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Jerôme Bourbon s’entretient avec Jean-Michel Vernochet

à propos de son dernier livre « Chroniques d’une pandémie

mercredi 27 mai 2020

JB – Jean-Michel Vernochet vous avez passé une dizaine d’années dans le service des statistiques ainsi qu’à la Direction générale du ministère de la Santé, vous êtes donc familiarisé avec le monde de l’administration médicale. Vous venez de publier l’un des tous premiers livres relatifs à la pandémie qui vient de paralyser complétement le pays entre le 17 mars et le 11 mai. À ce jour, quel bilan est-il possible d’établir après deux mois de confinement  ?

JMV – Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques, la mortalité en France était revenue à la normale dès le 20 avril, une normalité dont en vérité nous ne nous sommes jamais considérablement éloignés sauf dans la présentation apocalyptique qu’en a donné le gouvernement notamment à travers une presse compradore et des tambours de guerre médiatique battus sans relâche par de pseudo-élites promptes à «  enfourcher le tigre  » comme l’a si bien suggéré le chef de l’État avec l’esprit et l’à-propos qui le caractérisent.

Maintenant si l’on veut parler bilan, il est indispensable d’avoir en mémoire quelques chiffres permettant de comparer ce qui est comparable… La grippe espagnole (H1N1 -1918/1919) avec un taux de mortalité compris entre 2 et 3 %, a vraisemblablement causé la mort d’une centaine de millions d’individus  ; la grippe asiatique (H2N2 – 1957/1958), a causé un million et demi de décès avec un taux de létalité de 0,2 %  ; la grippe de Hong-Kong (H3N2 – 1968/1969), un million de morts avec taux également de 0,2 %  ; grippe mexicaine de 2009/2010 (H1N1), 400.000 morts, taux 0 ,03… Quant au SRAS-CoV-2 (Covid-19 – 2019/2020), une modélisation de l’Institut Pasteur établissait au 21 avril sur la base des données hospitalières un taux de mortalité chez les personnes infectées d’environ 0,5 %, confirmant la stabilité de ce taux depuis une étude précédente datée du 22 mars. À New York, ville la plus touchée des États-Unis, le taux de létalité était de 0,6 % au 23 avril. Certes un taux supérieur à celui de 1968/69 (0,5 contre 0,2) mais des chiffres en termes de décès très inférieurs  : au 24 mai 2020 [à 18h20] la pandémie avait fait officiellement 342 295 morts dans le monde soit trois fois moins qu’en 1968/69 et ce, à l’époque, avec infiniment moins de tapage. Il est vrai que les tam-tam médiatiques s’en sont donnés à cœur joie pour semer la panique… et entretenir une formidable psychose, singulièrement inédite. De quoi nourrir nos réflexions pour un bon moment  !

JB – En grand raccourci  ?

JMV - Pour nous résumer  : la létalité du virus a été réellement équivalente à celle d’une mauvaise grippe, type Hong-Kong ou encore, à la mortalité liée au risque encouru dans nos déplacements quotidiens… Eh oui  ! Soit vingt fois inférieure aux prédictions de l’OMS et de l’Imperial College de Londres dont les docteurs Folamour, toxicomanes ultra dépendants aux algorithmes, ont été les sources majeures et vénéneuses de la panique mondiale. Aussi quand les médiacrates nous parlent avec l’emphase qui les caractérise de «  la plus grave crise sanitaire jamais traversée par la France  », il y a de quoi se gondoler nonobstant les deuils qui ont frappé tant de familles et, disons-le, tant de morts inutiles induits par une gestion de crise singulièrement catastrophique… Ainsi le confinement dans les Ehpad a engendré une surmortalité tout à fait évitable, sans parler de la détresse des vieillards cloîtrés et isolés dans leur chambre, coupés de leurs proches et du reste du monde. Dans la plupart des pays développés, ce sont de 50 à 70% des décès qui seraient survenus dans les Ehpad, lesquels n’ont tiré aucun bénéfice du confinement général. En outre, un doute légitime subsiste quant à la cause première des décès ou au rôle joué par l’anxiété, peur et la solitude.

