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Ukraine : BlackRock, McKinsey et JPMorgan Chase au premier plan de la reconstruction

samedi 8 juillet 2023

Les acteurs principaux de la crise Covid 19, du changement climatique, de la révolution sexuelle LGBT et de la crise financière sont les décideurs de la reconstruction de l’Ukraine, le futur laboratoire de la vie transhumaniste mondialiste.

Ce modèle unique de la privatisation d’un Etat a pour but de devenir le laboratoire expérimental la vie de demain.

Les trois entreprises conseillent le gouvernement ukrainien pour mettre en place un fonds d’investissement consacré à la reconstruction du pays.

En mars dernier, la Banque Mondiale était formelle : pour rebâtir son économie après la guerre, l’Ukraine aura besoin d’au moins 411 milliards de dollars. Et avec le lancement récent de la contre-offensive ukrainienne, cette somme risque encore d’augmenter.

C’est pour faire face à ce problème que le gouvernement a annoncé faire appel aux branches conseil de BlackRock et de JPMorgan Chase, ainsi qu’aux stratèges de McKinsey : les trois entreprises vont devoir travailler de concert pour mettre en place un « fonds de reconstruction », visant à guider les capitaux publics dans un sens qui attirerait d’autres milliards d’investissements privés.

Cette approche par le financement mixte, « meilleur moyen de relever un grand nombre de défis actuels à long terme – dont celui-ci fait partie », selon Philipp Hildebrand, vice-président de BlackRock, n’en est encore qu’au stade de planification. Si beaucoup d’investisseurs, privés comme publics, déclarent vouloir aider le gouvernement ukrainien, la plupart d’entre eux restent frileux à l’idée d’engager leur capital pour une économie encore en guerre : en plus de l’incertitude qui règne, certains se méfient de l’instabilité politique et financière du gouvernement – qui pêche également par manque de transparence.

Engagé par Volodymyr Zelensky depuis novembre, BlackRock a rapidement été rejoint par JPMorgan, investisseur historique en Ukraine. La banque américaine a en effet aidé le pays à rembourser plus de 25 milliards de dollars de dette souveraine depuis 2010, et à restructurer sa dette à hauteur de 20 milliards en 2022.

Pour BlackRock et JPMorgan, c’est une mission pro bono. Mais elle n’est pas pour autant désintéressée : une mission d’une telle ampleur leur permet de faire un état des lieux des possibilités d’investissement dans le pays, dont les débouchés risquent de se multiplier à l’issue du conflit. En revanche, pour McKinsey, les informations se font rares : le Financial Times, qui révèle la nouvelle, souligne que le cabinet n’a souhaité faire aucun commentaire.

Les investissements réalisés grâce à ce fonds devraient s’orienter en priorité vers les infrastructures, l’agriculture et le climat. Stefan Weiler, responsable des marchés de capitaux de la dette pour l’Europe centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique chez JPMorgan, a résumé la situation comme suit : « L’important, c’est que l’Ukraine pense déjà à l’avenir. » Un avenir visiblement pavé d’opportunités pour les investisseurs, qui sauront allier rentabilité et volonté humanitaire grâce aux conseils des trois entreprises.

Consultor

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