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La bulle financière des énergies « vertes » va bientôt exploser

mercredi 26 octobre 2022

Une bulle financière est une valorisation très importante d’une matière première ou d’un système économique, elle fait grimper artificiellement une valeur.

En ce qui concerne les énergies dîtes vertes comme l’éolien, les panneaux photovoltaïques et les voitures électriques, le processus s’est décidé à la Banque des règlements internationaux (BRI).

Moins connu que le forum de Davos, mais plus important, le Jackson Hole Global Forum s’est réuni le 21 juin 2021 pour comparer les défis actuels et les opportunités potentielles pour les communautés charbonnières américaines et les régions similaires du monde entier, afin de générer des solutions climatiques et de nouveaux modèles de croissance économique.
La Banque des règlements internationaux BRI a crée un fond « green bonds » destiné aux banques centrales.
L’institution de Bâle a crée un fond ouvert spécialisé dans les obligations vertes « afin de répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat » de ces institutions.

Toute bulle éclate par la faillite de ceux qui ont cru pouvoir gagner de l’argent dans ce système. EDP, l’électricien portugais a perdu près de 3 milliards, en raison de ses opérations massives à base de subventions. Tant que l’activité est maintenue avec les subventions de l’Etat les spéculateurs s’en mettent plein les poches.
L’Espagne a connu également de graves perturbations qui ont entrainé la ruine de milliers d’épargnants dans le secteur des énergies renouvelables. On estime qu’en Angleterre l’électricité laisse un gouffre de 200 milliards.
La France a emprunté 7 milliards d’euros en obligations vertes en 2017.
La Commission européenne autorise un plafonnement du tarif du gaz, dont le prix s’envole avec la guerre en Ukraine, augmentant aussi celui de l’électricité. Le gaz représente entre 20 % et 30 % de la production électrique.

La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l’UE relatives aux aides d’État, une mesure espagnole et portugaise d’un montant de 8,4 milliards d’euros qui vise à réduire les prix de gros de l’électricité sur le marché ibérique (MIBEL) en abaissant les coûts des intrants utilisés dans les centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles. La mesure a été autorisée sur la base de l’article 107, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (le « TFUE »).

L’électricité en Europe fonctionne sur le même modèle que la bourse. Les fournisseurs achètent donc de l’énergie sur le marché européen de l’énergie, pour ensuite la revendre à leurs clients. Un mauvais investissement, une mauvaise gestion ou un mauvais placement peuvent se révéler dramatiques. C’est ainsi qu’en octobre, EDF Trading perdait plus de 400 millions d’)euros en raison de spéculations hasardeuses sur le marché européen de l’énergie. (monpetitforfait.com)

Selon la Climate Bond Initiative, le marché des obligations vertes – c’est-à-dire des obligations dont le produit de l’émission est utilisé exclusivement pour financer ou refinancer, partiellement ou en totalité, les projets verts nouveaux et/ou en cours1 – représentait environ 1 600 milliards de dollars en 2021, l’Europe comptant pour 50 % des émissions et les États 15 %. Les obligations vertes souveraines doivent répondre à une double exigence environnementale – en portant les engagements des États émetteurs à financer des dépenses vertes – et financière – en assurant les meilleures conditions de financement pour les États et pour les contribuables.

Les obligations vertes sont des titres de dettes pour ruiner les Etats, les entreprises et les populations.

La BCE va utiliser son portefeuille de fonds propres pour investir dans le fonds d’obligations vertes libellées en euro de la BRI
Le fonds de la BRI investit dans des projets liés à la production d’énergie renouvelable et à l’efficacité énergétique.
Cette démarche marque la contribution de la BCE aux objectifs environnementaux et aux objectifs de l’UE en matière de climat

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé d’utiliser une partie de son portefeuille de fonds propres afin d’investir dans le fonds d’investissement en obligations vertes libellées en euro (EUR BISIP G2) mis en place par la Banque des règlements internationaux (BRI) pour les banques centrales. Par cet investissement, la BCE contribue, dans le cadre de son mandat, aux efforts menés à l’échelle mondiale afin de promouvoir les objectifs environnementaux –y compris les objectifs de l’UE en matière de climat–et de lutter contre le changement climatique. Le fonds d’obligations vertes de la BRI investit dans des projets liés à la production d’énergie renouvelable, à l’efficacité énergétique et dans d’autres projets respectueux de l’environnement.

