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Décapitation pour tous !

mercredi 21 octobre 2020

Ludovic Bertin est passé aux aveux ! Difficile de faire plus céfran que ce nom, non ? Pourtant l’individu n’a pas le profil de son étiquette. Il aurait plutôt une gueule de papier mâché. Nos modernes alchimistes administratifs font en effet - comme par magie - grâce à trois coups de tampons réglementaires, d’un allogène brut de décoffrage, un français de souche immémoriale. Miracle ! C’est néanmoins ignorer les atavismes, l’héritage génétique qui ne s’arrête évidemment pas à la pigmentation de la peau ou la texture des cheveux. Ainsi que l’on disait naguère, les chiens ne font pas des chats. Au reste nos grands penseurs de la modernité diront qu’un homme en vaut un autre, que nous sommes tous égaux (en dignité – ce qui resterait à démontrer !) et par conséquent, interchangeables.

Ludovic Bertin, l’assassin de Victorine, dix-huit ans (car son acte est certainement prémédité) est en effet un humain… mais pas tout à fait comme les autres, car lui se trouve nanti d’instincts plus à fleurs de peau que chez la majorité leucoderme… En proie en tout cas à des pulsions s’exprimant sans retenues apparentes [1]. Néanmoins certains diront que s’il est basané, c’est pur hasard, il aurait aussi bien pu être blanc comme craie et que sa noble physionomie ne mérite pas d’être exposée au pilori de l’opinion au risque d’une atroce récupération politique de la part de gens malintentionnés, racistes systémiques et en fin de compte nécessairement antisémites.

Pourtant ne pas voir qu’il existe des spécificités individuelles ou ethniques déterminant l’ethos collectif, phylogénétique (héréditaire) de tel ou tel groupe, c’est nier l’évidence. La psychologie ne peut d’ailleurs qu’être sociale (ainsi que l’avait énoncé Gustave Le Bon l’un des découvreurs de l’équivalence Matière/Énergie [2]) ; c’est lobotomiser la discipline en son essence et en faire (volontairement ou non) un instrument de falsification de la pensée et de la perception du monde des hommes. Au reste, à la différence de ce qu’en dit le brillant Zemmour, il ne suffit pas de s’habiller des oripeaux d’un nom et d’un prénom français, pour être pleinement assimilé et devenir un indigène parmi les indigènes (nous autres gens de la terre d’ici). En outre ce garçon ne répond vraiment pas à nos canons esthétiques, il serait même assez patibulaire, n’en déplaise à la cohorte des imbéciles pour lesquels tout le monde il est beau, il est gentil ! Un visage à ce point dérangeant (une belle gueule d’innocent) que la presse s’est évertuée autant que possible à ne pas dévoiler jusqu’à flouter après coup les rares photos accessibles… Pourquoi ? En cela la presse montre sa farouche volonté de tromper l’opinion et de fausser notre perception des faits les plus brutaux et des réalités les plus crues.

La victime et son prédateur
Une heure après sa publication sur le site “letribunaldunet.fr” la partie droite de l’image était floutée !

« D’après son entourage, ce voisin est évidemment au-dessus de tous soupçons »

La première relation du “meurtre de Victorine” commence de façon à nous égarer dans un labyrinthe de questions vaseuses et à nous embarquer sur de fausses pistes dans le but très clair d’évacuer l’enfant avec l’eau du bain et de dédramatiser autant que possible un crime sordide : « le mystère Ludovic B. [le nom est bien sûr, au début], petit délinquant et père de famille ordinaire ». Père de familleordinaire, la délinquance étant, à entendre le procureur de la République, quelque chose d’admis, relevant de la normalité sans autres incidences ou conséquences. Ajoutons « gérant d’une entreprise », en un mot un homme bien sous tous rapports… Quelques heures plus tard, au fil des dépêches « on » se mit à évoquer « l’acte impardonnable du jeune homme de 25 ans et papa d’un enfant de 6 mois », sous-entendu : il s’agit d’un dérapage sans doute accidentel ; comment un « papa » pourrait-il en effet se laisser aller à étrangler la jolie et appétissante voisine vivant à quelques centaines de mètres de là [3] ? Et puis ne s’agit-il pas d’un « jeune homme » autant dire qu’il pourrait s’agir de n’importe qui, vous, moi, votre fils ou votre neveu. L’effrayante fatalité nous guette tous et nous rend égaux devant l’accident ! Le « ça n’arrive pas qu’aux autres » prend ici tout son sens… au fond ne serions-nous pas tous potentiellement coupables [4] ? Donc ne nous hâtons pas de juger sur des critères moraux dépassés [5] et pire encore, en fonction d’appréciations souterrainement racialistes… ce que les valeurs républicaines réprouvent - voire punissent - au plus haut point.

