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« Les Survivantes » à Genève en présence de Pierre Barnérias et de l’équipe du film a fait salle comble !
Plus d’un mois après sa sortie, les projections du film-documentaire de Pierre Barnérias “Les Survivantes” se sont multipliées avec succès dans toute la France. Elles ont même dépassé les frontières pour arriver en Belgique et en Suisse.
Sujet encore tabou il n’y a pas si longtemps, l’existence des réseaux pédocriminels dénoncée par les témoignages des Survivantes, se révèle en pleine lumière au grand public à travers le film.
Les Survivantes à Genève
De passage à Genève le 16 juin dernier, l’équipe des Survivantes a fait salle comble avec plus de 600 spectateurs !
La rédaction d’Essentiel News n’a pas manqué de répondre présente à cette première séance en Suisse. Nous vous livrons dans cette vidéo des extraits du débat qui a suivi la projection, ainsi que des interviews exclusives avec Pierre Barnérias et plusieurs survivantes.
Pour Chantal Frei, originaire de Meyrin, la projection du film à Genève représente une véritable boucle qui se ferme :
- « Aujourd’hui, je sais que je ne dois plus crier pour être entendue. Aujourd’hui, je peux parler et c’est suffisant ».
- « Nous les Survivantes, nous dénonçons ces réseaux pédocriminels pour les personnes qui n’ont pas encore de voix, qui n’ont pas encore réussi à s’en sortir, pour les enfants, les victimes, les personnes qui n’osent pas parler parce qu’elles ne disposent pas de la sécurité nécessaire, les personnes qui n’ont pas encore réussi à surmonter leurs peurs, celles qui sont toujours attaquées ».
“Ce film crée du lien”
Plusieurs semaines après la sortie du film dans les salles de cinéma, le réalisateur Pierre Barnérias apprécie l’accueil chaleureux du public, l’élan du cœur qu’il reçoit ainsi que la volonté d’aider des spectateurs :
- « Le public s’est accaparé le film, il est venu le voir en masse, il a été touché. Même lorsqu’aucun débat n’est organisé à la suite d’une projection, les spectateurs se regroupent après la séance pour discuter du film, ils ont un besoin de parler. C’est complètement inattendu. Ce film crée du lien, c’est la première fois que je vois cela dans les salles ».
- « Il faut que le public continue de s’approprier ce film et il est en train de le faire de façon magistrale ».
- « Les gens veulent aider d’une manière ou d’une autre. Il y a une vraie prise de conscience, les gens se sentent concernés… »
Le programme MK Ultra
Selon Chantal Frei et Hélène Pelosse, à tous les niveaux de la société, dans tous les cercles politiques, culturels, religieux… il existe des gens programmés à l’aide de violence ritualisée et de la méthode MK Ultra. Senta Depuydt, journaliste, a précisé que cette science du contrôle mental a été développée par la CIA après la Seconde Guerre Mondiale en recrutant des scientifiques nazis.
Hélène Pelosse, victime de la programmation MK Ultra, témoigne :
- "Tout cela relève d’un programme, ils ont créé le problème, ils ont ritualisé la personne, ils la déclenchent pour qu’elle aille semer la terreur. Et après, ils apportent la solution, par exemple “supprimer les libertés, ajouter plus de surveillance et de contrôle au nom de la sécurité”.
- "Au début il y a un mensonge, puis il y a un rituel monstrueux et les gens sont coincés, ils ne peuvent plus partir. C’est une chaîne de mal qui se développe dans laquelle les participants doivent refouler toute humanité.
- « Le principe quand on grimpe les échelons au sein de la franc-maçonnerie sataniste, c’est qu’il faut sacrifier sa propre famille. Ainsi, une dynastie se forme et se perpétue. Lorsque l’un est monté dans ces cercles, derrière les suivants sont tous sacrifiés en chaîne, sauf si un maillon décide de la rompre. Dans ma famille, je crois que c’est tombé sur moi, puisque j’ai décidé de sortir de ce système et de faire la lumière ».
