Etats-Unis : le président Joe Biden insulté à demi-mot lors d’un appel téléphonique pour Noël
Lors d’un appel téléphonique à l’occasion de Noël, un homme a utilisé l’expression « Let’s go Brandon », utilisée par les pro-Trump pour dire « Fuck Joe Biden ».
Le président américain a été insulté vendredi 24 décembre, à demi-mot, lors d’un appel téléphonique dans le cadre des célébrations de Noël. C’est un père de famille qui a utilisé l’expression codée « Let’s go Brandon », populaire chez les partisans de l’ancien président Donald Trump, qui signifie en fait « Fuck Joe Biden », (va te faire f*** Joe Biden).
Le président et son épouse Jill se sont pliés à la tradition de discuter avec quelques personnes appelant une ligne spéciale pour suivre la tournée du père Noël, gérée depuis 1955 par le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad). C’est dans ce contexte, en vidéoconférence depuis la Maison Blanche, qu’ils ont été mis en relation avec un homme disant s’appeler « Jared », père de quatre enfants.
- « Je suis d’accord », a répondu le président
Des camionneurs en route vers Ottawa pour manifester contre la vaccination obligatoire
Un camion avec une affiche lumineuse où il est écrit Fuck Trudeau.
Les camionneurs réclament des changements de la part du gouvernement Trudeau.
Des centaines de camionneurs ont quitté Saint-Antonin vendredi matin pour se rendre à Ottawa afin de manifester contre la vaccination obligatoire aux frontières avec leurs collègues de partout au pays.
De nombreux camionneurs s’étaient donné rendez-vous dans une halte en bordure de l’autoroute 85 afin de se rassembler pour le voyage. Le convoi, qui comprenait plusieurs camionneurs des Maritimes, est parti vers 7 heures vendredi matin.
Les camionneurs stationnés alors qu’il fait encore noir.
Les camionneurs s’opposent à la vaccination obligatoire à la frontière entre le Canada et les États-Unis.
Le départ des camionneurs s’est fait sous haute surveillance policière. D’autres personnes s’étaient également rendues sur place à bord de leurs véhicules personnels pour soutenir les revendications des camionneurs.
Ceux-ci s’opposent à une mesure imposée par le gouvernement fédéral, qui les oblige à se faire vacciner contre la COVID-19 pour faire l’aller-retour entre le Canada et les États-Unis. Mais certains considèrent que plusieurs autres mesures sanitaires ne sont plus cohérentes.
« Nos enfants ne sont pas à l’école un jour, ils vont à l’école le jour d’après... Les enfants ne peuvent pas rester chez eux à la maison, pas de sports, rien », estime l’un des manifestants, Jeff Monette.
- Jean Castex traité de « pourri » et de « vendu » , ce samedi à Grenoble
« Assassin », « honte de la République » : Jean Castex insulté et pris à partie à Grenoble
En visite ce samedi matin à Grenoble, le premier ministre Jean Castex a été insulté et pris à partie par des habitants.
Le premier ministre Jean Castex était ce samedi en visite en Isère. Accompagné notamment du ministre de la Santé Olivier Véran et du maire de Grenoble Éric Piolle, il a été accueilli à la Villeneuve, un quartier réputé difficile de Grenoble, comme le rapporte France Bleu.
Plusieurs dizaines d’habitants ont interpellé le Premier ministre, lui demandant d’améliorer l’insertion, et de mettre plus de moyens pour l’éducation dans les quartiers. Cependant, aux alentours de midi, Jean Castex a été pris à partie par des résidants et des associations opposées à la démolition de logement sociaux.
Le premier ministre @JeanCASTEX vivement interpellé par des habitants iserois pic.twitter.com/CD9HUebByM
— France Bleu Isère (@francebleuisere) January 29, 2022
Sur les vidéos diffusées par nos confrères, on peut voir que le chef du gouvernement est hué, qualifié de « pourri » et de « vendu ». « Castex, en prison », scande également un individu. Les personnes qui ont invectivé le Premier ministre sont des antivax et des Gilets jaunes selon le Dauphiné Libéré.
La visite de @JeanCASTEX à Grenoble et Echirolles se tend pic.twitter.com/wG2dEoOaaD
— France Bleu Isère (@francebleuisere) January 29, 2022
À la suite de ces débordements, le programme de la visite de Jean Castex a été un peu modifié. Jean Castex a affirmé « regretter » ces incidents. Après ce déplacement tendu dans la matinée, Jean Castex a participé à un comité interministériel à la préfecture de l’Isère puis il s’est rendu dans le centre-ville de Grenoble ce samedi après-midi, dans une ambiance plus détendue selon le Daphiné Libéré.