Geopolintel

L’Etat tente de bâillonner la libre expression sur internet

jeudi 6 juillet 2023

Le site Geopolintel a été piraté tout comme le site d’Éric Verhaeghe « le Courrier des Stratèges ».
La raison se situe sur le fond de l’affaire Nahel et des révélations qui arrivent sur les mensonges que nous lisons dans les dépêches AFP via les portes paroles des institutions qui tentent de restreindre la liberté d’expression.

L’autre victime de cette censure c’est Twitter qui n’est plus accessible aux visiteurs. Depuis le rachat du réseau social par Elon Musk, Twitter n’exerce plus de censure.

Macron nous confiait en mars 2020 dans son allocution télévisée annonçant le premier confinement que nous sommes en guerre.
Cette guerre d’information de cinquième génération, est une vieille pratique de la CIA qui a lancé l’expression complotiste pour éloigner les curieux des résultats de la commission Warren sur l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy et de la fameuse « balle magique ».
Nous avons eu aussi l’histoire du passeport des pirates des attentats du 11 septembre 2001, retrouvé intact après la chute des tours du World Trade Center.
En France nous avons eu aussi l’étrangeté de retrouver la carte d’identité de Said Kouachi dans la voiture abandonnée lors de l’attentat de Charlie Hebdo.
Nicolas Comte, du syndicat de police Force ouvrière, a déclaré que « L’erreur est humaine » et il peut s’agir d’une simple étourderie des suspects.

Mais la question que l’on doit se poser devant tant de fantaisie est que le doute est permis et que poser des questions est devenu dangereux pour le pouvoir.

La propagande traditionnelle s’opère actuellement par les algorithmes de Facebook et de Twitter, explique le professeur d’Oxford, Phil Howard :
« Des régimes utilisent des bots politiques, construits pour ressembler et agir comme de réels citoyens, pour réduire au silence les opposants et appuyer des messages officiels d’Etat. Les équipes de campagne et leurs soutiens déploient des bots politiques - et de la propagande numérique plus largement - durant les élections dans le but d’influencer le vote ou dénigrer les critiques ».

Dans les démocraties : les réseaux sociaux sont activement utilisés à des fins de propagande numérique « soit par de larges efforts de manipulation de l’opinion ou des expérimentations ciblées sur des segments particuliers du public ».
« Promouvoir les informations politiques et l’information en général venant de sources sûres est crucial. Finalement, agir pour la démocratie de manière systématique, aidera à restaurer la confiance dans les réseaux sociaux ».

Alors pour aider la « démocratie de davos », des pirates informatiques attaquent des sites pour les menacer et les réduire au silence.

En attendant le combat continue.

Vaste piratage du site Courrier : nous leur faisons peur !

Edouard Husson Éric Verhaeghe

Vous avez constaté que le site du Courrier avait été bloqué plusieurs heures après un piratage massif. Merci à tous ceux qui nous soutiennent et qui nous ont retrouvé sur le fil de Rester libre ! sur Telegram, pendant les réparations. Et voici quelques explications.

Malgré le piratage, le @CStrateges continue à dire les vérités gênantes. Merci à nos lecteurs qui assurent notre indépendance financière : c’est grâce à eux que nous continuons le combat pour la liberté d’expression pic.twitter.com/coqTcyiOtO
— Eric Verhaeghe (@Verhaeghe) July 5, 2023

Vous n’avez pas eu accès à votre site pendant une quinzaine d’heures environ. Les informaticiens qui nous protègent nous parlent de deux attaques : l’une dite “DDOS” et l’autre, qualifiée plus simplement de “piratage”, cette nuit. En l’espèce, les pirates se sont attaqués aux infrastructures techniques du site.

D’abord, nous profitons du retour au fonctionnement du site pour remercier nos informaticiens. Pour tout média moderne, ils sont essentiels. Sans la veille quotidienne pour identifier les intrusions et renforcer constamment la sécurité d’un site comme le nôtre, nous n’aurions rien pu faire depuis deux ans.