Le portrait se précise… Le suspect n’est « connu de la justice [que] pour des affaires de stupéfiants » [Le Parisien], n’a pas été « condamné [qu’] à une dizaine de reprises pour des délits de droit commun » [6] et il ne consomme que [modérément] de la cocaïne. Le gendre et le mari idéal … « Bertin, né à Vénissieux en 1995, perd son père à l’âge de neuf ans. Il est l’avant-dernier d’une fratrie recomposée de 7 enfants et passe son enfance dans le village de Bonnefamille [le bien nommé !]. Ce jeune homme de 25 ans et papa d’un enfant de 6 mois, propriétaire d’une société de transports (bis repetita), affiche depuis plusieurs mois déjà une image plus ou moins rangée (!) sur les réseaux sociaux. Le jeune homme a [toutefois] un passé judiciaire très chargé, il s’adonnait notamment à des car-jackings et à des casses. Cela lui a valu des condamnations pour port d’arme, vol ou encore destruction. Mais son casier judiciaire ne se limite pas à cela car il a également commis des faits de violences ainsi que des délits routiers. En 2019, le tribunal de Lyon l’avait condamné pour des vols avec effraction commis dans l’Est-lyonnais, courant 2017 et 2018 ». Et cette chute grandiose : « Il n’a cependant pas été écroué » [7].

Lancinante litanie du bon « jeune homme » qui a fait une « grosse bêtise » (mais qui ne recommencera plus, juré, craché… nous avons ici le commencement d’un processus de blanchiment qui aboutit invariablement à une libération anticipée ). Nous pataugeons en l’occurrence, littéralement, de la part des médias, dans une pénible tentative d’euphémisation, de banalisation et de distanciation vis-à-vis du crime parce qu’au bout du compte ce sera la faute à pas de chance. La malheureuse n’eut pas dû se trouver là, au mauvais moment. In fine on tombe dans le néant de abstraction : il s’agit d’un fait divers comme il y en a des millions. Marche blanche et l’on efface l’ardoise. Dans deux ou trois ans le prévenu sera dehors prêt à renouveler ses exploits.

En attendant, toujours pour mieux noyer le poisson, détourner l’attention d’un crime ethnique, confessionnel peut-être, dans le contexte d’une formidable dynamique d’impunité, les autorités judiciaires nous font le coup des « motivations » : pourquoi, comment a-t-il fait cela ? Pour l’actuel environnement sociétal ne perdons pas de vue ces officiers de police extraits de leur véhicule et tirés comme des lapins à bout pourtant le 8 octobre à Herblay dans le Val-d’Oise (sept projectiles pas moins !) ; une semaine plus tard l’assaut au mortier pyrotechnique du commissariat de police de Champigny ; des policiers traînés à répétition par le véhicule de délinquants cherchant à échapper à un contrôle (une petite trentaine de policiers sont blessés chaque jour dans l’exercice de leurs fonctions) ; la parentèle d’un délinquant notoire, Adama Traoré, multirécidiviste et violeur homosexuel, réunie par milliers porte de Clichy sous les fenêtres du ministère de la Justice, conspuant et défiant les Institutions régaliennes de la République… qui en redemande ? Dans ces conditions, pourquoi voulez-vous qu’un voyou confirmé ne se croit pas autorisé à violenter blanchette (Victorine) jusqu’à ce que mort s’ensuive ? Là où il y a de la gêne il n’y a plus de jouir [8] !

