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La Révolution Trump

Léon Camus

mercredi 25 janvier 2017

Il est un sujet d’émerveillement permanent : l’impartialité de la presse. Nous l’avons vu une fois de plus ce 20 janvier à l’occasion de la prestation de serment du 45e président de l’Union américaine, Donald Trump. L’on aurait pu croire que les harpies médiatiques auraient mis un bémol à leurs invectives après le vote de la Nation le 8 novembre, puis après que les Grands électeurs l’eurent confirmé le 19 décembre, et bien non, il n’en a rien été. Au contraire, les coups ont redoublé. Le lundi précédent la cérémonie d’investiture, le service public hexagonal en la personne de Patrick Cohen sur France Inter, laissait une humoriste à la petite semaine et à l’esprit de pissotière, Sophie Aram, ironiser laborieusement sur de supposées parties fines, salacement arrosées et filmées, auxquelles le président américain aurait participé naguère en compagnie de prostituées moscovites. Ce faisant la donzelle eut dû être débarquée dans l’heure car en France l’insulte à chef d’État étranger est encore punie par la loi [1] . Quant à ceux qui tolèrent et encouragent de tels écarts, ils montrent quel noble usage ces gens font de la liberté de la presse et des deniers publics. Mais que dire à une époque où tout est dénigré, rabaissé, où plus rien n’est respecté ? À ce titre il n’est pas réjouissant, quels que soient nos sentiments pour l’individu, de voir le président Hollande roulé chaque jour dans la boue la plus noire par des publicistes à la ramasse qui font profession de tout démolir… cela parce qu’à travers le bonhomme c’est la fonction qui est atteinte et à travers elle, la Nation dont elle l’incarnation et le symbole. Au reste, l’esprit Charlie triomphe en détruisant ceux-là mêmes qui croyaient s’en être fait un bouclier et une arme contre l’opposition nationale.

Coups tordus

Nous ne nous étendrons pas outre mesure sur les coups bas qui se sont multipliés avant l’installation de D. Trump à la Maison Blanche. Il s’agissait coûte que coûte de le délégitimer pour préparer le terrain à de futures manœuvres, l’impeachment par exemple. Ou à défaut il s’agirait de lui interdire de gouverner trop longtemps en préparant le terrain pour un cuisant échec aux élections de mi mandat. Toutefois, pour la beauté de la chose, mentionnons la tentative d’accréditer l’idée que des hackers russes du FSB (l’ex KGB) auraient fait pencher la balance électorale en faveur des Républicains sur fond de collusion entre V. Poutine et le milliardaire américain. Cela au moment précis où B. Obama effectuait un denier tour de piste et mettait autant de bâtons que possible dans les roues de son successeur… par exemple en prolongeant les sanctions contre la Russie et expulsant en 24 h le 29 décembre 35 diplomates russes et leurs familles [2].

Il est assuré que plus le mensonge est énorme, grossier, vil, plus il frappe les imaginations et sera cru par un plus grand nombre. Ici les ennemis du suffrage populaire (ceux qui ne veulent pas accepter le verdict des urnes),ont voulu faire accroire aux opinions crédules que l’explication de la volonté affichée de rapprochement de D. Trump avec Moscou, résidait dans le chantage qu’aurait exercé les Services russes sur le magnat américain grâce à des vidéos pornographiques. Une allégeance crapuleuse, puant le sexe et le fric. Notons qu’à travers son président, c’est également la nation américaine qui se trouve rabaissée, ce que nous disions à l’instant de M. Hollande dont la caricature outrancière rejailli négativement sur une Hexagonie dont la cote de respectabilité à l’internationale baisse chaque jour davantage.