Hélène Pelosse insiste en particulier sur la réalité du combat spirituel qui se joue derrière les personnes et les apparences :
- « Je crois qu’il ne faut pas se tromper de combat, il y a un envoûtement collectif de notre société, il y a une cloche de ténèbres sur nos sociétés et c’est contre cela qu’on lutte ».
- « Nommer le mal, l’identifier, c’est majeur dans le combat spirituel. En exorcisme, nous disons que c’est 90% du chemin qui est fait. Ensuite il faut dégager le mal ».
- « Dans le combat spirituel, il faut distinguer le comportement de la personne. Moi mon ennemi ce n’est pas les personnes. Il m’a fallu un long chemin pour comprendre que l’on se bat contre les puissances des ténèbres. Bien sûr il y a la liberté de l’être humain, parce qu’à un moment donné il consent au mal et cela crée des chaînes de mal. Mais mes bourreaux ne sont pas mes ennemis. Mon ennemi est “ce qu’il y a sur eux et qui les possède” pour citer Saint-Paul ».
Un crime qui n’est pas reconnu par la justice
Aujourd’hui, les Survivantes expliquent qu’il est encore impossible de porter plainte contre les réseaux pédocriminels pour “violence ritualisée”. Face aux abus sexuels et aux agressions, la police demande un nom, une date, un lieu, des détails précis qui échappent de façon générale aux victimes de violences ritualisées où les agresseurs sont souvent masqués. Un autre problème majeur qui empêche une vraie justice de faire son œuvre est que le crime est bien souvent prescrit, lorsque la victime en retrouve la mémoire et qu’elle a le courage d’en parler.
Pour Dalila Sadok, mère d’enfants toujours prisonniers de réseaux pédocriminels :
- « Aujourd’hui, c’est un combat impossible car j’ai face à moi toutes les institutions françaises, jusqu’au plus haut sommet de l’État, qui s’allient pour m’empêcher de récupérer mes enfants et de les sortir de là. Le juge m’a enlevé tous mes droits, ce qui est illégal. Mon ex-compagnon est protégé par ce réseau ».
- « Ce film “Les Survivantes” me donne de l’espoir, celui de voir mes enfants sortir de ce réseau ».
Un vrai mouvement de foule, de conscience, qui ne cautionne pas l’existence de ces pratiques immondes et criminelles pourrait changer les choses et renverser la situation :
« Je ne crois plus en la justice, mais je crois en l’Homme. Et je pense qu’il existe dans les tribunaux de vrais bons juges avec un cœur. Peut-être qu’en découvrant ces révélations, ils auront le courage de dire stop ».
Pour aider Dalila, certaines personnes du public ont proposé d’écrire aux juges qui bloquent son dossier et condamnent ses enfants à rester prisonniers des réseaux pédocriminels. Cela pourrait être un vrai soutien dans son combat.
Présente parmi le public, Véronique qui était intervenue avec sa fille Sylvie dans le reportage de Pascale Justice “Viols d’enfants : la fin du silence ?” diffusé en 2000 sur France 3, a fui la France à la fin des années 90. Elle a trouvé refuge en Suisse avec ses enfants, suite aux dénonciations de sa fille aînée des actes de violence ritualisée dont elle était victime par des réseaux pédocriminels.
Après six ans de bataille et de survie clandestine en Suisse, Véronique a osé “sortir du bois” pour s’installer officiellement en Suisse. Ce faisant elle a pris le risque que le père abuseur les retrouve, ce qui n’a pas manqué d’arriver. Au final, la justice a donné raison à Véronique qui a pu demeurer en Suisse pour protéger ses filles. Le père quant à lui a pu repartir en France sans jamais être inquiété ni condamné…
Pour en savoir plus
Le site web du film : https://lessurvivantes-lefilm.com/
L’article d’Hélène Pelosse “Abus rituels sataniques impliquant évêques et prêtres”
Sites web : Chantal Frei + 50 voix de violences rituelles, Anneke Lucas, Donde Vamos, Karl Zero TV, KLA.TV, Pedopolis, Pedoempire.
Le livre d’Alexandre Lebreton “MK Ultra”
Essentiel News https://essentiel.news/les-survivan...