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La restriction du droit à l’avortement aux États-Unis affole les mondialistes

dimanche 26 juin 2022

La Cour Suprême des Etats Unis révoque le droit à l’avortement au niveau fédéral.
Les Etats sont désormais libres de passer leurs propres lois maintenant que l’arrêt Roe v Wade qui datait de 1973 est enterré.
C’est surtout un symbole de la reprise du pouvoir par Donad Trump qui en avait fait un de ses objectifs de campagne en 2016 face à Hillary Clinton.
Les interruptions volontaires de grossesse sont légales, mais dépendent des Etats et de la législation qu’ils souhaitent adopter.
Cette règlementation ne s’impose plus à l’ensemble du pays, c’est au libre choix des législateurs.

Jacques Attali :
« L’hypothèse d’un retour de Trump dans le bureau ovale est aujourd’hui plus que vraisemblable : le président Biden est profondément impopulaire. Les démocrates vont perdre les élections intermédiaires de novembre prochain. Le parti républicain est totalement entre les mains de Donald Trump. Il choisit déjà les candidats républicains aux divers postes de gouverneurs ou de sénateurs et il confie volontiers à ses plus récents visiteurs privés qu’il sera candidat en 2024. »

« Trump président en 2025 serait très différent de qu’il a été la première fois : il aurait tout pouvoir sur les deux chambres de l’exécutif, sur la Cour Suprême et sur l’essentiel des médias ; et rien ne dit qu’il acceptera alors que ce deuxième mandat soit le dernier. »

Ce scénario risque de voir l’Europe, dernier bastion mondialiste, isolé avec la peur d’un changement de mentalité de la population.

Jamais nous n’aurions pu croire que cette restriction du droit à l’avortement puisse bouleverser l’esprit des Macron Trudeau et Von Der Leyden.
Cette panique est palpable dans les politiques anti natalité proposée par l’ONU et la banque mondiale depuis la réunion de Rome en 1974.

Le contrôle des naissances c’est la clef de compréhension du système mondialiste qui n’a eu de cesse de faire baisser la natalité.
L’Afrique est un casse tête, la baisse de la mortalité infantile prévoit pour 2050 une population de 2 milliards d’habitants.
Même si dès 1969 le programme de dépopulation de John D. Rockefeller prévoyait de mettre des produits contraceptif dans l’alimentation.

Projet Depop : NYT « Une substance stérilisante dans la nourriture à l’étude ».

Un article de fond du New York Times du 4 novembre 1969, rédigé par Gladwin Hill, demandait que des produits chimiques de stérilisation soient ajoutés à l’approvisionnement alimentaire afin d’atteindre les objectifs mondialistes de dépopulation humaine. Cet article, intitulé « A Sterility Drug in Food is Hinted », était accompagné de la mention « Biologist Stresses Need to Curb Population Growth ».
« Un biologiste souligne la nécessité de freiner la croissance démographique »
https://timesmachine.nytimes.com/ti...

National Security Study Memorandum 200 NSSM200 a été retravaillée et adoptée comme politique officielle des États-Unis par le biais de la NSDM 314 par le président Gerald Ford le 26 novembre 1975. Elle a été initialement classifiée pendant plus d’une décennie mais a été obtenue par des chercheurs au début des années 1990. Le mémorandum et les politiques subséquentes élaborées à partir du rapport ont été observés comme un moyen pour les États-Unis d’utiliser le contrôle de la population humaine afin de limiter le pouvoir politique des nations non développées, d’assurer l’extraction facile des ressources naturelles étrangères, d’empêcher la naissance de jeunes individus anti-establishment et de protéger les entreprises américaines à l’étranger de l’interférence des nations cherchant à soutenir leur population croissante.

En conséquence, la NSSM200 a été rédigée principalement par Philander Claxton et a conclu que le contrôle de la population mondiale était nécessaire pour protéger les intérêts économiques et militaires des États-Unis.

Tactiques de contrôle et de réduction de la population.
L’avortement comme stratégie géopolitique est mentionné plusieurs dizaines de fois dans le rapport avec des implications suggestives : "Aucun pays n’a réduit sa croissance démographique sans recourir à l’avortement.... dans les conditions des pays en développement les méthodes de prévoyance non seulement ne sont souvent pas disponibles mais échouent souvent en raison de l’ignorance, du manque de préparation, de la mauvaise utilisation et de la non-utilisation. En raison de ces dernières conditions, un nombre croissant de femmes dans le monde en développement ont recours à l’avortement.....

https://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PCAA...

Le Pentagone a annoncé qu’il refuserait de reconnaître toute loi sur l’avortement découlant de la décision de la Cour suprême selon laquelle la Constitution américaine ne garantit pas le droit à l’avortement.

Jane Roe, l’icône féministe devenue égérie anti-avortement

Par Adrien Jaulmes

GRAND RÉCIT - Icône des activistes pro-avortement, Jane Roe avait mis ensuite sa notoriété au service du camp opposé à l’arrêt « Roe v. Wade » . Elle a participé à des événements officiels au Sénat, et faisait du lobbying au Congrès, pour condamner l’avortement à la fureur des féministes.