Comme si les motifs ou mobiles de l’assassin avaient un quelconque intérêt ? Ne voyons là qu’une façon de divertir l’attention, de la détourner du fait brut, brutal, celui de la mort tragique d’une jeune femme qui avait la vie devant elle. Un seul fait compte, dans sa nudité, dans sa sauvage et féroce réalité : la mort, le meurtre. Il est indécent de parler ou de s’intéresser à autre chose sauf à chercher des voies utiles à relativiser puis exonérer le crime. Seuls les fait comptent, il n’y a pas à chercher ailleurs.

L’eau et l’huile ne peuvent se mélanger

S’assimiler à une culture, s’intégrer à un milieu social impliquent de se soucier a minima d’autrui. C’est aimer les mêmes choses que ceux qui vous entourent, partager, avoir en commun un vécu, des expériences avec des individus qui nous, qui me ressemblent et dont le monde intérieur est semblable au mien, aux nôtres. Pour ce faire nous disposons d’un vaste répertoire d’émotions et d’idées qui nous relient à nos semblables dans un rapport d’osmose existentielle [9].. Oui, nos semblables et non pas des dissemblables. Bien entendu nous pouvons parfois avoir beaucoup en commun (dans l’universalité du genre humain) avec l’étranger, parfois une même vision du monde, une même compréhension rationnelle des situations et des événements, mais cela n’est pas la règle, loin de là. Reste que pour ce qui est “des goûts et des couleurs” (base du relativisme, alors que le beau est parfaitement objectif de même que la vérité parfaitement opposable au mensonge) chacun voit midi à sa porte.

Ceci vaut aussi pour l’ordre moral : les cultures façonnent des schèmes comportementaux et psychiques variant d’un peuple à l’autre, parfois d’une région l’autre. Le partage harmonique des sentiments et des émotions – vibrer à l’unisson – est infiniment supérieur au trivial mode de vie qui serait le ciment de la vie dans nos démocraties et dont on nous rabat les oreilles… Comme si l’unité d’un pays - une idée inaccessible aux perruchex décerveléex qui s’égosillent dans les médias audiovisuels – se résumait aux seules habitudes vestimentaires, alimentaires ou des manières de table. Non les égorgeurs pratiquant le djihad de trottoir, ne mettent pas vraiment en cause notre « mode de vie », ils n’ont simplement pas et n’auront jamais la même idiosyncrasie (l’âme collective, prisme à travers lequel nous percevons le monde), ni la même conception de l’organisation du monde (weltanschauung). Mais tel n’est pas ici le lieu de s’étendre sur cette question. En raccourci, on ne mélange pas l’huile et l’eau autrement que dans une éphémère émulsion, et bien au-delà de l’islam, la plupart des allogènes ne seront jamais, quelle que soit leur proximité ou leur adhésion avec nous autres et resteront, au mieux, que des pièces rapportées.

La Nation versus l’islamisme décapiteur

Suite logique et prolongement des crimes ordinaires et quotidiens de minorités inassimilées parce qu’inassimilables. La France est en guerre contre le Covid dixit M. Macron (après avoir avalisé au ministère de l’Économie, la suppression de quelque cent-cinquante mille lits d’hôpital, politique adossée à un insondable mépris pour les chevilles ouvrières que sont les personnels paramédicaux), et depuis le 13 novembre 2015 et le carnage du Bataclan, en lutte contre l’islamisme décapiteur. Hier égorgeur de prêtre, aujourd’hui coupeur de tête, celle par exemple d’un infortuné agent de la Dés-Éducation nationale… Cette usine de formatage idéologique, tabernacle de la méthode globale, de l’apprentissage du sexe précoce, grand producteur industriel d’analphabètes diplômés. Un islam dévoyé et homicide qui en revient aux éternelles méthodes des sicaires, celle des tueurs de l’ombre [10], qui s’en est pris, un triste après-midi d’automne, à une brebis égarée de la laïcité pour tous… Ce noachisme sécularisé que souhaite Vincent Peillon ex ministre de l’Éducation nationale (juin 2012/avril 2014… un laps de temps suffisant pour faire de réels dégâts) en tant que religion pour la République.

