Le recours aux médicaments anti-fécondité dans l’alimentation : une réponse à notre crise démographique mondiale ?
Am J Psychother
. 1985 Apr ;39(2):155-8.
doi : 10.1176/appi.psychotherapy.1985.39.2.155.
Cet article traite de la possibilité d’ajouter des substances antifécondité dans les aliments de base ou dans les réserves d’eau pour aider à contrôler l’explosion démographique mondiale.
Des expériences similaires d’antifécondité menées sur des chiens représentent la première proposition organisée à grande échelle pour contrôler une population de cette manière, et peuvent avoir des implications importantes pour les humains. Les prévisions selon lesquelles le taux de natalité mondial atteindra 7 à 14 milliards de personnes au cours des deux prochaines décennies pourraient être réduites de moitié si la croissance démographique était nulle.
Toutefois, en raison de l’ignorance ambiante et des traditions restrictives qui dominent les réalités mondiales d’aujourd’hui, la planification du contrôle des naissances est difficile à mettre en œuvre. Bien que beaucoup plus facile à instaurer dans les sociétés riches que dans les pays moins développés, la limitation obligatoire des naissances pose de nombreux problèmes éthiques et juridiques. Le contrôle de la population implique plusieurs approches ou une combinaison de toutes : 1) l’éducation, 2) les additifs chimiques et, 3) l’obstruction physique. La principale méthode de contrôle des naissances est l’infertilité chimique par des méthodes volontaires ou obligatoires, qui peuvent être programmées de manière temporaire, permanente ou en fonction du sexe.
Bien que des problèmes tels que :
1) la possibilité de retrouver un état fertile si on le souhaite
2) les changements génétiques possibles dans les générations futures
3) les effets cancérigènes et psychologiques graves sont des préoccupations majeures, l’application de ces méthodes peut être justifiée lorsque des millions de personnes mourraient autrement de faim.
Le 16 mars 1970. Discours du président Nixon à l’occasion de la signature du projet de loi portant création de la Commission sur la croissance démographique et l’avenir de l’Amérique.
Mesdames et Messieurs :
Nous vous avons demandé de venir dans cette pièce car la salle du Cabinet est en train d’être redécorée. L’objectif est de signer le programme démographique. Je signerai le document, puis je ferai une brève déclaration à son sujet.
Tout d’abord, ce message est de nature bipartisane, comme l’indiquent les sénateurs et les membres du Congrès qui sont présents aujourd’hui. Il s’agit du premier message sur la population jamais soumis au Congrès et adopté par ce dernier. Il est temps qu’un tel message soit soumis et il est également temps de mettre en place une Commission de la population comme celle-ci le fait.
Permettez-moi d’indiquer très brièvement certains des principes qui sous-tendent ce message sur la population.
Premièrement, il étudiera à la fois la situation en matière de croissance démographique aux Etats-Unis et dans le monde.
Deuxièmement, il n’aborde pas le problème du point de vue d’une décision arbitraire selon laquelle la population sera d’un certain nombre et s’arrêtera là. Il aborde le problème en essayant de déterminer ce à quoi nous pouvons nous attendre en termes de croissance démographique, où cette population se déplacera, et comment nous pouvons y faire face de manière appropriée.
Il traite également, bien sûr, du problème de la population excessive dans des régions, tant dans les nations que dans certaines parties des nations, où il n’y a tout simplement pas les ressources nécessaires pour assurer une vie adéquate.
Je voudrais également ajouter que le Congrès, et en particulier la Chambre des représentants, a, je pense, beaucoup contribué à ce message en ajoutant des amendements indiquant que la Commission de la population devrait étudier les problèmes de l’environnement tels qu’ils sont affectés par la population, et aussi que la Commission de la population devrait tenir compte des considérations éthiques qui, nous le savons tous, sont impliquées dans une question aussi sensible que celle-ci.
Je crois qu’il s’agit d’un événement historique. Elle a été rendue historique non seulement par l’acte du Président qui a signé cette mesure, mais aussi par le fait qu’elle a bénéficié d’un soutien bipartisan et d’un soutien aussi large dans la nation.
Une indication de ce large soutien est que John D. Rockefeller a accepté de présider la Commission. Les autres membres de la Commission seront annoncés ultérieurement. De toutes les personnes de cette nation, je pense que je pourrais dire de toutes les personnes du monde, il n’y a peut-être aucun homme qui a été plus étroitement et plus longtemps identifié à ce problème que John Rockefeller. Nous avons beaucoup de chance qu’il préside la Commission et nous savons que le rapport qu’il remettra, les recommandations qu’il fera, seront d’une importance capitale dans la gestion de ce problème hautement explosif, explosif à tous égards, alors que nous entrons dans le dernier tiers du 20e siècle.
Et je félicite à nouveau les membres de la Chambre et du Sénat pour leur soutien bipartite. Je souhaite bonne chance aux membres de la Commission.
Et comme d’habitude, nous avons des stylos pour tous les membres du Congrès qui ont participé à rendre ce projet de loi possible et pour les membres du personnel qui sont présents ici.
NOTE : Le Président s’est exprimé à 10 h 16 dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche.
Un communiqué de la Maison-Blanche du 16 mars 1970, annonçant la signature du projet de loi et la nomination de John D. Rockefeller au poste de 3e est imprimé dans le Recueil hebdomadaire des documents présidentiels (vol. 6, p. 734).
Tel qu’il a été promulgué, le projet de loi (S. 2701) constitue la loi publique 91-213 (84 Stat. 67).