Jane Roe n’a jamais avorté. La femme enceinte qui avait porté plainte sous ce pseudonyme en mai 1970 contre la loi du Texas qui interdisait l’avortement, a attendu trois ans la décision de la justice américaine. Lorsqu’en janvier 1973 la Cour suprême tranche l’affaire Roe contre Wade en considérant que le droit à l’avortement « sans ingérence de l’État » est garanti par la Constitution au nom de la protection de la vie privée, elle a déjà accouché depuis longtemps d’une petite fille, placée dans une famille d’adoption.

Le pseudonyme de Jane Roe, associé à celui du procureur du Texas Henry Wade, est devenu le symbole de cette décision historique qui continue cinquante ans plus tard de diviser l’Amérique. Alors que la Cour suprême est sur le point de remettre en question la constitutionnalité du droit à l’avortement, la véritable Jane Roe a été largement oubliée.

France : vers une proposition de loi pour inscrire l’IVG dans la Constitution

Le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale déposera une proposition de loi constitutionnelle visant à sanctuariser le droit à l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), a annoncé samedi sa cheffe de file à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé. La cheffe des députés LFI a fait une déclaration dans le même sens dès vendredi soir.

La cheffe du groupe Renaissance (ex-LREM) à l’Assemblée, Aurore Bergé, a annoncé, samedi 25 juin, le dépôt d’une proposition de loi pour inscrire « le respect de l’IVG dans notre Constitution », après la décision historique de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer ce droit. À gauche, la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, avait elle aussi évoqué un tel texte.

Au-delà des États-Unis, cette décision est « catastrophique pour les femmes dans le monde : vous avez une femme qui meurt toutes les 9 minutes parce qu’un avortement a été mal pratiqué, de manière non sécurisée », a souligné sur France Inter Aurore Bergé.

« Cela appelle aussi à ce que nous prenions en France des dispositions pour qu’on ne puisse pas avoir demain des revirements qui pourraient exister. C’est la raison pour laquelle, dès aujourd’hui, avec mon groupe nous allons déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l’IVG dans notre Constitution », a ajouté l’élue des Yvelines, une ex-LR à l’engagement féministe et désormais la nouvelle présidente du groupe majoritaire à l’Assemblée.

🔴"En France, nous garantissons et faisons progresser les droits des femmes. Nous les sanctuarisons.

Dès aujourd’hui, avec mon groupe Renaissance, nous déposons une proposition de loi constitutionnelle pour protéger l’accès à l’IVG." @franceinter #mybodymychoice #RoeVsWade pic.twitter.com/W2WKm2hidR
— Aurore Bergé (@auroreberge) June 25, 2022

« Les droits des femmes sont toujours des droits qui sont fragiles »

Elle avait notamment vivement défendu l’allongement en France du délai légal de l’IVG, voté à la fin de la précédente législature. Craint-elle une remise en cause en France ? « Malheureusement, rien n’est impossible et les droits des femmes sont toujours des droits qui sont fragiles et qui sont régulièrement remis en cause », a répondu Aurore Bergé.

Pointant les nouveaux députés RN, « des opposants farouches à l’accès des femmes à l’IVG », elle a jugé qu’il ne fallait « prendre aucun risque en la matière et donc sécuriser (le droit à l’IVG) en l’inscrivant dans le marbre de notre Constitution ».

Le FN (devenu RN) a été pendant longtemps radicalement anti-avortement. En 2011, Marine Le Pen avait redit son souhait de dérembourser l’IVG, puis prôné le statu quo sur le sujet, en se présentant comme la première défenseure des droits des femmes.

La patronne des députés LREM a insisté : « On ne change pas la Constitution comme on change la loi » donc « c’est une garantie qu’on doit donner aux femmes ». Elle estime que la mesure sera « largement partagée sur les bancs de l’Assemblée nationale et du Sénat ». Sa proposition de loi, transmise à l’AFP, stipule que « nul ne peut être privé du droit à l’interruption volontaire de grossesse ».
« L’avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes »

Vendredi soir, la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, avait annoncé aussi qu’elle proposerait dès lundi à l’alliance de gauche Nupes « de déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution » française.

La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a enterré vendredi un arrêt qui, depuis près d’un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter mais n’avait jamais été accepté par la droite religieuse. Dans la foulée de la décision, plusieurs États américains ont déjà annoncé prendre des mesures pour interdire les interruptions volontaires de grossesse sur leur territoire.

En France, la décision a fait réagir de nombreux responsables politiques, de la gauche à la droite. Emmanuel Macron a regretté la « remise en cause » des libertés des femmes, soulignant que « l’avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes ».

En 2019, les députés de gauche avaient, à l’initiative du socialiste Luc Carvounas, déposé une telle proposition de loi constitutionnelle, mais qui n’avait pas été inscrite à l’ordre du jour.

En juillet 2018, des députés d’opposition avaient par amendement cherché à inscrire le droit à la contraception et à l’avortement dans le préambule de la Constitution, mais majorité et gouvernement s’étaient prononcés contre, jugeant ces droits suffisamment garantis.

Reste à voir comment le nouveau texte sociétal pourrait cheminer, alors que l’urgence est aux mesures de pouvoir d’achat et qu’Emmanuel Macron, qui a perdu la majorité absolue à l’Assemblée, cherche à « bâtir des compromis » avec ses opposants.

Une révision constitutionnelle nécessite l’adoption du même texte par Assemblée et Sénat, puis un vote à une majorité des 3/5es des suffrages exprimés du Parlement en Congrès. L’autre option est le référendum, mais seulement après le vote conforme par les deux assemblées.
France 24

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