Christine Lagarde présidente de la banque centrale européenne, admet que l’euro numérique ne sera pas « totalement anonyme ».
« Nous travaillons à protéger la vie privée mais puisque l’argent numérique laisse une trace sur la blockchain, cela ne sera pas entièrement anonyme comme c’est le cas avec un billet de banque »
Cette déclaration est une hypocrisie de la part de l’ancienne directrice du FMI qui a financé l’Ukraine en 2014 d’un montant de 15 milliards et qui a stoppé les versements en raison de la corruption de l’ancien président Petro Porochenko. Ces sommes folles n’ont jamais été retrouvé et le FMI a continué à financer les gouvernements successifs ukrainiens malgré le défaut de paiement du pays envers la Russie. En aucun cas le FMI n’aurait du financer un pays débiteur ayant fait défaut, mais sous l’impulsion de Hillary Clinton, qui a poussé pour la nomination de Christine Lagarde au FMI, une partie de ces sommes détournées ont financé la campagne électorale d’Hillary en 2016.
La traçabilité est un mythe tout comme la fraude financière de Zelensky, pris la main dans le sac avec les Panama Papers et le blanchiment de millions de dollars dans les paradis fiscaux et dans l’achat d’immobilier de luxe.
Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins
Du point de vue de la police financière, les nouvelles fraudes liées aux cryptomonnaies n’échappent pas au service de renseignement financier du gouvernement. Dans son rapport d’activité en juillet 2021, Tracfin expose la montée en puissance de son activité en rapport avec la blockchain.
Le service de renseignement financier de Bercy scrute les crypto-actifs et semble désireux de contrôler l’ensemble de la masse financière concernent l’évasion fiscale.
Mais le dada de Tracfin c’est la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Tracfin a été un lobbyiste sur l’évolution de la réglementation à l’aide de ses enquêtes sur le paiement en cryptomonnaie à destination de sites pédopornographiques hébergés sur le darknet. Tracfin a permis d’aligner la révision du règlement européen sur les transferts de fonds.
La limite à ne pas franchir sera entre anonymat et vie privée
Si la fusion de la carte d’identité avec la carte vitale et la carte bancaire devient une réalité, nous aurons une dictature numérique.
Les blockchains sont des technologies décentralisées de stockage et de transmission d’informations qui assurent la sécurité des transactions sans intermédiaire.
- Les blockchains constituent une combinaison à géométrie variable de techniques permettant la gestion collaborative d’un registre distribué « permettant de créer une certaine confiance entre acteurs sans recourir à une gouvernance et à une organisation centralisée investie de pouvoirs larges et exorbitants. »
Jean-Pierre Dardayrol
Rapport de la mission sur l’état des lieux de la blockchain
et ses effets potentiels pour la propriété littéraire et artistique
L’euro numérique dans moins de deux ans d’après Christine Lagarde (MNBC)
L’euro, monnaie unique et centralisée ? Face à la concurrence grandissante de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies décentralisées, les grands banquiers de la planète sont tous pressés de sortir leur propre monnaie numérique de banque centrale (MNBC). Si la Chine est clairement la plus avancée en la matière, la Banque centrale européenne (BCE) ne veut pas rester à la traîne. Sa présidente, Christine Lagarde, pousse de toutes ses forces pour voir naître cette version numérique de la monnaie unique.
Un euro numérique de la BCE à l’horizon 2025 ou 2026 ?
Ce 25 septembre 2023, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a été entendue par la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Lors de cet échange, le sujet d’un euro numérique exploitant les technologies de Bitcoin et des cryptomonnaies a été évoqué.
Christine Lagarde précise d’abord que la BCE devrait prendre une décision sur la suite à tenir sur cet e-euro au cours de ce mois d’octobre 2023. La banquière explique ensuite que des expérimentations doivent être menées pendant encore 2 ans avant que l’euro numérique puisse aboutir, soit au plus tôt vers fin 2025.
- « Ce n’est que plus tard en octobre que le Conseil des gouverneurs de la BCE décidera si nous pouvons aller de l’avant avec plus d’expérimentations sur le projet [d’e-euro]. (…). Ce projet pilote nous prendra probablement encore deux ans, au moins, avant que nous ayons le dernier mot. »
Christine Lagarde, présidente de la BCE
Christine Lagarde insulte de « théories du complot » toute objection au Saint e-euro
Même si la présidente de la Banque centrale européenne n’a pas réussi à placer son habituel tacle à la gorge à Bitcoin et aux cryptos, elle n’en dénonce pas moins l’esprit Cypherpunk, en traitant des inquiétudes légitimes comme « complotistes ».
Christine Lagarde nous sort donc la panoplie complète du juré craché (où il faut la croire sur parole) :
- promis l’euro numérique ne va pas remplacer le cash (que les banquiers/États veulent voir disparaître) ;
- c’est promis, vos transactions (bien que traçables, car centralisées) ne seront pas tracées (la NSA notamment est célèbre pour ne pas tracer tout ce qu’elle peut) ;
- promis l’utilisation de l’e-euro ne sera pas bloqué pour une utilisation spécifique obligatoire (mais sera une monnaie programmable grâce à l’exploitation des smart contracts) ;
- et promis, jamais vos euros numériques ne seront gelés par la banque sur ordre du gouvernement (parlez-en aux manifestants du Convoi de la Liberté au Canada, en février 2022).
- « [Si] nous pouvons répondre à toutes les « théories du complot » qui abondent au sujet [des MNBC] – comme si Big Brother (1984) allait soudainement déterminer ce que vous achetez, quand vous l’achetez et quel devrait être le niveau de restriction – alors je pense que ce sera un succès. »
Christine Lagarde, présidente de la BCE
Très chers « complotistes » (selon Christine) qui pensez comme nous qu’il faut surveiller d’un œil très attentif ce potentiel outil de contrôle que sont les monnaies numériques de banques centrales, rassurez-vous ! Nous continuerons en effet de vous informer sur l’avancement de l’euro numérique (qui ne semble, heureusement, pas pour demain). Notamment sur les choix concernant le respect de la vie privée et les capacités de censure qui seront faits.