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Le grand complot contre l’Occident

Léon Camus

mercredi 18 mars 2015

Tant qu’à être conspirationniste soyons-le jusqu’au bout avant que cela ne soit tout à fait interdit par une loi défenderesse de la liberté d’expression à l’absolu. Il n’est d’ailleurs pas bien sorcier d’être un complotiste chevronné. Il suffit de regarder autour de soi, le complot, contrairement à ce l’on croit, ne s’ourdit pas toujours au fond d’une cave ou dans les loges fraternelles. Ceux qui bavassent en ces lieux sont tout au plus des figurants, de hommes de pailles, au mieux chargés de diffuser la bonne parole et des mots d’ordre dont eux-mêmes ne perçoivent que rarement le sens ou la finalité dernière. La plupart de ces initiés ne sont au mieux que les zélotes – les agents propagandistes – d’une veille religion messianiste habillée au fil des âges de noms divers mais dont l’invariance quant aux dogmes et aux méthodes est frappante. Hier, en novembre 1921, au moment où démarre la grande famine qui va toucher vingt millions de moujiks et faire un million et demi de cadavres [1], dans un discours fameux, Lénine devant le terrible et sanglant échec du communisme, faisait machine arrière et instituait la NEP (Nouvelle économie politique). Une perestroïka avant la lettre dont la nature – la nationalisation des banques en moins – ressemblait à s’y méprendre à la social-démocratie actuelle, aussi teintée soit-elle de libéralisme économique. Il s’agit toujours d’étatiser les enfants transformés en veaux de batterie, de tondre les bourges, de pressurer les classes laborieuses du haut en bas, et de favoriser la domination d’une insolente oligarchie politique, médiatique et financière. Les grands espoirs dont on gave le bon peuple ne servant qu’à justifier les brigandages et les pillages. Des rapines aujourd’hui certes, pour l’heure, encore couvertes des oripeaux de la légalité républicaine… Mais cela ne change rien sur le fond.

Le baratin idéologique, masque d’une effroyable réalité

C’est donc à tort que l’on verrait dans ce complot millénaire autre chose qu’une âpre lutte pour le monopole des places au soleil. Lutte pour le droit aux repues franches et non pour la défense du labeur, des ouvriers et paysans. Derrière l’apparent combat contre l’injustice sociale, pour l’égalité économique ou des chances, se cache tout autre chose qui ne se limite pas à la seule puissance de l’argent… lequel n’est pas un but en soi, mais un moyen. Tout comme le combat pour l’appropriation planétaire des champs de pétrole ne doit pas masquer d’autres raisons, d’autres mobiles beaucoup plus puissants qui déterminent et alimentent les guerres d’Orient. L’ultima ratio des luttes sociales pour le pouvoir et des guerre de conquêtes vise à asseoir la suprématie de groupes définis contre tous les autres : qui domine l’Amérique et Wall Street, domine le monde. Ceux-là font la pluie et le beau temps, la guerre et parfois la paix, définissent les canons d’une singulière arithmétique où deux fois deux font cinq et où le sexe biologique s’efface devant l’indétermination culturelle. À chacun de chercher plus loin s’il désire comprendre les ressorts primitifs du pouvoir et de la volonté de puissance et d’asservissement. Au reste de jeunes secteurs du savoir nous en apprennent beaucoup sur ces question et il suffit de parcourir la carte de ces nouveaux territoires de la connaissance que sont l’éthologie, la sociobiologie, la génétique des populations pour comprendre qu’il n’y a pas d’autre rationalité dans la conduite des peuples et des nations invisibles, qu’une impitoyable lutte interspécifique.

Sans cet ultime outil de décodage, il ne faut pas espérer comprendre les forces agissantes, ni la finalité d’institutions, de dispositions légales, de mesures politiques qui sont autant de pièces séparées… mais qui mises bout à bout constituent à l’arrivée le code génétique de nos sociétés. L’on voit alors clairement ce que représente l’ensemble : le plus ébouriffant projet de destruction collective systémique des nations européennes, qui ait jamais été pensé, rêvé et mis en œuvre, sciemment mais cependant à l’insu de la plupart des acteurs. Trêve de discours, nous parlons ici d’un complot à ciel ouvert, parfaitement visible de tous et depuis longtemps, mais que l’opium médiatique suffisait jusqu’ici à parer des couleurs de l’arc-en-ciel.