En soi cet aspect du confinement qui au final aura sans doute causé plus de morts qu’il n’en aura épargné, lui confère un caractère criminel – en pesant nos mots – si bien qu’en toute justice des comptes devraient être demandés et rendus. Selon Le Figaro, 71 actions pénales ont d’ailleurs été intentées par de simples citoyens afin d’appeler à comparaître devant la Cour de justice de la République les ministres et responsables politiques gestionnaires exécrables de la crise eu égard aux milliers, voire aux dizaines de milliers de morts surnuméraires. Ajoutons ici, dans le même registre, que l’ancien directeur du Renseignement de la Direction générale de la Sécurité extérieure – de 2002 à 2003 - Alain Juillet, s’exprimait le 23 sur la chaîne Russia Today, en ces termes « C’est toute la chaine décisionnelle médicale, administrative et politique qui est responsable du fiasco… et qu’en dépit des largesses actuelles…  » la crise sera suivie par un effondrement économique dont l’ampleur n’est certes pas encore prévisible ! Des dirigeants médicaux et politique non seulement responsables – et coupables – de surmortalité induite mais encore et surtout d’une casse économique et sociale d’une ampleur inédite…

JB – Sont-ce là les seuls effets repérables de la trahison des élites  ? Que nous apprend-t-elle sur l’évolution de nos sociétés  ?

JMV - La gestion catastrophique – et catastrophiste - qui a été faite de la crise a introduit une division ou même une fracture inédite au sein de la population entre ceux qui ont peur, ceux qui sont influençables ou crédules et ceux qui savent garder la tête froide. En tout cas la crise a fait des heureux  : les camps de rétention pour clandestins ont été ouverts et les prisons et autres lieux dits de privation de liberté sont vides, 13 000 délinquants et criminels en sont sortis ou ont été refoulés à leur entrée. Bravo Mme Belloubet. Quand le quidam de base est enfermé et confiné, la voyoucratie se refait une santé au grand air avant de s’empresser - à n’en pas douter - de bientôt rattraper le temps perdu.

Bref, il faut insister, cette peur panique a été sciemment fabriquée pour mesurer ou tester la servilité - ou l’aptitude à la soumission volontaire - de l’homme actuel devenu, l’œil vissé sur son smartphone, une sorte de “glouton optique” prêt à tout gober, à tout avaler et dont le degré de perméabilité à la propagande s’est considérablement accru ces dernières années en proportion de l’augmentation de son addiction au tout numérique. S’y ajoute le règne croissant d’une pensée mécanique post-humaniste, de la prééminence de la quantité et du chiffre sur l’intelligence concrète, terre-à-terre, celle d’un Dr. Raoult dont la préoccupation était d’abord de soigner ses malades dans l’urgence et non pas de manier des instruments mathématiques aussi incertains qu’inutiles au service des méga groupes pharmaceutiques… ou de politiques délétères de contrôle et de manipulation des masses au service d’idéologies matérialistes, athéistes et néanmoins plus ou moins explicitement messianiques… Le gros argent fait bon ménage avec les chimères et les délires relatifs à l’assomption d’un nouvel Eden avançant à rebours d’un hypothétique réchauffement climatique – rappelons que le Pr. Raoult est taxé, quelle horreur, de climato-scepticisme  ! – vers l’égalité universelle décrétée de tous les humains. Une égalité qui se situera à mi-chemin entre la caserne et le goulag.

JB – À ce propos comment expliquer l’acharnement sans relâche de la caste médicale parisianiste et mondialiste contre l’éminent virologue marseillais  ?

