Le 28 janvier 2020, le ministère de la justice américaine a annoncé que le directeur du département de chimie de l’université de Harvard et deux ressortissants chinois ont été inculpés pour avoir aidé la République populaire de Chine. Le Dr Charles Lieber a été arrêté et accusé d’avoir fait une fausse déposition au FBI, il comparaîtra devant le tribunal fédéral de Boston au Massachusetts.
Le Dr Lieber, chercheur principal du Lieber Research Group d’Harvard, spécialisé dans le domaine des nanosciences, a reçu plus de 15 millions de dollars de subventions du National Institutes of Health du docteur Anthony Fauci (NIH) et du Ministère de la défense (DOD).
Ces dotations exigent de faire connaître des conflits d’intérêts financiers étrangers importants, y compris le soutien financier de gouvernements étrangers ou d’entités étrangères. Couvert par le statut de l’université de Harvard, Lieber est devenu « Strategic Scientist » à l’université de technologie de Wuhan (WUT) à partir de 2011. Il participait contractuellement au plan chinois des Mille Talents de 2012 à 2017. Le plan Mille Talents est l’un des plans de recrutement de talents chinois le plus important qui ait été conçu pour attirer, recruter et former des cerveaux scientifiques de haut niveau afin de favoriser le développement scientifique, économique et la sécurité de la Chine.
Selon les termes de son contrat, le WUT lui a versé 50 000 dollars par mois et lui a accordé plus de 1,5 million de dollars pour installer un laboratoire de recherche. En retour, Lieber était tenu de travailler pour le WUT au moins neuf mois par an en déclarant des projets de coopération internationale.
Charles Lieber est à ce jour non lié à l’épidémie du coronavirus, mais ses recherches concernant l’implantation de nanotechnologie dans les neurones du cerveau posent un problème encore plus important si on le replace dans le contexte du projet de vaccination massive de Bill Gates. Le gouvernement chinois développe actuellement une politique de contrôle de la population qui s’est accrue pendant la crise du Covid-19 et montre un grand intérêt dans les recherches de Lieber.
En 2014, Anthony Fauci et Barack Obama ont financé le Wuhan Institute of Virology à hauteur de 3,7 millions de dollars. Ce laboratoire est suspecté de fabriquer des armes bactériologiques par la méthode CRISPR Cas9, mais peut-être aussi un vaccin puisque pendant son mandat Obama avait interdit toute recherche sur les vaccins sur le territoire américain.
Le Wuhan Institute of Virology est le premier laboratoire P4 de Chine. Sa conception, démarrée en 2003, s’est faite en collaboration avec la France. En 2014, la France et la Chine ont rencontré des problèmes qui ont pu être dus à l’intervention d’Obama. En 2017, Bernard Cazeneuve, Marisol Touraine et Yves Lévy, président de l’INSERM, ont assisté à la cérémonie d’accréditation du laboratoire chinois. L’ambassade de France en Chine a dit que ce projet permet « à la Chine, en partenariat pionnier avec la France, de mieux comprendre et prévenir les épidémies et les pandémies y compris les plus dangereuses comme la grippe aviaire, pour protéger la population chinoise et la santé mondiale ». La méthode CRISPR Cas9 est utilisée maintenant à Wuhan comme dans plus de 3000 laboratoires dans le monde. Cette technologie intervient dans l’élaboration des vaccins et des OGM.
Alain Fischer de l’institut des maladies génétiques pose la question de son utilisation :
« Ce qui serait tout à fait problématique, ce serait de modifier le patrimoine génétique germinal, celui qui est transmis à la descendance. Ce serait d’une certaine façon toucher au patrimoine génétique de l’humanité ».
Modifier le patrimoine génétique d’une espèce est déjà envisagé dans le cadre de la lutte contre le paludisme.
Eric Marois, chercheur à l’Inserm :
« Grâce à Crispr-Cas9, on a réussi à enlever un gène chez certains moustiques afin de les rendre résistants au paludisme (ainsi, ils ne transmettent plus la maladie aux humains, NDLR) »
« Il est quand même vertigineux de se dire que, pour la première fois, on est capable de modifier l’ensemble des individus d’une espèce à l’échelle de la planète. Personnellement, je serais très prudent avec les approches d’éradication. Il faut d’abord s’assurer que l’espèce n’a pas un rôle essentiel dans l’écosystème. »
Avec le laboratoire de Wuhan et son extraterritorialité, la France et les Etats-Unis peuvent continuer leur développement d’armes bactériologiques et de vaccins pour les lobbies pharmaceutiques.
Sources :
The True Pundit
Département de la justice américaine
FBI
Université de Harvard
INSERM
Geopolintel mai 2020