Non seulement parce que l’Iran remettrait en cause le monopole du feu nucléaire détenu au Proche-Orient par l’État hébreu. Ni en raison de la lutte acharnée que se livrent les grandes puissances pour s’approprier les gisements d’énergies fossiles, notamment le gaz iranien. Et ne parlons pas des arguments émotionnels liés aux droits de l’homme et au statut de la femme.
Aucune de ces raisons n’est suffisante, mais toutes ensemble elles participent d’une logique d’ensemble, systémique, qui les englobe. Et qui ne peut souffrir la présence d’une puissance iranienne échappant au nivellement libéral-démocratique du monde.
La cible est donc déjà verrouillée sur les écrans de guidage des centres d’opérations américains.
Intégrant le contexte global et l’enseignement des décennies qui précèdent, sans s’aveugler sur le régime iranien, Jean-Michel Vernochet livre une réflexion géopolitique de haut vol sur « notre » prochaine guerre. Peut-être la guerre de trop ?
Jean-Michel Vernochet