JMV - Le débat sur le traitement précoce de l’infection par le coronavirus est emblématique, au sens fort du terme. Le Dr. Raoult a fait front avec un indéniable courage aux attaques qui ne cessent d’être lancées contre sa personne afin de mieux discréditer son travail et des résultats pourtant incontestables. Ayons à l’esprit le pédomane revendiqué et triomphant sur les plateaux de la chaîne LCI, le sieur Cohn-Bendit en compagnie de ses copains et complices éditorialistes – en fait des commissaires politico-idéologiques - Luc Ferry et Olivier Duhamel, ringards parmi les ringards, éructant le 29 mars  : «  Qu’il ferme sa gueule  !  ». Une envolée assez peu lyrique qui donne la mesure d’une haine sans limite à l’égard de celui qui dérange. Haine que ne sanctionne surtout pas la «  loi Avia  » dont le seul objectif – en dehors de fournir une arme et un cadre juridique à tous les délateurs et sycophantes patentés – est d’étendre l’institutionnalisation du délit d’opinion – existant depuis la loi Pleven de 1972 – afin de réduire au silence l’ensemble des oppositions susceptible de sortir du champ légal de la correction politique… Rien de ce qui est monstrueux n’est à présent haïssable, mais au contraire obligation nous est faite d’aimer et de chérir ce qui nous est odieux. Les exemples abondent et sont par conséquent inutiles.

En ce qui concerne l’hostilité déclarée à l’encontre du Dr. Raoult, BFM-TV rediffusait le dimanche 24 mai une émission datant de la veille, véritable incitation ou appel à la haine envers l’épidémiologue marseillais…Témoins à charge, un délégué CGT sorti dont on ne sait d’où, et une femme au visage caché présentée comme une victime morale du grand médecin. A contrario, il faut saluer l’ancien ministre de la Santé et maire de Lourdes, Philippe Douste-Blazy qui, n’ayant pas tout à fait oublié son serment d’Hippocrate, s’est autorisé à démolir en direct et en règle, le samedi 23, sur le plateau de la perruche de luxe, Apolline De Malherbe, l’étude publiée par la prestigieuse revue médicale «  The Lancet  ». Usant de sa formidable notoriété, ce “support de référence” visait ni plus ni moins qu’à renvoyer au néant le traitement du Pr. Raoult en le présentant comme inefficace voire nocif…

JB – Mais encore  ? Pour quels motifs peu honorables, mais suffisants, The Lancet peut risquer de compromettre une réputation et une autorité jusque-là solidement établies  ?

JMV- En fait, le coût dérisoire du traitement du Pr. Raoult se heurte frontalement aux milliards de dollars en plus-value boursière que peut valoir l’annonce de l’arrivée d’un vaccin sur le marché. Le test de The Lancet portait sur 96.000 patients, et, miracle, aussitôt ses résultats connus, le ministre Olivier Véran saisissait le Haut Conseil de la Santé publique afin de réviser les conditions de prescription de l’hydroxychloroquine assouplies depuis peu  ! Or Douste-Blazy, médecin lui-même, a durement vilipendé cette étude parce que ses résultats ont été apparemment biaisés sinon truqués… Dans le groupe testé à la chloroquine, 20 % des sujets étaient en effet déjà atteints d’affections respiratoires graves contre seulement 7 % dans le groupe de contrôle… Un moyen déloyal de gonfler la mortalité du groupe chloroquine… Car effectivement « si vous donnez de la chloroquine à des mourants, c’est sûr qu’ils vont mourir  ».

Mais «  Pourquoi des scientifiques reconnus fausseraient-ils des données médicales aussi importantes ? » lui demanda alors la bécasse de service qui l’interrogeait en perdant pieds. Or, à entendre Douste-Blazy, les revues de grande renommée comme The Lancet, sont depuis quelques années tombées sous la coupe des multinationales du médicament. Les enjeux financiers sont devenus tels que les grands laboratoires ont pris l’habitude de financer discrètement la publication de certains articles  : « Si le laboratoire américain Gilead annonce qu’une de ses molécules marche, le Wall Street journal reprend cette info, le lendemain et la hausse immédiate du cours de Bourse fait gagner quatre milliards de dollars aux actionnaires. Les laboratoires ne peuvent laisser passer cette chance unique de faire des profits colossaux ».