Un dernier mot sur le traitement médiatique de l’arrivée au pouvoir d’une personnalité effectivement hors norme et dont personne ne prévoyait l’ascension (exceptés peut-être quelques initiés parce que son ambition n’est pas née en un jour). Certes il faudra attendre pour vérifier si D. Trump tiendra, ou sera en mesure de tenir ses promesses. Signalons pourtant à ce sujet la prise d’un arrêté, aussitôt le serment prononcé, remettant en cause le dispositif de protection sociale connu sous le nom d’Obamacare et qui n’était mirifique que vu de côté-ci de l’Atlantique (un système d’assurance ruineux notamment pour les classes moyennes). Une bonne occasion de vitupérer pour les menteurs professionnels qui voudraient démontrer qu’il s’agit d’une mesure fondamentalement antipopulaire, autant dire fasciste… Ce qui serait pour le moins paradoxal de la part d’un homme taxé à tout bout de champ de populisme, c’est-à-dire de démagogie droitière. Mais la cohérence intellectuelle n’est pas le fort des diffamateurs et des hâbleurs de profession.
Dans le même ordre d’idée, notons encore que, dans la foulée de la prestation de serment, le général James Mattis, ancien chef du corps des Marines âgé de 66 ans, était confirmé par le Sénat dans les fonctions de Secrétaire à la défense. Or, sans connaître l’exacte chronologie des faits, cette nomination, la première de la nouvelle Administration, a coïncidé avec deux frappes américaines en Syrie qui éliminaient coup sur coup une centaine de djihadistes dans la province d’Idlib à l’ouest d’Alep, et quarante al-Qaïdistes du Front Fateh al Cham, ex-Front al Nosra, les grands amis de M. Fabius. Un coup double totalement inédit depuis l’entrée en lice des forces aériennes des États-Unis en août 2014 à la tête d’une coalition internationale. Car jusqu’à maintenant en Syrie, le Pentagone apparemment retenait ses coups sans doute pour ne pas causer de préjudices à ses créatures [3]… Il aura fallu attendre le 30 septembre 2015 et l’intervention de la Fédération de Russie pour que la peur change de camp et que commence le reflux des troupes islamistes, révélant au passage le double jeu arabo-américain dont le seul et unique objectif était le renversement du régime de Damas. En quelques heures le nouveau président américain aura ainsi mis à bas l’édifice de manipulations et d’hypocrisie édifié patiemment par la Cia pour mener sa stratégie de balkanisation et de morcellement de l’aire géographique islamique.

Le spectacle continue

Évidemment notre bonne presse ne s’est pas le moins du monde préoccupée d’évaluer la foule massée au pied du Capitole. Par contre des équipes de tournages suivirent goulûment la centaine de casseurs manœuvrant dans le style black-bloc pour nous accréditer l’idée que Washington, révulsée par son nouveau président, était en proie à l’émeute. Une courageuse invitée (qui ne le sera certainement jamais plus), Évelyne Joslain osait proférer en direct à 14h25 sur la chaîne BFM que « Les Manifestants anti-Trump sont payés par Soros » à la journée et amenés sur place en autocar.

Exemple d’annonce devenue fréquente depuis l’élection de D. Trump

De son côté, Madonna qui aime à s’exhiber avec un troupeau de bipèdes cornus et arbore dans ses concerts, tatouée sur le dos, une formule cabalistique en lettres hébraïques, y est allé d’une harangue à voix cassée, ridicule autant que vaine. Laïus commercialo-hystérosataniste dans lequel la Madone du show biz semble avoir perdu tout sens de la mesure en clamant qu’elle rêverait de « faire sauter la Maison Blanche ». Un dérapage verbal qui en dit long sur la cassure entre l’Amérique profonde et l’establishment mondialiste, lequel voit dans l’installation d’Hollywood à Pékin [4] le nec plus ultra de l’économie de marché… À contre-sens bien entendu de la grande confrontation géoéconomique que la nouvelle Administration de Washington veut contre les Tigres et les Dragons asiatiques en vue de rééquilibrer les échanges transPacifique, la production et les emplois au profit immédiat du peuple américain.

Le lendemain, le 21 janvier, nos médiacrates se rengorgeaient un peu plus en annonçant cinq cent mille manifestants sur le National Mall… Les manifestantes, majoritairement quarantenaires, de la Marche des femmes affublées d’un bonnet rose à oreilles de chat (référence aux pussy riot, les chattes insurgées, pussy ayant en anglais la même connotation qu’en français) dénonçant le sexisme, le racisme, la xénophobie, la misogynie du nouveau locataire de la Maison-Blanche… Mais hélas pour les militantes féministes, comme partout ailleurs les femmes ne sont pas une minorité, mais la majorité ! Et comment nous faire croire que les femmes américaines craignent d’êtres opprimées durant la mandature de D. Trump sachant que 53% d’entre elles ont voté en sa faveur ?