Complot à ciel ouvert

Commençons par le plus facilement perceptible : le « Grand remplacement » dont l’idée commence à se diffuser… malgré l’opprobre qui s’attache toujours à ceux qui s’efforcent de dessiller les yeux de leurs concitoyens. Comprenons que la démocratie est le système qui permet à des minorités proactives – l’actuelle majorité n’est qu’un agglomérat groupusculaire – de s’arroger le pouvoir et d’interdire par ce monopole tout accès aux tribunes publiques à tous les porteurs de pensées dissidentes. De fait le pays réel, le populo, n’a cure de la conduite des affaires ne se préoccupant que de sa vie privée, emploi, finances, logement, vacances, loisirs, enfants… sans regarder plus loin que le champ de vision médiatique qui lui est offert. Retour maintenant à la question de la substitution de population en court : arrêtons une fois pour toutes de dire que cela est le fruit du hasard, de l’inconséquence des gouvernants condamnés à piloter à court terme et à vue en raison d’institutions et de leurs nécessaires limites démocratiques, ou même en cause et raison de leur nullité, de leurs ignorances et de leur fatuité. Cessons de dire que la classe dirigeante est composée d’ignares, de pusillanimes, de corrompus, d’idéologues sectaires, en un mot qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.

Car il est impossible de ne pas voir depuis un demi-siècle où nous allons. Les chiffres mêmes aussi truqués, manipulés ou aménagés soient-ils, sont parlants. La France dispose d’excellents démographes dont certains ont depuis des décennies tiré le signal d’alarme et à partir de là, ont été professionnellement marginalisés. Or ce grand remplacement répond à une idéologie habillée de raisonnements « scientifiques » quand elle est promue et officialisée par des Institutions supranationales, tel cet embryon de Gouvernance mondiale qu’est l’Organisation des Nations Unies [2], idéologie parfaitement connue, circonscrite qui est partie prenante de la doctrine officielle et des valeurs de la République… au même titre que la théorie du genre, la négation du sexe biologique. Il s’agit donc bien d’un « complot » contre la nation et contre la pensée… nous y reviendrons.

Nation qui se comprend à la fois comme une confédération de peuples fusionnés dans et par une histoire partagée sur la longue durée, et en fin de parcours, comme une communauté ethnoculturelle et confessionnelle présentant une certaine homogénéité. Or le complot sans fard [3] aboutissant à hétérogénéiser, à dissocier et à communautariser la nation pour finalement la désintégrer en altérant l’élément natif jusqu’à le rendre étranger à lui-même, cela au nom d’une supposée société plurielle, métissée, ouverte, a été conduit jusqu’à présent sans que quiconque – exception faite d’une minorité perspicace - ne veuille vraiment en pendre la mesure et ne dénonce les conséquences : il est vrai que cela se faisait au nom de la solidarité, notamment celle entre les peuples, nouvelle mouture de l’internationalisme prolétarien cher à la rhétorique marxiste.

Une connivence universelle dans le suicide programmé

On pourrait ajouter que les pires complots sont invisibles à cause de la profonde stupidité de ceux qui en sont à la fois les victimes et qui s’en font les vecteurs volontaires. Nous avons bien dit « volontaires ». Ne parlons pas du goût inné de la servitude à l’égard de ceux qui promettent aux foules monts et merveilles. Cela marche toujours. La séduction des bonimenteurs, des phraseurs, des démagogues beaux parleurs, est une constante à travers l’histoire. Dans le monde fantasmagorique des manieurs de foules, aucune duperie, aucun mensonge n’est jamais assez gros. Néanmoins si les fils du mensonge sont de grands coupables, tous leurs talents et leurs vices ne seraient rien sans l’infinie jobardise de ceux qui les écoutent les yeux écarquillés en rêvant de l’Éden perpétuel que les tribuns font miroiter devant leurs yeux écarquillés… lorsque le droit à la paresse, le droit à tout, sans obligation ni sanction, sera enfin venu… Quant les odieux bourges qui font obstacle à tant de félicité – ennemis hier de la classe ouvrière, aujourd’hui ennemis de la solidarité qui nous impose d’accueillir toute la misère du monde - les saigner au sens propre n’est plus à l’ordre du jour, mais on peut toujours le faire au figuré, l’État s’y emploie. Un esclavage fiscal en pleine expansion au profit d’une clientèle électorale alimentée en continu par des flots de nouveaux arrivants. Mais tel n’est pas la seule et unique raison de l’ouverture des frontières, car même pour le plus fanatique des gouvernements socialistes, 200 000 immigrants dits légaux et autant d’illégaux, n’est pas gérable longtemps. Quel pays connaissant un taux de chômage dépassant les 10% peut absorber une telle masse d’individus, jeunes, sans formation, sans compétences et avides de consommer et de se reproduire ? Surtout un pays où le déficit du système d’assurance sociale dépasse les 240 mds d’€ et où l’aide médicale d’État (AME) accordée aux immigrés en situation irrégulière est passée en cinq ans de 215 763 à 263 962 bénéficiaires pour un montant excédant 1 md d’€… en 2013 !?