L’explication est à retenir même si d’autres paramètres entrent assurément en ligne de comptes. Ajoutons que le nom de Gilead est aujourd’hui associé à l’annonce de la sortie d’un vaccin anti-covid qui prendrait de vitesse toutes autres les recherches et qui représente en investissements des sommes fabuleuses. Qu’est-ce que la réputation et la capacité à soigner et à guérir d’un petit médecin français en comparaison  ? Rien  ! Nada  ! Et, en ce qui concerne l’état de la santé publique à échelle planétaire, que vaut la vie et la survie de millions de personnes face aux cours des actions des multinationales du médicament sur les places financières ?

JB – Oui, mais quand même, je me fais l’avocat du diable, revenons un instant sur la mortalité  : n’aurait-elle pas été très supérieure en France notamment sans ces mesures restrictives de confinement prises un peu partout autour de la planète  ?

JMV – Je ne vous accablerai pas avec d’avantage de chiffres. Rappelons – sans risque d’être contredit – que la décision de confinement général, ordonné par le gouvernement, a été basée sur des chiffres gonflés, c’est-à-dire sur un taux de mortalité surestimé du covid-19. Surestimé au départ dans les prévisions et à l’arrivée dans les relevés statistiques de terrain pour justifier une politique de contrôle sociale à plusieurs entrées… Il est avéré que la mortalité a été inférieure à celle de l’Europe de l’Ouest et des côtes Pacifique et Atlantique des États-Unis - voire beaucoup plus faible - dans les pays qui se sont refusés à la fausse facilité du confinement  : Japon, Corée du Sud, Singapour, Formose Japon, ou ici, en Europe du Nord, la Suède, saluée récemment par l’OMS comme un exemple et qui bénéficie désormais d’une immunité collective très élevée. Et ne parlons pas de tous nos voisins qui ont adopté un confinement relatif  : Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Autriche…

Maintenant avouons que le confinement n’a pas été rendu nécessaire en France, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni simplement en raison d’une mauvaise appréciation de la situation, d’un excès - autrement bien pardonnable - de zèle en application d’un principe de précaution mal compris, mais pour de nombreuses et très mauvaises raisons… Notamment le délabrement des systèmes de santé soumis au dogme couperet de la rentabilité comptable. Dans le contexte d’un démantèlement général du pays, morceau par morceau, à commencer par les services publics et les secteurs stratégiques de l’économie et de l’industrie, privatisés et/ou vendus à l’encan les uns après les autres. Dépeçage du pays en cours et en progression constante. N’est-il pas question de vendre une partie du mobilier de l’État et du patrimoine au profit d’une fondation privée – celle de Mme Macron - pour renflouer les caisses vidées par la crise ? Et qu’on se le dise, tout ceci ne relève pas d’un absurde fantasme complotiste. Il s’agit d’une vérité si évidente que beaucoup préfèrent ne pas la voir, ne pas s’en émouvoir et pire, regarder ailleurs. Ce qui, entre parenthèses, dessine les limites vite atteintes au XXIe siècle du régime démocratique tel que nous le connaissons.

Privatiser, libéraliser l’économie participe d’un projet soigneusement mûri et planifié – je vous renvoie à mon livre «  L’imposture  » publié en janvier 2018 - de déconstruction systématique de ce qui fut la Nation française. L’ennemi c’est la Nation et ceux qui la défendent, avec pour seul horizon l’Unification planétaire du Marché assortie d’une Gouvernance mondiale… laquelle a bien montré le bout de son nez à l’occasion de cette pandémie  : la dictature sanitaire qui s’annoncent – vaccination obligatoire pour tous  ? – et dont nous voyons actuellement les prémices, est un premier pas vers la tyrannie consensuelle de demain. Société globalisée où il sera interdit de ne pas se plier aux règlements sanitaires, au port du masque symbole de la soumission individuelle et nationale, à la distanciation qui atomise le corps social.