Ne déclarait-il pas à ce propos : « Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature de la religion, de Dieu, du Christ et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie » [11]. Le pauvre garçon qui a payé de sa vie à ce credo avait encore la naïveté de confondre la chancre purulent qu’est Charlie hebdo (fer de lance contre la catholicité, et on aura du mal à trouver ce propos excessif !) avec l’exercice d’une authentique liberté de pensée et d’expression. Il est vrai que s’il eut déploré que la République sanctionne via la case prison la recherche en histoire des idées, en particulier celle relative à l’eschatologie messianique (nous parlons évidemment du prisonnier politique Hervé Ryssen), il n’eut risqué que de se faire saquer en deux temps trois mouvements. Le danger eut été bien moindre, celui de l’indignité assortie pour un temps d’une petite mort sociale. Que n’a-t-il choisi cette honorable voie ? Car oui, l’épistémologie des mythes constitutifs de nos imaginaires collectifs, est à présent considérée comme une contravention à une loi d’airain, laquelle d’un côté sanctifie le blasphème contre toutes les religions, de l’autre condamne sans recours ni secours l’usage de la raison critique… Descartes où es-tu ? Parce qu’adepte forcenée des pratiques masochistes, l’Église conciliaire en redemande et se fait d’abjection vertu ! L’opinion abreuvée d’œuvres d’art telles que « Piss Christ » ou « Golgota picnic » [12] ne peut plus souscrire à une foi qui ne se respecte plus elle-même ne se faisant plus respecter ! L’islam toujours conquérant, ne l’entend pas, lui, de cet oreille. Aussi le pire reste-t-il à venir…

Pour libérer la France de l’islam, il faut d’abord virer nos élites parasitaires

Plaignons très sincèrement la victime expiatoire (et tous ses proches) des crimes de la République (à commencer par l’idéologie mortelle de la société plurielle, de l’effacement des frontières et du pays déversoir et dépotoir pour toute l’écume du tiers-monde) parce que nous récoltons à présent ce que nous avons libéralement semé. Crimes et trahisons imputables à ceux, politiques et idéocrates, qui poussent à la roue pour nous conduire à la guerre interconfessionnelle (ou interethnique)… Voulant apparemment, à tout prix, que la France devienne le champ de bataille du grand Choc civilisationnel Orient versus Occident… confrontation qui n’existerait pas si nous ne l’avions créée !

Actuellement beaucoup de voix s’élèvent afin de « libérer la France de l’islam »… Mais n’eut-il pas été infiniment plus judicieux de ne pas commencer par l’installer dans nos murs ? En fait nous devrions nous libérer d’un islam rebaptisé islamisme pour les besoins de la cause, ce qui devient tout à trac particulièrement urgent avec l’éloignement grandissant d’un mythique « islam des lumières » et celui déculturé, imprégné de cette hérésie wahhabite qui désormais gangrène le pays ? Un corps de plus en plus étranger qui nous pourrit la vie et pire, nous incite à nous réfugier dans les jupes de ceux qui, justement, sont les responsables de cet état de fait dans un hexagone transformé en open bar, distributeur à gogo de subventions, d’allocs, d’aides et gratuités en tous genres. Or Libérer la France de l’islam implique de s’attaquer aux causes premières : à savoir commencer par dénoncer et dégager les élites corrompues, mondialistes, apatrides, déracinées et désaxées qui ont ouvert les portes de l’enfer migratoire et les maintiennent grandes ouvertes…

La submersion de la nation française et de l’Europe est un projet avoué, planifié depuis plusieurs décennies [13], soit une authentique conspiration à ciel ouvert, si visible que personne – ou si peu – n’ose la voir dans toute son ampleur et singulièrement sans la nommer dans les termes voulus. Le 13 novembre 2015 aurait dû être la goutte faisant déborder le vase, il n’en a rien été, tout a continué comme avant avec l’entrée de plus de 240.000 migrants légaux chaque année et presque autant d’illégaux… et plus de cent-vingt agressions à l’arme blanche chaque jour en France [14]. Oui 120 ! Les attaques meurtrières se multiplient – requalifiées à tous les coups en faits divers sauf si cela percute le cœur symbolique de la République et atteint ses vaches sacrées, l’École et Charlie – à telle enseigne que les autorités « s’inquiètent/eraient de la radicalisation des comportements » !

