Il faut aussi mettre en perspective cette faille de l’aide sociale fédérale avec les conséquences désastreuses des ouragans qui se sont abattus sur les Etats Unis ces derniers jours. L’administration américaine n’avait plus de fonds pour les victimes de ces intempéries en raison de l’aide qui avait été engloutie dans les services sociaux auprès des migrants, laissant les américains dans une grande détresse mais avec une entraide importante entre les habitants. Cette situation a été l’occasion de voir que l’administration Biden n’a pas daigné se présenter sur les lieux du désastre, alors que Trump a donné de sa personne en se déplaçant et en fournissant une aide humanitaire sur ses propres deniers.
Le peuple américain se sentant négligé, il s’est logiquement tourné vers Trump qui représente à leurs yeux le seul candidat qui puisse redresser l’Amérique.

Certains états démocrates dit « bleus » se sont naturellement retourné dans leur intention de vote devant l’inaptitude de Kamala Harris qui s’est même permise de prendre un jour de repos pendant la campagne électorale.
Les Américains « ne peuvent pas ignorer l’impact que l’afflux de 21 millions d’étrangers illégaux a eu sur l’augmentation des coûts du logement », a déclaré Donald Trump lors du déjeuner de l’Economic Club de New York en septembre.

Lors du débat vice-présidentiel, M. Vance a déclaré que « 25 millions d’étrangers en situation irrégulière en concurrence avec des Américains pour des logements est l’un des principaux facteurs d’augmentation des prix de l’immobilier dans le pays », ajoutant : « C’est la raison pour laquelle nous avons des augmentations massives des prix de l’immobilier qui se sont produites en même temps que des augmentations massives des populations d’étrangers en situation irrégulière sous la direction de Kamala Harris ».

The CATO institute, organisme de recherche sur les politiques publiques, a donné raison à Trump et Vance.

L’intersection de l’offre et de la demande détermine les prix du logement, comme tous les prix. Lorsque les courbes d’offre de logements sont orientées vers le haut, l’augmentation de la demande de la part des immigrants entraîne une hausse des prix du logement.
Les immigrés ont un effet sur l’offre de logements, car 10 % de tous les travailleurs nés à l’étranger travaillent dans le secteur de la construction, ce chiffre passant à 14,9 % pour les non-citoyens, d’après l’American Community Survey de 2023. Seuls 6,2 % des Américains nés dans le pays travaillent dans le secteur de la construction. Les estimations montrent qu’environ 30 % de tous les travailleurs de la construction sont des immigrés, avec des taux plus élevés en Californie, au Texas, en Floride, à New York, dans le New Jersey et au Nevada. L’expulsion de ces travailleurs ou l’arrêt de l’immigration réduira la croissance de l’offre de logements.
Vance se réfère à la ville de Springfield en Ohio, dont il est sénateur , les prix des logements ont augmenté avec l’afflut de migrants haïtiens. Le prix de vente médian d’une maison est passé de 78 500 dollars en août 2019 à 158 000 dollars en août 2024, soit une augmentation de 101 %. Au niveau national, l’augmentation a été de 46 % au cours de la même période. Les locataires et les accédants à la propriété ont donc vu leur situation se dégrader à Springfield, tandis que les propriétaires, qui sont pour la plupart nés dans le pays, ont amélioré leurs conditions d’accession à la propriété

Le clan démocrate est monté sur ses ergots pour dénoncer le chiffre avancé par Vance en rapportant qu’il n’était que de 11 millions et n’avait pas d’incidence sur l’immobilier.

La première salve de la riposte est venue de Jeffrey Goldberg, le directeur du magazine The Atlantic, qui a publié un article sur Trump pour le comparer à un danger pour la démocratie américaine et en l’assimilant à Hitler.
Les Américains ne veulent pas d’un « président des Etats-Unis qui admire les dictateurs et qui est un fasciste », c’est ce qu’a déclaré Kamala Harris à CNN. « Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ? » « Oui, je le pense ».
Il est clair que les arguments de la campagne présidentielle du clan démocrate sont si faibles qu’ils n’ont pas d’autre choix que de comparer Trump à Hitler.

Geopolintel 27 octobre 2024

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