Précisons que si les démonstrations collectives contre l’investiture de Donald Trump ont pris une allure de contestation à l’échelle de la sphère occidentale (jusqu’au japon), elles restèrent néanmoins partout marginales… « L’avertissement retentissant » selon BFM, s’est en vérité soldé aux États-Unis par deux petits millions de manifestants anti Trump à travers le continent, soit 0.63 % des 320 millions d’Américains. Qu’à cela ne tienne, la presse virtuose sait à la perfection grossir des presque non-événements pour leur donner la dimension d’un séisme. Au reste, si une révolution est intervenue ce vendredi 20 janvier 2017, c’est avant tout celle du bon sens et du retour au réel et non le maintien de la tyrannie du politiquement correct à laquelle contribuent activement des actrices, talentueuses comme Meryl Streep ou indécentes, façon Isabelle Huppert, que l’on a pu voir cracher dans la soupe républicaine au cours de la 74e cérémonie des Golden Globes, le 8 janvier dernier.

L’Histoire s’écrit sous nos yeux

À 70 ans, sans expérience politique, diplomatique ou militaire notable, le grossium de l’immobilier s’apprête désormais à piloter la première puissance mondiale sous le regard inquiet de ses alliés [5]. Des commensaux qui se déclarent, à l’instar de Tartuffe, inquiets de l’avenir prévisible… en raison d’une supposée imprévisibilité du nouveau chef de l’État américain. Beaucoup de sophismes dans ces préventions car un chef vaut d’abord par ceux dont il sait s’entourer. Quant à son inexpérience, parlons-en. La pratique des affaires, du big bizness à l’international montre que D. Trump maîtrise amplement les arcanes de la négociation. Maintenant ce qui est à craindre c’est qu’il ne parvienne pas à faire suffisamment prévaloir le bons sens, le réalisme face aux idéologies concoctées dans ces marmites de sorcières que sont les think-tanks washingtoniens, fondations et autres concentration de egg heads, têtes d’œufs, théorisant le « Nouveau siècle américain » et planifiant années après années des guerres de conquête impériales.

Dans un discours d’intronisation proprement révolutionnaire, D. Trump a commencé le 20 janvier - dernière journée du Davos 2017 – par rejeter catégoriquement devant les foules assemblées, l’ordre mondial né de la victoire anglo-américaine de 1945 et de l’occupation alliée de l’Europe occidentale. Écoutons le, cela débute par une accusation/dénonciation à peine déguisée de ces prédécesseurs… « La cérémonie d’aujourd’hui revêt un sens très particulier, car il ne s’agit pas seulement de transférer le pouvoir d’une administration à une autre ou d’un parti à un autre. Nous déplaçons le pouvoir de Washington pour vous le rendre à vous, le peuple des États-Unis… L’establishment s’est protégé lui-même, mais il n’a pas protégé les citoyens de notre pays. Et pendant qu’il festoyait dans notre capitale, il n’y avait rien à fêter dans les familles en difficulté partout dans le pays »… Maintenant « Ce qui compte vraiment, ce n’est pas qui exerce le pouvoir au gouvernement, mais le fait que le gouvernement soit entre les mains du peuple américain ».

On comprend que de grands intellectuels tels Pierre Rosanvallon, titulaire de la “chaire d’histoire moderne et contemporaine du politique” au Collège de France – excusez du peu ! – frémissent et, tout en stigmatisant le populiste à cor et à cri, considère que nous assistons à un bouleversement équivalent à la chute du Reich allemand…Considérant que celle de l’empire soviétique en 1990 n’a pas eu la même magnitude sur l’échelle catastrophique de l’histoire moderne (FrCult21janv17). Il est certain qu’aucun de nos grands idéocrates n’imaginaient que l’Amérique pût, en seulement quelques mois, changer de paradigme et dévier de sa course. Les globalistes se retrouvent désormais le bec dans l’eau et abandonnés au bord du chemin. C’est en effet tout aussi incroyable que le démantèlement du mur de Berlin en 1989, et pourtant ! Soit l’Amérique périssait écrasée sous le poids de sa dette (une dette fédérale de 19 000 milliards de $) et de ses dysfonctionnements, soit elle retrouvait un second souffle. Bien sûr rien, n’est joué, reste que le grand chambardement américains à toutes les chances d’annoncer, après le Brexit, une reconfiguration de la carte politique européenne. Seuls maintenant d’aveugles idéologues espèrent contre toute raison se maintenir aux Affaires, n’en sont pas encore convaincus. Et ce ne sont quelques gadgets qui leur sauveront la mise tel le revenu universel ou la libéralisation du cannabis prônés par l’aimable ectoplasme Benoît Hamon qui y changeront quelque chose.