Voilà donc la troisième grosse attaque nous avons essuyée, après novembre 2021 et janvier 2023. En novembre 2021, on était en pleine polémique sur le passe sanitaire et sur les libertés fondamentales bafouées par le gouvernement. Pendant tout un après-midi, nous nous sommes demandés si le site tiendrait. Il était déjà robuste.

Mais la vigilance doit être de tous les instants.

Tous ceux qui détestent notre combat nous guettent. Comment expliquer sinon que l’on ait essayé de nous déstabiliser début janvier de cette année, au moment où nous changions de site internet ? Pendant toute une journée nous avons assisté à un nombre démentiel de tentatives de connexions. Le site a tenu, là encore grâce nos informaticiens.

Pourquoi on nous attaque maintenant

Qu’est-ce qui explique l’attaque d’hier soir et de cette nuit ? Nous ne savons pas encore tout sur les modalités de l’attaque qui nous a visés. Mais nous notons que le gouvernement se targue d’avoir supprimé des milliers de contenus sur internet.

Bien entendu, rien n’est à exclure. Il y a des hackers qui attaquent pour la beauté du hacking. Ensuite, il y a tellement de façons d’effacer ses traces que l’on peut rarement identifier les commanditaires d’origine. Au Courrier, nous sommes comme nos héros gaulois favoris, qui n’ont peur de rien…sauf que le ciel leur tombe sur la tête. Nous avons peut-être heurté, par nos critiques, tel puissant, il y a des mois, qui tenterait de nous déstabiliser aujourd’hui.

Remarquons, pourtant, que nous avons toujours été attaqués à des moments clé : en pleine bataille contre l’état d’urgence sanitaire, fin 2021 ; au moment, début 2023, où nous prenions notre place parmi les rares médiats vraiment libres et plébiscités par un lectorat de résistants.

Et maintenant ?

Depuis qu’ont commencé les émeutes en réponse à la mort de Nahel, nous avons refusé d’entrer dans le jeu trop facile que proposait le pouvoir en place. Etes-vous pour ou contre la police, nous a-t-on demandé ? Comme si le maintien de l’ordre par l’Etat pouvait être qualifié de toujours légitime ou toujours contestable !

Autre question comminatoire : – Etes-vous d’accord qu’il faut châtier les racailles ?

– Attendez, de quoi parlez-vous ? De faire respecter la loi ? mais certainement !

– Non, il faut aller beaucoup plus loin ! Il faut…. (et là les réponses varient : faire porter la responsabilité aux parents / combattre l’islam / expulser les délinquants étrangers….)

Avons-nous vu clair dans le jeu du gouvernement ?

Nous avons refusé d’entrer dans quelque considération approfondie que ce soit sur le traitement de la crise, tant qu’une question ne serait pas posée : celle de la responsabilité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement dans le chaos qui se déchaînait. Nous avons considéré, nous considérons plus que jamais que rien de bon ne peut se produire en France tant que Macron et le macronisme seront au pouvoir.

Au risque d’être incompris, nous avons recommandé à tous les habitants du village gaulois de cesser la zizanie à l’abri de laquelle, les Tullius Detritus d’hier et d’aujourd’hui font avancer leurs propres objectifs.

Comment ne pas être étonné de la distance gardée par Emmanuel Macron face à la crise ? Mais n’est-il pas libre de faire avancer son agenda liberticide tranquillement tandis que les zemmouristes, les ciottistes et les mélenchonistes s’écharpent ? Le Président aura obtenu une chose essentielle à la faveur de cette crise : faire avancer la cause de la censure (des réseaux sociaux). Une pierre de plus dans la vaste prison qu’il construit avec opiniâtreté depuis 2017 pour enfermer à perpétuité la démocratie française.

Alors avons-nous été attaqués avec une telle violence pour avoir lu beaucoup plus lucidement que d’autres dans le jeu du pouvoir ?

Merci, en tout cas, à tous ceux qui nous sont fidèles, à tous ceux qui apprécient les dissonances, les divergences dans nos colonnes (souvent entre nous). La démocratie, c’est le droit de ne pas être d’accord, et c’est l’obligation de penser par soi-même. Ces lignes continuent de nous guider.

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