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Riposte du lobby pharmaceutique avec un nouveau médicament contre le Covid

dimanche 25 juillet 2021

La fin de la vaccination se profile avec la dictature du Pass Sanitaire.
Le lobby pharmaceutique dispose d’un nouvel atout avec un futur médicament contre le Covid. Cela s’appelle un bio-médicament, qui vise à être la nouvelle médecine tout en étant encore plus rentable, puisque ces nouveaux traitements coûtent 100 fois plus cher que les médicaments génériques.

Si cela doit nous rassurer de ne pas se faire injecter des protéines lipidiques dangereuses, il n’en reste pas moins que les nouveaux médicaments n’en sont pas moins dangereux.
Lorsque Macron et Edouard Philippe ont reçu en grande pompe le lobby pharmaceutique du Dolder Club à Paris en juillet 2018, il est apparu que la France sous l’impulsion de l’Europe et de Manuel Valls, ancien premier ministre de Hollande, a pris une nouvelle politique de soin.
Cela s’appelle France Génomique 2025, pilotée par le groupe Aviesan de Yves Levy, époux de l’ancienne ministre de la santé Agnes Buzyn.

Les Médicaments de thérapie innovante (MIT)

  • « Nous profitons de ce CSIS pour lancer un nouveau fonds de capital-risque à destination des entreprises de santé, Innobio II, avec l’appui de Bpifrance et de Sanofi. Nous redynamisons également le fonds FABS. A eux seuls, ces deux fonds permettent de faire levier sur plus de 2 milliards d’euros d’investissements dans le secteur de la santé. »
  • Ces médicaments complexes, qui peuvent inclure des organismes génétiquement modifiés et des dérivés de cellules, donnent un sens très concret à la notion de « médecine personnalisée »
  • Pour favoriser le développement des MTI, nous allons simplifier et réduire les délais de production et d’industrialisation, d’ici janvier 2019 avec une logique simple de fast track. Ces nouvelles thérapies, nous les accueillons donc à bras ouverts.
  • Je sais que cette réforme est très attendue. Je sais qu’Agnès BUZYN, la ministre de la santé, y est attachée.

Discours d’Edouard Philippe devant le Conseil Stratégique des Industries de Santé du 10 juillet 2018. https://www.geopolintel.fr/article2...

Pourquoi Bill Gates est il « très excité » par la promesse des anticorps monoclonaux pour le COVID-19 ?
"Nous devrions commencer à avoir des anticorps monoclonaux,
c’est la thérapie dont je suis le plus enthousiaste.« Bill Gates 2020 »Les anticorps monoclonaux sont l’un des traitements les plus prometteurs dont nous disposons pour le COVID-19, grâce en grande partie à la R&D de scientifiques canadiens. Grâce à leur générosité, des personnes du monde entier auront accès à ce traitement qui peut sauver des vies." https://twitter.com/billgates/statu...

Santé. Roche rend public le brevet de son médicament contre le Covid-19

L’OMS avait recommandé mardi 6 juillet l’usage du tocilizumab contre les formes sévères du Covid-19. Développé par le laboratoire suisse, ce principe actif est utilisé depuis 2009 contre les maladies rhumatologiques.

“Une décision exceptionnelle”, souffle Le Temps le 7 juillet. Le quotidien suisse révèle que le laboratoire suisse Roche a décidé d’inscrire le brevet de son médicament Actemra/RoActemra dans le domaine public dans les pays à revenus faibles et intermédiaires.

Cette décision intervient au lendemain de la recommandation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’utiliser le tocilizumab, le principe actif de l’Actemra/RoActemra, dans le traitement des formes sévères du Covid-19. L’usage de ce médicament, initialement prescrit contre la polyarthrite rhumatoïde, avait montré une efficacité chez des patients hospitalisés.

Dans un communiqué adressé au journal, la société aurait fait savoir qu’elle rendrait le médicament disponible aussi rapidement et largement que possible.