Alors assiste-t-on aux prémisses d’une révolution universelle ? 1917 et la Révolution internationaliste judéo-bolchevique d’Octobre marquent le commencement d’un siècle de tyrannie marxiste (la Chine populaire, coqueluche des peoples américains, en en étant le dernier grand avatar étatique), de terrorisme intellectuel gauchiste et de gangrène ultralibérale (ce sont des banques newyorkaises qui financèrent le coup d’État de Lénine et Trotski). 2017 sera peut-être à ce titre le début d’un retour contre-révolutionnaire à la tradition contre l’idéologie invertie du progrès et de la modernité dont le seul but est de déconstruire la civilisation au profit d’une termitière planétaire à visage inhumain.

Bref, le vieux système bipartisan, Républicains et Démocrates qui a, à la façon des figuiers étrangleurs (Ficus aurea), dissout l’arbre de la démocratie entre leurs racines aériennes, est peut-être en cours d’implosion sous les coups de boutoirs de D. Trump. Au demeurant les mercantis du temple démocratique n’aiment pas se faire fustiger ni voir étalées leurs turpitudes sur la place publique. Il suffisait d’observer les visages cireux du couple Clinton lors de la prestation de serment, pour être certain que, si la cause du peuple (pas au sens maoïste !) a remporté une première manche, les mauvais perdants n’ont pas dit leur dernier mot.

Revenons à l’adresse de D. Trump prononcée sur la colline du Capitole… « Le 20 janvier 2017 demeurera dans les mémoires comme le jour où le peuple aura repris le pouvoir dans le pays. Les hommes et les femmes laissés pour compte de ce pays ne seront plus oubliés. Le monde vous écoute désormais. Et vous êtes venus par centaines de milliers pour vous joindre à un mouvement historique et inédit dans l’histoire du monde. Au centre de ce mouvement, il y a la conviction que la nation existe pour servir ses citoyens. Pour donner aux Américains ce dont ils ont besoin : d’excellentes écoles pour leurs enfants, la sécurité dans leurs quartiers pour leurs familles et de bons emplois pour tous. Ce sont là les aspirations raisonnables d’un peuple épris de justice ».

« Le drame américain [chômage et criminalité] s’arrête ici et maintenant. Nous sommes une seule et même nation, et la souffrance [du peuple américain] est la nôtre. Ses rêves sont les nôtres et ses succès seront les nôtres. Nous partageons le même cœur, la même maison et le même destin glorieux. Le serment que je prête aujourd’hui est un serment d’allégeance à tous les Américains ».

« Une fierté nationale nouvelle nous étreint pour élargir nos horizons et surmonter nos divisions. Rappelez à votre mémoire cette sagesse ancestrale, que nos soldats n’oublieront jamais, selon laquelle, que nous soyons noirs, basanés ou blancs, nous avons le même sang rouge du patriotisme qui coule dans nos veines ».

« À partir d’aujourd’hui, l’Amérique aura une nouvelle vision. À partir d’aujourd’hui, ce sera uniquement “les États-Unis d’abord”. Toutes les décisions en matière de commerce, de taxes, d’immigration ou d’affaires étrangères seront prises au profit des travailleurs américains et des familles américaines… Nous chercherons à garder l’amitié et les bonnes grâces des autres pays du monde, mais ils doivent comprendre que chaque pays a le droit de faire passer ses intérêts avant ceux des autres. Nous ne cherchons pas à imposer notre mode de vie à quiconque, mais nous voulons qu’il serve d’exemple aux autres… Nous allons renforcer nos anciennes alliances et en conclure d’autres afin d’unir le monde civilisé pour éradiquer le terrorisme de l’islam radical de la face de la Terre ».

