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Sur la crête du temps…

Dans le monde qui vient, une seule loi  : «  obéir  »  !

mardi 15 décembre 2020

Nous nous trouvons maintenant sur l’arrête sommitale située entre deux mondes. À droite le salut, à gauche, le Meilleur des mondes transhumaniste et ses sept milliards d’humains génétiquement modifiés (conséquence des vaccinations ARN) et bientôt nanopucés, les programmes chinois de suivi télématique des voyageurs aériens ont de quoi faire frémir. Tous les voyants lumineux indiquent que nous sommes parvenus au bord d’une extinction civilisationnelle. Que nous passons grâce au providentiel Covid - s’il n’existait pas il eut fallu l’inventer - dans un monde où fusionnent deux messianismes mortifères… qui n’en forment plus qu’un seul et s’incarnent dans un progressif contrôle totalitaire des individus (le marxisme-léninisme du nouvel empire du Milieu modèle indépassable pour nos États modernes) conjoint à l’exaltation d’un anarcho-capitalisme désinhibé et décomplexé. Bref, sauf sursaut et/ou miracle les événements en cours devraient mettre fin – temporairement ou définitivement  ? - à la prodigieuse aventure de l’Occident helléno-chrétien. Une épopée commencée sous les murs effondrés de Troie en flammes tandis qu’Énée emporte son père Anchise sur son dos ployé… Fuite qui s’achève avec la naissance de Rome le 21 avril 753. Vingt-huit siècles d’Histoire, la nôtre, qui sont apparemment en train de sombrer devant nous…

Le monde planétarisé qui se dessine - “avant ou après la Troisième guerre mondiale” ainsi que le prophétisait le gourou Attali dès 2010 – n’aura pas «  nécessairement cet aspect catastrophique auquel la plupart des gens pensent… [Mais] plus de guerres. La fraternité universelle. Nivellement total. Le seul mot d’ordre : obéir - incapacité, de devenir «  organique  » vu la contre-éducation des générations successives [un lion né en cage est terrorisé à l’idée d’en sortir], alors qu’il faudrait faire tout sauf obéir. Pas de dirigeants [disparition de la police corrélative de l’état d’anarchie libérale-libertaire, le contrôle social se faisant par le truchement de robots, caméras, passeports sanitaires biométriques, puçage, etc.]… Libérés scientifiquement de l’ego et de l’esprit, les hommes deviendront très sains, sportifs, travailleurs. Parties impersonnelles de l’immense agglomération [ruche] sociale, rien ne les distinguera les uns des autres. Leur pensée, leurs façons de ressentir et de juger seront absolument collectives face au vide de l’art conceptuel l’absence de pensée et de ressenti sera la règle]… La différence morale entre les sexes disparaîtra, et il se peut aussi que le végétarisme fasse partie des habitudes rationnellement acquises de ce monde, se justifiant sur la similitude évidente des nouvelles générations avec les animaux domestiques (les animaux sauvages n’existant plus que dans quelques parcs zoologiques). Les dernières prisons enfermeront dans l’isolement le plus terrifiant les derniers offenseurs de l’humanité : les penseurs, les témoins de la spiritualité, les dangereux maniaques de l’héroïsme… Les ultimes ascètes s’éteindront un à un sur les sommets ou au milieu des déserts. Et la messe se célébrera par la bouche de poètes officiels et autorisés, qui parleront des valeurs civiles et chanteront la religion du service social. À ce moment-là, une grande aube se lèvera. L’humanité sera véritablement régénérée, et elle ne conservera même plus le souvenir des temps passés désormais jugés barbares  »1. Nous y sommes… presque  !

Deus ex machina  !                                                                                 

Sauf deus ex machina, un coup de théâtre de dernière minute, et quoique le président Trump annonce de grands événements dans les jours qui viennent (ne serait-ce pas la vaccination libre et gratuite de tous les Américains, laquelle devrait démarrer d’ici peu  ?), il est de plus vraisemblable qu’il ne parviendra pas à renverser la vapeur. Certainement n’a-t-il pas pris la mesure des forces colossales qu’il défiait2, ni du cancer dévorant que sont devenues la Californie et la Silicon Valley - des États dans l’État - ni l’insidieuse conversion idéologique d’une Administration (Justice, FBI, CIA) peu vertueuse et partisane mise en place par Obama en vertu du spoil system, le système des dépouilles, consistant à placer ses hommes à tous les échelons de la machinerie étatique en éjectant les précédents.

