Le dernier rapport du département d’État sur les droits de l’homme a fait état de « problèmes importants en matière de droits de l’homme » dans des pays alliés comme le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne en raison de « restrictions graves à la liberté d’expression ».
Thierry Breton a réagi en comparant cette action à « La chasse aux sorcières de McCarthy est-elle de retour ? » pendant la guerre froide contre les communistes qui avaient infiltré les institutions gouvernementales américaines. « À nos amis américains : la censure n’est pas là où vous le pensez ».
Mais il n’y a pas plus d’ami avec la censure européenne, l’administration Trump est devenu un ennemi danc cette nouvelle guerre de l’information.
L’autre cible de Marc Rubio est le PDG du Center for Countering Digital Hate, Imran Ahmed. Son organisation affirme « œuvrer pour mettre fin à la propagation de la haine et de la désinformation en ligne grâce à des recherches innovantes, des campagnes publiques et la promotion de politiques ».
Clare Melford, PDG du Global Disinformation Index, a également été sanctionnée, alors qu’il prétend œuvrer au renforcement « des systèmes qui rendent Internet plus sûr en collaborant avec les gouvernements, l’industrie et la société civile ».
La France, l’Allemagne et la Grande Bretagne, jettent en prison leurs propres citoyens qui critiquent sur les réseaux sociaux la politique européenne comme au bon vieux temps du fascisme. Il est important de souligner que notre liberté d’expression n’est plus défendue par nos représentants politiques mais par une entité étrangère qui a elle même mis fin à cette dictature de l’information.
Ces organisations qui ont pour objectif de lutter contre la haine, la violence et la désinformation sont les ennemis de la liberté d’expression.
Clare Melford dit qu’une fois de plus « l’administration Trump utilise tout le poids du gouvernement fédéral pour intimider, censurer et réduire au silence les voix qui ne partagent pas son opinion ». « Ses actions d’aujourd’hui sont immorales, illégales et anti-américaines. »
Les sanctions concernent aussi Josephine Ballon et Anna-Lena von Hodenberg de l’ONG allemande HateAid. Elle estiment qu’il « s’agit d’un acte de répression de la part d’un gouvernement qui bafoue de plus en plus l’État de droit et tente de faire taire ses détracteurs par tous les moyens nécessaires. Cela marque une nouvelle escalade : le gouvernement américain remet clairement en cause la souveraineté européenne ».
« Nous ne nous laisserons pas intimider par un gouvernement qui utilise des accusations de censure pour faire taire ceux qui défendent les droits humains et la liberté d’expression ». « Malgré les tensions et les restrictions importantes que les mesures du gouvernement américain imposent à nous-mêmes et à nos familles, nous continuerons notre travail de toutes nos forces, aujourd’hui plus que jamais. Nous sommes solidaires de toutes les personnes touchées et de toutes celles qui craignent désormais des mesures similaires. »
En s’attaquant au projet de désinformation de l’Union Européenne, Trump cible les lobbies qui dictent la feuille de route de Von Der Leyen à savoir l’OTAN, Soros et Netanyahou.
Rubio justifie ces interdictions d’entrée sur le sol américain en identifiant Breton et les autres censeurs comme « des militants radicaux et des ONG militarisées qui ont favorisé la répression de la censure par des États étrangers, en ciblant dans chaque cas des orateurs et des entreprises américains ».
Le département d’État « a pris des mesures pour imposer des restrictions de visa aux agents du complexe industriel mondial de la censure qui, en conséquence, se verront généralement interdire l’entrée aux États-Unis ». En outre, le département de la Sécurité intérieure « peut engager des procédures d’expulsion à l’encontre de certaines personnes [...] qui rendent ces personnes passibles d’expulsion ».
« Le département d’État est prêt et disposé à élargir la liste actuelle si d’autres acteurs étrangers ne changent pas de cap ».
Ceux qui se moquaient de Trump avec l’invention du mot « Fakenews », comprenent que depuis le début de son premier mandat, la liberté d’expression était une de ses priorités et une arme contre ceux qui nous asservissent.
Avec ces interdictions, les diplomates européens seront expulsés des Etats Unis comme de vulgaires migrants, identifiés comme des agents étrangers.
Geopolintel 24 décembre 2025