Et puis, pendant que la France accueille et accueille encore, les syndicats compradors font semblant de conduire d’âpres luttes pour l’emploi, ne faisant qu’accompagner et cautionner une politique de désindustrialisation à marche forcée et de submersion migratoire… L’on en voit le résultat : la France ayant chanté tout l’été et misé sur la manne pétrolière du tourisme, se retrouve bien démunie quand l’hiver covidesque rétablit les frontières et gèle les fleuves de visiteurs qui irriguaient nos commerces. Les crues du Nil asiatique se sont taries et le limon de devises n’est plus. Ajoutons que la crise sanitaire - fabriquée en grande partie - va permettre d’accélérer le grand remplacement des classes laborieuses, celles où se trouvent les plus de cinquante ans, ceci par des emplois largement subventionnés au profit des Jeunes alloctones… Reste que ça ne marchera pas parce que cette politique fait fi de la motivation à travailler c’est-à-dire à s’inscrire dans un ordre social contraignant. Mieux vaut dealer, cette pratique est assurée de l’impunité et ça rapporte gros !

Paris et Londres capitales des coupeurs de têtes

Pour ne pas conclure ce propos, il est bon de revenir sur la décapitation, un mode opératoire banalisé depuis belle lurette… Michael Adebolajo, 29 ans, et Michael Adebowale, 22 ans, deux nigérians chrétiens convertis à l’islam, décapitaient à Londres en pleine rue, le 22 mai 2013, le soldat Lee Rigby. Ayant méticuleusement prémédité leur crime, ils avaient acheté la veille de gros couteaux de cuisine vérifiant l’adage qu’un bon ouvrier a toujours de bons outils. Un acte de foi qui fit au moins un émule, un congolais, Brusthom Ziaman, 19 ans, membres de la secte des Muhajirun, qui voulut réitérer en 2015 cet exploit ; mais, après avoir poignardé de nouveau un soldat, il ne parvint pas à couper le col de sa victime. L’année suivante rebelote, cette fois dans le métro Londonien, en juin 2016 Muhaydin Mire, âgé de 30 ans né en Somalie, échoue lamentablement à son examen de passage de martyr méritant.

Les djihadistes de trottoir Michael Adebolajo et Michael Adebowale

Plus près de nous, présenté comme un « homme discret », un « bon voisin » et un « mari normal », Yassin Salhi, fiché S13 (sur un gradient de16), décapitait en juin 2015, à Saint-Quentin-Fallavier, son chef d’entreprise. Le 13 juin Magnaville (Yvelines) Larossi Abballa, trucide à leur domicile un commandant de police et sa compagne également fonctionnaire de police. Daech revendique l’action, l’assassin était parfaitement connu pour son radicalisme mais laissé en totale liberté ! Le 26 juillet à Saint-Etienne-de-Rouvray, Adel Kermiche égorgeait le père Hamel alors qu’il disait la messe… Un « mec normal » selon ses copains de quartier ! Le 1er octobre 2017, deux jeunes femmes sont tuées au couteau sur le parvis de la gare St Charles à Marseille par Ahmed Hanachi, Tunisien de 29 ans…

Le 25 septembre dernier, Zaheer Hassan Mahmoud en chaussures rouges et survêtement gris, passe devant le 6 de la rue Nicolas-Appert. Deux salariés de l’agence “Premières Lignes” sont en train de fumer. Il les dépasse puis, revenant sur ses pas, « Il s’attaque subitement à l’homme, puis à la femme, en leur assénant de nombreux coups, notamment à la tête, à l’aide d’un hachoir ». Les victimes n’ont survécu que grâce au ciel et la célérité de secours.