Tel fut le discours véritablement historique de ce président que les médias français continuent de caricaturer et de vilipender. Les nabots de l’esprit haïssent d’instinct ce qui est plus haut que leurs bas appétits. Ce pourquoi D. Trump fait peur. En premier lieu parce qu’il incarne la rupture avec un système dévoyé, qu’il n’appartient pas au sérail dans lequel le pouvoir des minorités et des lobbies se reconnaît, parce qu’il n’a pas fait allégeance à la tyrannie consensuelle, tout ce pourquoi il est un monstre aux yeux de l’élite ploutocratique des États-Unis.

Cela parce que D. Trump promet de rendre à la Nation américaine ce qui lui appartient : une parcelle de souveraineté quant à la maîtrise de son destin et à la défense prioritaire de ses intérêts nationaux. Tout autre commentaire serait superfétatoire. Ce recentrement va assurément consacrer l’abandon de l’exportation du modèle américain et des délires transgenres que Condoleezza Rice (GW Bush) et Hillary Clinton (B. Obama) promouvaient en Afrique sub-saharienne et ailleurs. La planète repeinte aux couleurs Benetton ne sera plus à l’ordre du jour. Chacun chez soi et les verrats seront bien gardés. La diplomatie armée (soft et hard power) dite « transformatrice » aura fait long feu. Les États-Unis n’essaieront plus de propager leurs « valeurs » messianiques et inverties au quatre coins de l’horizon. Ouf ! Et c’est tant mieux. Déjà, dès le premier jour d’activité officielle, ont été supprimées toutes les aides publiques à l’avortement. Peut-être un commencement de remise en cause du surplombant monopole du Planning familial, dont l’une des spécialités lucratives était hier la vente de fœtus en pièces détachés à usage de l’industrie cosmétique [6] .

La fin du libre échange ? Et celle de goupil dans le libre poulailler ?

Cela se traduit au plan économique par une ordonnance signé lundi 23 janvier afin de renégocier les Traités de libre échange, à commencer par le Partenariat Trans-Pacifique (TPP). L’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec le Mexique et le Canada, faute d’un « accord équitable », devrait suivre. Disons en un mot que ces accords fonctionnent sur la délocalisation des industries à la recherche d’une main d’œuvre à bas coûts, cela en contrepartie de l’importation de marchandises bon marché… ce qui sur le papier serait bon pour le pouvoir d’achat. La consommation contre l’emploi en quelque sorte. Un marché de dupe, parce que les seuls vrais gagnants du libre-échange mondialiste nous dit Marc Rousset, sont la Chine, les multinationales et pays émergents. Les grands perdants : les peuples européens et les Américains (bvoltaire.fr21janv17) ! Retour donc à un protectionnisme approprié et pragmatique afin de produire le plus possible sur les marchés intérieurs, qu’ils soient américain ou européen… Que Dieu prête longue vie à D. Trump !

23 janvier 2017

Notes

[1Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse - Article 48 modifié par la loi n°2007-297 du 5 mars 2007.

[2Au lieu de procéder à des expulsions parallèles en mesure de rétorsion, le président Poutine s’est contenté de faire parvenir un message à l’ambassade américaine à Moscou : « J’invite tous les enfants des diplomates américains au Kremlin à fêter Noël et le Nouvel An ». Réaction inédite aussitôt saluée par un twitt de D. Trump à son homologue.

[3“Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, le général Wesley Clark, ancien commandant des forces armées de l’Otan, révélait froidement que « [l’État islamique a été créé grâce au financement de nos amis et de nos alliés … dans le but de se battre jusqu’à la mort contre le Hezbollah ». Selon les aveux de ce haut gradé, la création de Daech par l’Occident n’a eu pour seul but que d’assurer la sécurité de l’État hébreu face au Hezbollah” [afrique-asie.fr25mai16].

[4Voir « La grande muraille » 2016. Superproduction sino-américaine de Zhang Yimou au budget de 135 millions de dollars.

[5Propos emblématique : « Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une transition entre deux présidents aux États-Unis n’aura autant stupéfait - et inquiété - le monde, tant les déclarations du futur occupant de la Maison-Blanche ont été contradictoires » nous assène Jacques Hubert-Rodier, pisse-copie aux « Échos ».

[6Voir « Les droits sexuels et la destruction de l’enfance et de la famille » Marion Sigaut. Sigest janvier 2017.

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