Chacun a pu constater qu’après avoir supprimé les frontières du pays – restées trop longtemps ouvertes pendant la crise – le gouvernement d’occupation mondialiste les a rétablies, mais cette fois à l’intérieur, avec l’interdiction de déplacement dans un rayon de plus de cent kilomètres à partir de son lieu de résidence. Cette fragmentation du pays est préparée à ce titre en vue d’intégrer de grandes régions euro-mondialisées sur le modèle des Lander allemand au sein d’une Union européenne de plus en plus intégrée et fédérale. La pseudo pandémie et le stress post-traumatique qui l’accompagne préludent à cette Europe du contrôle de masse au prétexte sanitaire, adossé à tout l’arsenal des restrictions de liberté et de déplacements nés avec le bienheureux covid  !

JB - Alors que l’épidémie de coronavirus est apparemment en train de s’éteindre ainsi que l’avait précisément annoncé le Pr. Didier Raoult, les rumeurs de départ du Premier ministre Gérard Philippe après les élections municipales du 28 juin se font plus insistantes néanmoins les masques deviennent quasi obligatoires dans l’espace public. Qu’en penser  ?

JMV - Avant que n’advienne la valse attendue des ministres – il faut impérativement appeler ceux qui se languissent sur les bancs de touche, renouveler les équipes et suggérer à M. Philippe d’enfin se consacrer à plein temps aux affaires particulières de sa bonne ville du Havre – nous avons eu la valse des masques… à contretemps  ! Au début de l’épidémie le port du masque était inutile… qui ne se souvient de l’inénarrable saynète de Mme Ndiaye, la porte-parole de la présidence  ? Mais à présent que l’épidémie s’achève, il faut le porter sans défaillir. Cela avec toute les conséquences grotesques ou dramatiques que cela ne manque pas d’engendrer…

Pour l’anecdote, en guise de parabole… Le 20 mai 2020, dans les Côtes d’Armor, devant un supermarché, un homme âgé trébuche, tombe à terre et ne parvient pas à se relever. Il est évidemment nanti d’un masque. Aussitôt un petit attroupement se forme autour de lui, mais personne n’entend le relever, gestes barrières obligent. Les pompiers arrivent enfin, las  ! la procédure ne prévoit pas de relever un vieil homme gisant au sol… Mis sur un brancard, il est dépêché aux urgences où il passera la journée… pour rien.

À Aubenas une femme s’interpose lorsque des passants s’en prennent à un homme non masqué. La police municipale intervient et embarque la susdite… Cris, empoignades, la scène est pénible – on la trouve facilement sur la toile – déjà par sa stupidité, en raison de la bêtise obtuse des pandores municipaux qui s’acharnent sur la malheureuse – en témoignent les images - et la traînent vers leur véhicule dont personne n’a eu ni l’idée ni le cran de dégonfler les pneus… Il est vrai que chacun est occupé à filmer avec son mobile, au point que nul ne songe à intervenir pour faire barrage à l’arbitraire administratif en marche… Lequel est très hautement révélateur de l’état d’abaissement moral de nos contemporains (au moins d’une majorité d’entre eux  : 66% dit-on, se déclarant en accord avec les restrictions apportées à la vie sociale !) et dans l’absolu, incapables de s’insoumettre lorsque cela est nécessaire en pratique et en morale.

Propos recueillis par Jérôme Bourbon

25 mai 2020

à propos de son dernier livre « Chroniques d’une pandémie »

«  Le retour aux sources  »

182 pages - 20 €

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