Questions sans réponses immédiates

Le vendredi 16 octobre, un Tchétchène âgé de 18 ans, né à Moscou, connu pour des antécédents de droit commun mais dont le casier judiciaire était resté vierge (!), inconnu des Services de sécurité pour ce qui est d’une éventuelle radicalisation, décapitait à Conflans-Sainte-Honorine, un professeur d’histoire et de géographie, Samuel Paty, qui s’était malencontreusement fait remarquer pour sa défense et illustration du magazine satirique Charlie hebdo. À 16 h 55 aussitôt après son crime, le tueur publiait la photo de la tête décapitée gisant sur la chaussée à proximité du trottoir. Une image accompagnée du commentaire suivant : « De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Marcon [sic], le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad, calme ses semblables avant qu’on ne vous inflige un dur châtiment ».

Pour Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers et surtout ancien Grand maître du Grand Orient de France (2000/2003), une obédience ultra progressiste, « l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine s’inscrit dans une stratégie de terreur éprouvée, mise en place par l’État islamique depuis 2015. Mais ici, plus que l’acte d’un tueur isolé destiné uniquement à semer la terreur, il s’agit d’un assassinat ciblé. La victime était ciblée. L’opérateur vivait à Evreux, il n’avait pas d’attache familiale à Conflans-Sainte-Honorine ». Et selon la ritournelle habituelle « n’était connu des services de police que pour des faits de petite délinquance » [15].

Retenons cette assertion : il se serait agi d’un assassinat ciblé et non pas d’un crime improvisé à la petite semaine. Fait d’autant plus troublant que ce vendredi 16 octobre, CNEWS diffusait un entretien enregistré un jour avant l’assassinat de Samuel Paty, entre l’ancien ministre de l’Éducation nationale (mais aussi de la Défense - en 1991 au moment de la Guerre du Golfe – puis de l’Intérieur) et le chroniqueur Éric Zemmour. Sur la vidéo maintenant diffusée sur la Toile, l’incrustation donnant la date de l’enregistrement a disparu et aussi, apparemment, un propos très surprenant de Chevènement relatif à « la décapitation d’enseignants » [16] !
La veille de l’enregistrement de ce face-à-face, le 14 octobre, Hicham Hamza, fondateur en 2008 du site Panamza, était convoqué par les services de police judicaire pour avoir rendu public une possible « préconnaissance des attentats de Paris de 2015 par Ariel Goldmann, dirigeant communautariste lié au Mossad… Je maintiens, dit-il, mes allégations basées alors sur la presse israélienne : des “officiels juifs” ont été avertis des attentats du 13 novembre. À l’avance ». Souvenons-nous des soupçons qui avaient pesé lors de l’effondrement des Tours jumelles…

Si une telle assertion se trouvait validée, alors oui, il faudrait peut-être envisager la possibilité d’une opération télécommandée (mais par qui ?), éventuellement sous faux-drapeau. Pour finir, si l’on veut paranoïaquer tout à loisir, comme certains d’ailleurs ne s’en privent pas, interrogeons-nous pour saisir par quelle voie et moyen ce Tchétchène a été informé des écarts pédagogiques de cet enseignant ? Comment un réfugié étranger a-t-il pu rédiger un SMS de revendication en plutôt bon Français (une rareté par les temps qui courent) et en si peu de temps [voir supra] ? Finalement de très mauvais esprits remarquent que cet « attentat terroriste » tombe pile poil la veille de la mise en place d’un couvre-feu excessivement impopulaire. On a déjà vu de telles conjonctions à l’occasion des grands rassemblements de Gilets Jaunes, ainsi l’attentat du marché de Noël de Strasbourg le 11 décembre 2018, et tant d’autres faits plus étranges les uns que les autres. « Faire bloc » nous demande le chef de l’État, oui mais tout à la fois contre le terrorisme rampant et contre un régime qui a créé, encouragé le développement d’une telle situation et de tous les drames et tragédies qui immanquablement s’ensuivront.