Évitons en surplus, après l’explication par le clientélisme politique financé par l’État providence et le travail des classes laborieuses (à savoir tout ceux qui acquièrent des biens par leur travail personnel et non par le travail de l’argent), l’explication primaire et marxiste de la pression à la baisse sur les salaires, rendant ainsi les « patrons » seuls responsables des flots migratoires. Bien sûr les deux explications sont valables… mais partiellement. C’est oublier en effet que les natifs [aborigènes] les moins vaillants préfèrent vivre et jouir avec les aides publiques, qui relèvent du moindre effort, sont diverses et variées et subventionnent parfois, trop fréquemment même, le vice et le parasitisme : l’allocation aux adultes handicapés n’est-elle pas versée à ceux qui ayant sombré dans l’alcoolisme sont devenus inaptes à toute activité ?

Djihad pour tous

Aujourd’hui, les explications ordinaires commençant à faire long feu nonobstant les objurgations insistantes à l’« accueil », au « partage », à « l’enrichissement mutuel » (on se demande ici ce que recouvre l’enrichissement mutuel et particulièrement culturel : de quelle cultures parle-t-on ? Que recouvre ce mot « culture” » ? L’art du thé à la menthe, du couscous, du djihad ?), à la « la diversité »… Tout ce qui constituerait « une chance » à saisir, à ne pas manquer sauf à rétrograder dans les bas-fonds de l’humanité. Car comment ignorer les beautés du métissage et du brassage génétique (remarquons que ceux qui préconisent le plus l’exogamie pratiquent généralement un stricte endogamie et condamnent les mariages mixtes), d’autant que les incitations à bien faire sont désormais soutenues par la contrainte légale… Parce que tout un chacun doit se plier volens nolens à la religion du Bien, nouvelle idole devant aboutir à l’extinction des peuples d’origine et à leur remplacement par d’autres indigènes, importés ceux-là… Des populations jeunes réputées ou imaginés plus dociles, mais vigoureuses, affamées et prête à tous les métissages et les captations d’héritages, au final pratiquant extensivement une assimilation à rebours. Au demeurant l’on voit que le schéma initial est démenti par les faits et que le Golem se retourne à présent contre ses géniteurs, allant jusqu’à caresser le rêve éveillé du Djihad pour tous.

Le processus est si bien engagé qu’eu égard au différentiel de taux de naissance, l’hypothèse du remplacement – déjà condamnable aux yeux d’une institutions judiciaire ultra négationniste puis qu’elle prétend interdire par la contrainte la matérialité des faits et la vérités de chiffres - est un fait acquis et la bombe démographique au bord d’exploser. Gageons que si djihad il y a, celui-ci interviendra durant la décennie à venir, mais par les urnes. Les apprentis sorciers auront néanmoins gagné, parce qu’il gagnent toujours et prospèrent sur les décombres des sociétés. Les nomenklaturas ne payent jamais les pots cassés et en 1925 elles tenaient le haut du pavés au milieu des ruines de l’ancienne Russie [4]. L’important est de commencer par imposer une réalité falsifiée : point de révolution si les foules ne croient au préalable que 2 + 2 = 5, autrement dit que l’accueil (ou l’invasion) des damnés du tiers-monde ne soit un souverain bien. Et pour ceux qui refuseraient encore cette évidence, les rigueurs de la Loi sont là pour les ramener à plus de raison et de bonne volonté. Pourtant pendant que la permissivité des mœurs et des flux migratoires sont publiquement exaltés afin de parachever la destruction des nations européennes déjà ruinées économiquement, au même moment, M. Netanyahou qui brigue un énième mandat, impose au Levant, envers et contre tous, un État Nation mono-ethnique et racialiste.

