près de 25 % à l’ouverture ce jeudi matin.

Sept ans que le cours de l’action de Meta (Facebook) n’était pas repassé sous la barre symbolique des 100 dollars. C’est dire à quel point le réseau social traverse une réelle crise, suscitant la crainte des investisseurs. Lors de l’ouverture de Wall Street ce jeudi, l’action a littéralement dégringolé de près de 25 %, conséquence immédiate de l’annonce de ses résultats financiers mercredi.

Le groupe californien a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre (-52 % sur un an) et son chiffre d’affaires baisser de 4 %, à 27,7 milliards de dollars. « Nous affrontons un environnement macroéconomique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts accrus pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l’air de s’en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent », a tenté de tempérer Mark Zuckerberg mercredi, pendant la conférence aux analystes.

Dix milliards de dollars par an pour le métavers

La société inquiète les marchés depuis le début de l’année, quand le groupe avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d’origine, Facebook. En tout, quelque 3,71 milliards de personnes utilisent au moins un des services de l’entreprise (réseaux sociaux et messageries) tous les mois, soit seulement 1,6 % de plus qu’avant l’été.

Mark Zuckerberg s’est toutefois félicité des progrès des « reels », un format de vidéos courtes copié à la très populaire TikTok. « Plus de 140 millions de reels sont jouées sur Facebook et Instagram chaque jour, soit 50 % de plus qu’il y a six mois », a-t-il annoncé. « Et nous pensons que nous gagnons des parts de marché de temps passé (sur nos applis) à des concurrents comme TikTok ».

Il a aussi précisé que les effectifs du groupe ne devraient pas augmenter d’ici la fin 2023, voire diminuer légèrement. Meta comptait quelque 87 000 employés dans le monde au 30 septembre. En termes d’investissements, il a expliqué qu’ils iraient d’abord aux « technologies d’intelligence artificielle qui permettent de recommander les reels aux utilisateurs », aux « outils publicitaires sur les messageries » et à « notre vision pour le métavers ». Au total, Mark Zuckerberg a prévu de dépenser pas moins de dix milliards de dollars par an pour le métavers. Le projet va demander beaucoup de patience aux investisseurs, puisque les résultats ne sont pas attendus avant une dizaine d’années.

Le Parisien

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