18 octobre 202

Notes

[1Évidemment ce triste personnage n’a pas l’apanage des bas instincts, de ceux qui se donnent notamment libre cours dans les périodes d’anarchie sociale, mais pas dans la vie courante… telle la « Libération », orgie de sang et de meurtres révolutionnaires au prétexte d’antifascisme. Lire « L’épuration ou la fin d’un monde » Pierre Gillieht 2020 - Auda Isarn éditeur.

[2« L’évolution de la matière » 1905 - Gustave Le bon 1841-1931.

[3leparisien14oct20

[4La culpabilisation vient de loin ainsi le film « Nous sommes tous des assassins » d’André Cayatte (1952) montre combien il est difficile d’échapper aux circonstances. Pourtant, ontologiquement, l’homme peut choisir de céder ou non à telle ou telle détermination, et c’est là l’essence même de sa liberté, de Friedrich Hegel à Jean-Paul Sartre.

[5Marxisme et psychanalyse sont passés par là pour nous dire que le meurtrier est fondamentalement une victime de l’injustice sociale, de la lutte des classes, de bourgeoisie et de la famille patriarcales haïes sans complexe pour cette dernière depuis André Gide (pour la dimension pédomaniaque lgbétiste).

[6Paris Match

[7letribunaldunet.fr16oct20

[8« Vivre sans temps mort et jouir sans entrave » programme de l’Internationale situationniste, Strasbourg 1967.

[9http://aristidebis.blogspot.com/202... - Résoudre ce mystère (le fétichisme pictural de Picasso à Bacon par exemple), nous mènerait peut-être à mieux comprendre la soumission massive à la religion du Covid et aux ressorts cachés de la servitude volontaire chez les Gaulois réputés réfractaires

[10Nous aurons la charité de ne pas égrener la généalogie des terroristes qui de Jérusalem au Colonel Fabien se glorifient, sous couvert de résistance, à tuer dans le dos un ennemi désarmé.

[11En décembre 2013, l’UMP Luc Chatel et son acolyte le socialiste Vincent Peillon introduisait subrepticement la théorie du « genre » à l’École… théorie « qui n’existe pas » selon Mme Belkacem successeur de M. Peillon rue de Grenelle (avec Benoît Hamon dans l’entre deux). Son projet était d’ores et déjà parfaitement clair : « On a fait la révolution politique, mais pas la révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le moral et le spirituel à l’Église catholique… Il faut inventer une religion républicaine qui doit accompagner la révolution matérielle, mais qui est la révolution spirituelle, c’est la laïcité. Et c’est pour ça d’ailleurs qu’on a pu parler au début du XXe siècle, de foi laïque, de religion laïque, et que la laïcité voulait être la création d’un esprit public, d’une morale laïque » in « La Révolution française n’est pas terminée » (2008). On sait que cette religion est pour cet individu une simple transposition de la cabale juive (V. « Une religion pour la République… » 2011). « Les dieux des autres peuples sont des fantômes, des idoles et des démons » Deutéronome 32/17. Ce 18 oct. 2020 commentant sur France culture l’odieux crime de Conflans-Sainte-Honorine, M. Peillon illustrait les progrès de la laïcité par l’enseignement à l’école (pendant son ministère) de la Shoah ! La mémoire de l’holocauste serait-elle à ce titre l’un des marqueurs du républicanisme ou mieux serait-ce la religion finale qu’il conviendrait d’embrasser ?

[12« Piss Christ », crucifix immergé dans un bocal pisse, photographie (1987) de l’artiste américain Andres Serrano. « Golgota picnic » pièce de théâtre de l’Argentin Rodrigo García (2011), sur scène un portrait géant du Christ est bombardé d’excréments.

[13Notamment depuis la politique du fat Valery Giscard d’Estaing… dont l’aïeul supposé fut décapité par ordre du roi lors des Grands jours d’Auvergne de 1665/1666. V. Esprit Fléchier « Mémoires… ».

[14lefigaro.fr16fev20

[15marianne.net17oct20

[16Il parle explicitement de « prendre les mesures pour ne pas que nos professeurs soient décapités ». Propos effacé de la vidéo publiée par la suite : https://www.youtube.com/watch?v=KN5... Vidéo déjà supprimée sur la Toile.

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