Le Camp des Saints

Le 5 mars, Marie Delarue commentait sur Boulevard Voltaire et avec beaucoup d’acuité, les extraits publiés le même jour par Le Figaro, suivons-là : « En une du Figaro, sous le titre « Immigration illégale : l’explosion », un rafiot photographié depuis le ciel sur fond de mer d’azur. Plein à craquer. À déborder. À chavirer, surtout. Une masse compacte de points colorés pour des centaines de visages tendus vers cet avion qui les survole, gage au moins de leur survie si ce n’est du succès de leur entreprise… Frontex, l’Agence européenne de contrôle des frontières, vient en effet de publier son rapport trimestriel : les chiffres qu’elle communique sont effarants. Et encore ne concernent-ils que « les étrangers détectés par les gardes-frontières ». On y découvre que plus de 230 000 immigrés illégaux sont arrivés en 2014 aux frontières de l’Europe, soit une croissance de 153 % en un an. Sur les seuls mois d’été, de juillet à septembre, on a recensé plus de 110 000 passages « par terre et surtout par mer », soit « quasiment trois fois plus de clandestins que durant le pire trimestre du printemps arabe de 2011 ». L’Agence souligne que l’on vient « de passer la barre historique des 400 000 clandestins détectés en douze mois » (+21 %). Les demandes d’asile explosent avec un chiffre supérieur à 470 000 (+38 %), dont 70 000 pour notre seul pays… Les États ayant l’obligation de secourir en mer les candidats à l’immigration entassés sur leurs rafiots de fortune, les navires qui patrouillent au plus près des côtes (de Libye et d’Égypte, notamment) pour tenter d’empêcher l’embarquement, se retrouvent de fait transformés en « escorteurs ». Frontex rapporte : « disposant de peu de navires, les passeurs récupèrent souvent les bateaux des précédentes traversées laissés à la dérive, après le secours des passagers, pour ramener ces embarcations en Libye et les réemployer ». Pire encore : on apprend que les mafias qui contrôlent le trafic offrent aux clandestins qui ne peuvent payer leur passage (1 500 euros) un épouvantable marché : le choix, à l’arrivée, entre « être utilisés comme main-d’œuvre ou donneurs d’organes » [bvoltaire.fr5mars15].

Résumons-nous, l’Europe est en quasi faillite, mais réarme parce qu’elle se trouve au bord de la guerre avec la Russie de sa propre responsabilité, alors que l’immigration illégale explose en ce début d’année 2015. Et Frontex de préciser : « L’année 2015 a commencé, pour l’ensemble de l’Union européenne confondue, avec une hausse de 250% des franchissements irréguliers de la frontière extérieure » par rapport à janvier et février 2014 [5] et avec un déjà quasi triplement des arrivées en 2014 par rapport à 2013. Et tout ce que l’on trouve à dire à Bruxelles est que « ce phénomène, faute d’une vraie solidarité entre les États dans l’accueil des migrants et demandeurs d’asile, fait le jeu des mouvements xénophobes ». Le plus cocasse est que l’Union subit en outre l’assaut des « demandeurs d’asile Kosovares »… ces mêmes albanophones que l’Otan a arraché à coup de bombes à la Serbie et que ne parviennent pas à nourrir une économie mafieuse… les narcotrafics, le commerce illicites des armes et la traite des blanches !

La Libye (42% de plus par rapport à 2014) est aussi la brèche dans laquelle s’engouffre tous les laissés pour compte des politiques d’ingérence occidentale : Irak, Syrie, Somalie, Yémen, Soudan, après que nous eussions la profonde intelligence de faire sauter le barrage que constituait la Jamahiriya libyenne… « La Libye est dans un tel état de délitement qu’elle est devenue la voie idéale de l’immigration irrégulière » explique Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex, déclarant que de « 500 000 à un million de migrants sont prêts à embarquer depuis les côtes libyennes » [6] ! Excusez du peu ! Que l’on ne vienne pas maintenant nous dire que tout cela échappe à tout contrôle et n’est pas été voulu quelque part, planifié et programmé. Les Tartufe du Polit Buro bruxellois se moquent ouvertement de nous et ils ont raison de la faire puisque tout le monde acquiesce et va en battant sa coulpe en répétant, l’œil hagard et l’écume à la commissure des lèvres, que « l’accueil une nécessité et un devoir pour chacun d’entre nous… l’accueil est une nécessité et un devoir… »…