Un médicament au prix onéreux

À la suite de la décision de l’OMS, Médecins sans frontières avait souligné le coût important du traitement du géant pharmaceutique bâlois, dont le prix est en Suisse de 900 francs (un peu plus de 800 euros) pour une dose de 400 mg. L’association avait sommé le géant pharmaceutique de réduire ses tarifs ou de procéder à un transfert de technologie à d’autres fabricants, précise Le Temps.

La décision de partager son brevet et son savoir-faire s’inscrit largement dans le débat en cours au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), rappelle le journal. Une motion soutenue par une centaine de pays réclame depuis octobre 2020 la levée des brevets des produits médicaux de lutte contre le Covid-19.

Source

Le tocilizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui bloque l’action des récepteurs de l’interleukine. Il est utilisé pour son action immunosuppressive dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PAR).

[Covid 19] Les trois points clés du candidat médicament pour lequel Xenothera a levé 7,8 millions d’euros

3 – Des anticorps animaux « glyco-humanisés »

Cependant le passage des anticorps animaux, dits hétérologues, à l’homme n’est pas une chose aisée, ce qui jusqu’à présent limite leur usage. « Ce transfert est généralement mal toléré par l’organisme humain. Il provoque une réaction bien connue – la maladie sérique – qui particulièrement invalidante ». Celle-ci provoque de fortes fièvres et paralyse les articulations, notamment la mâchoire. La technologie de Xenothera consiste à modifier génétiquement des animaux donneurs pour leur faire produire des anticorps qui ne seront pas reconnus comme étrangers par le corps humains, et donc mieux acceptés.

Pour y parvenir, la société utilise l’ingénierie génétique pour modifier la manière dont l’animal intègre certaines molécules aux anticorps. « Un anticorps est une glycoprotéine, constituée d’une protéine, d’acides aminés et de sucres, les hydrates de carbone. Nous savons que ce sont surtout ces sucres qui posent problème lors de l’administration chez l’homme, car ce dernier possède dans son plasma une quantité d’anticorps naturels contre ces sucres. Ils s’accrochent aux immunoglobulines d’origine animale et provoquent des maladies ».

Grâce à des ciseaux génétiques de type Crispr-Cas9, Xenothera a inactivé deux gènes de la famille des glycosyltransférases chez les animaux donneurs : les enzymes cytidine monophosphate N-acétyl hydroxylase (CMAH) et alpha 1,3 galactosyltransferase (GGT1). Ces deux gènes sont présents chez les animaux, mais pas chez l’homme. Une lignée de cochons a ainsi été transformée pour produire des anticorps dont la glycolisation est similaire à celle de l’homme au niveau des immunoglobulines.

« Ces anticorps sont dits « glyco-humanisés », ce qui nous permet d’utiliser directement les anticorps polyclonaux produit par les animaux, chez les patients atteints par le covid-19 », conclut Bernard Vanhove.

Les médicaments de thérapie innovante (MTI, ATMP)

Les quatre types de médicaments de thérapie innovante (MTI, ATMP)

Quatre types de MTI sont définis par les textes européens.
Les médicaments de « thérapie génique »

Un médicament de thérapie génique est un médicament biologique.
Ses caractéristiques sont les suivantes :

a) sa substance active contient ou constitue un acide nucléique recombinant administré à des personnes en vue de réguler, de réparer, de remplacer, d’ajouter ou de supprimer une séquence génétique
Et
b) son effet thérapeutique, prophylactique ou diagnostique dépend directement de la séquence d’acide nucléique recombinant qu’il contient ou du produit de l’expression génétique de cette séquence.

les deux conditions a) et b) doivent être réunies pour que la définition d’un médicament de thérapie génique s’applique.
les vaccins contre les agents infectieux transmissibles (définition initiale du vaccin) sont exclus de cette définition et donc de ce règlement.

Remarque
Le terme vaccin ne doit pas être employé pour les approches abusivement dites « vaccin thérapeutique » comme les « vaccins anti-cancer ou anti Alzheimer »… ces produits sont des médicaments immunothérapeutiques.

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