Cet investissement dans le fonds EUR BISIP G2 s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’investissements responsables et durables de la BCE, qui a pour objectif d’accroître la part de titres verts dans son portefeuille de fonds propres. Cet investissement complète les achats directs d’obligations vertes sur les marchés secondaires. La BCE détient déjà des obligations vertes à hauteur de 3,5% de son portefeuille de fonds propres, soit une valeur de marché totale de 20,8milliards d’euros. La BCE prévoit d’augmenter cette part au cours des prochaines années.

Le fonds EUR BISIP G2 fait partie de l’initiative de la BRI relative aux fonds d’obligations vertes, qui aide les banques centrales à intégrer les objectifs de durabilité environnementale dans la gestion de leurs réserves et de leurs fonds propres. En septembre2019, la BRI a lancé un fonds d’obligations vertes libellées en dollar américain dans le cadre de cette même initiative.

La BCE prend également des mesures afin d’accroître les investissements durables et responsables dans le fonds de pension de son personnel. En2020, l’ensemble des indices boursiers de référence traditionnels répliqués par ce fond de pension ont été remplacés par des équivalents à bas carbone, ce qui a considérablement réduit l’empreinte carbone du fonds actions. La BCE explore la possibilité d’étendre l’utilisation d’indices de référence à faible intensité de carbone aux catégories d’actifs à revenu fixe de son fonds de pension.

La BCE est membre du Réseau pour le verdissement du système financier (Network for Greening the Financial System, NGFS), le réseau international de banques centrales, de superviseurs et d’organisations internationales pour la promotion de la responsabilité environnementale dans le secteur financier.

Notes :

  • Le portefeuille de fonds propres de la BCE se compose de son capital libéré, de son fonds de réserve générale et de la provision pour risques financiers.
  • Le fond de pension du personnel de la BCE fait l’objet d’une gestion passive par deux gestionnaires d’actifs extérieurs. Il poursuit une politique générale d’investissement responsable et durable, fondée sur des directives d’exclusion sélective et de vote par procuration qui intègrent des normes environnementales, sociales et de gouvernance.
    Pour de plus amples informations, veuillez consulter le communiqué de presse BRI concernant le lancement du fonds EUR BISIP G2 https://www.bis.org/press/p210125.htm

Crise énergétique au Portugal : un premier fournisseur d’électricité ferme définitivement

Marc Martin - Portugal 12 octobre 2021

Le Portugal n’est pas épargné par la crise énergétique qui touche l’ensemble des pays européens et particulièrement ceux du sud. Face à l’explosion des prix de l’énergie, le Portugal enregistre sa première “victime”, avec la fermeture définitive du fournisseur d’électricité Hen-Serviços Energéticos. Cette faillite est la première d’une longue série à venir.

Après la crise sanitaire, la crise énergétique : voici la première disparition d’un fournisseur d’électricité au Portugal. HEN-Serviços Energéticos « a cessé d’avoir les conditions pour poursuivre son activité », de sorte que les clients respectifs seront inclus dans le marché réglementé, informe l’Autorité de régulation des services énergétiques (ERSE), dans un communiqué.

Selon la note envoyée par l’ERSE aux rédactions, HEN – Serviços Energéticos n’est plus en mesure d’assurer l’approvisionnement de ses clients « en raison du non-respect des obligations découlant de ses opérations sur le marché de l’électricité ». L’explosion des prix de l’énergie fait que ce fournisseur vendait à perte, et ne peut donc plus continuer son activité. Cela signifie également que d’autres fournisseurs devraient également mettre la clé sous la porte.

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