La confusion mentale n’explique pas tout, l’immigration, la guerre, le chômage viennent à point nommé ruiner et punir une Europe encore par trop arrogante, qui ne se plie pas suffisamment aux oukases des cryptarchies. À telle enseigne qu’un support de presse ultra-radical, « Israel National News n’hésite pas ces jours-ci à inviter – mais ce n’est pas la première fois, souvenons-nous des déclarations peu amènes du Professeur Van Crevel qui au début du millénaire voulait atomiser Rome et la plupart des capitales européennes en cas d’indocilité - et à inciter [7] les dirigeants de l’État hébreu à nucléariser l’Allemagne et l’Iran [8]. Ces gens ne manquent pas d’air ! Car ce type de propos coûterait ici environ sept ans de privation de liberté.

Chacun aura compris que la destruction de l’Europe des Nations est engagée. Non pas grâce aux « trente têtes nucléaires » que nous destinent quelques illuminés se croyant verbalement tout permis, mais en raison des guerres américaines par le truchement de l’Otan et peut-être même sur le territoire d’une Union européenne militairement solidaire de chacun de ses membres en vertu des Traités [9]. À cause également et sûrement de l’implosion démographique induite par des vagues d’immigrations massives volontairement tolérées et encouragées qui auront pour conséquences obligées l’éclatement communautaristes d’une Europe devenue tout autant dépotoir que Disneyland. Reste que pour la bien-pensance maîtresse des élégances parisianistes, le « Grand Remplacement » ou la substitution de population en cours depuis cinq décennies, relève autant « du fantasme que d’une hystérie nauséabonde sortie des cervelles étroites d’abrutis demeurés » [10].

Méditons ces derniers chiffres : Londres n’est désormais plus peuplé que de 45 % d’Anglais de souche, Bruxelles abrite 76 % d’une population issue de l’immigration mondiale, ainsi moins de 24% des Bruxellois sont des Wallons ou des Flamands… En Île-de-France 60 % des naissances sont celles de populations extra-européennes. Français encore un effort, il ne s‘agit que de prolonger les courbes et de consulter une encyclopédie pour savoir ce que « croissance exponentielle » veut dire. À vous de conclure !

17 mars 2015

Notes

[1À partir d’octobre 1917, 5 millions de Russes périssent de famine et quelque 2,5 millions du typhus. Selon le démographe russe A.G. Volkov, la population de la Russie a diminué de 7 millions entre 1918 et 1922, chiffre auquel il faut soustraire les émigrés (estimés à 2 millions) et la différence de 400 000 entre les retours et sorties de prisonniers et de fuyards, pour aboutir à un chiffre de 4 500 000 morts pendant la guerre civile, soit un peu plus de 3 % de la population [Wiki]. Cela s’appelle le Socialisme messianique.

[2« Division de la Population Département des Affaires économiques et Sociales Nations Unies 2000 - Les migrations de remplacement, solution au déclin et au vieillissement des populations européennes ». Au cours de décennie Quatre-vingt-dix, l’Onu recommandait pour l’Europe une immigration annuelle de 4,5 millions d’individus. La décennie suivante 2000/2010, l’étiage était passé à 13,5 millions l’an, ceci soi-disant pour pallier le vieillissement des populations européennes – conséquence des politiques antinatalistes poursuivies avec assiduité depuis soixante ans – objectif ouvertement associé à celui d’éponger les excédents démographiques d’Afrique et d’Asie.

[3cf. Open conspiracy, HG Wells 1928

[4Ainsi Henri Béraud, alors très à gauche [« Mon ami Robespierre » et « Le quatorze juillet » 1929], décrit sans complaisance la domination des oligarchies ethniques dans la Russie de la Nep (« Ce que j’ai vu à Moscou »1925).

[5nouvelobs.com13mars15

[613mars15

[7alles-schallundrauch.ch10mars15

[8russia-insider.com14mars15

[9Article V de la Charte atlantique

[10cf.switchie5/19déc14

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