Aussi aguerri que fût D. Trump, il n’a pas été jusqu’à imaginer qu’il pourrait faire l’objet d’un renversement d’une telle violence (une fraude hyper massive portant apparemment sur une dizaine de millions de voix grâce - Covid aidant - à une gestion électronique biaisée d’une large partie des bulletins !) très au-delà des tentatives “institutionnelles” qui furent durant les quatre années de son mandat lancées contre lui… Russiagate, Impeachment and so and  ! Pourtant il avait eu un avant-goût de la détermination de ses ennemis (ne dites pas adversaires) qui n’hésitèrent pas allumer des brandons de guerre civile avec les émeutes des BLM (Black Lives Matter), des Antifas et autres nihilistes Black-Blocs. Mais leur sac à malices était loin d’épuisé. Il en restait encore, et non des moindres. Pourtant D. Trump eut dû savoir que “qui veut la fin veut les moyens” et que la CIA possède une formidable expertise en matière de coups fourrés, de révolutions colorées et de regime change. Deux Kennedy ont été assassinés, Nixon fut poussé à la démission par la déloyauté et la trahison de deep throat3 , Reagan lui, a survécu à un tir à bout portant par un heureux hasard et l’habileté des chirurgiens.

Bref, dépassé par l’ampleur de la fraude et la cabale de juges (sans honneur ni moralité), D. Trump se débat depuis lors dans les fondrières juridiques du marécage qu’il eut tant voulu drainer (drain the swamp… alias les Écuries d’Augias). En en dépit des monceaux de preuves, de centaines de vidéos et des témoignages sous serment (sachant qu’aux ÉUA le parjure est lourdement puni), il s’est heurté à une magistrature pratiquant sans vergogne le déni de justice, jugeant les pièces présentées non recevables… ce qui est en effet en leur pouvoir et à leur discrétion. Trump à découvert un peu tard qu’il se heurtait à un épais plafond de glace impossible à briser, surtout dans les délais impartis par la Constitution et le calendrier électoral, ce qui le condamne sans appel à l’asphyxie, sauf spectaculaire retournement de situation… Le 14 décembre les Grands électeurs désignent le nouveau président, mais le 11 décembre la Cour suprême fédérale rejetait un recours formé par l’État du Texas (appuyé par dix-huit autres États et 127 membres du Congrès) contre les résultats favorables à Biden dans les quatre États pivots de Pennsylvanie, Géorgie, Michigan et Wisconsin, ceci au motif du viol des lois électorales. Or ce rejet, qui paraît épuiser les voies de recours judiciaires pour le président Trump, a réveillé la tentation séparatiste (toujours en demi sommeil) des Texans  : le président du Parti républicain, Allen West, proposant derechef la sécession du Texas et la formation d’une Union «  des États respectueux des lois et de la Constitution  ». Déclaration qui n’est pas à prendre tout à fait à la légère et incite à ne pas oublier les causes primitives la Guerre civile (1861/1865).

Salvador Dali 1936 « Prémonition à la guerre civile »

Le piège

Le piège s’est donc refermé sur l’homme, sur l’outsider honni et vomi par le Système qui ne l’attendait pas, qui ne pouvait imaginer qu’un tel accident de l’histoire fût seulement possible. Mais Trump est arrivé déjouant toutes les prédictions, relançant l’économie, épongeant le chômage, rapatriant les troupes enlisées sur des front exotiques, refusant de nouvelles aventures militaires et stabilisant plusieurs points chauds de la planète, au Levant et en Asie. Sans doute suivant une approche diplomatique que l’on peut ne pas approuver mais qui, indéniablement, a porté ses fruits  : rééquilibrage de la balance commerciale avec la Chine populaire, réactivation du plan Abdallah de 20024 entre Arabes et Israéliens, accord – précaire mais accord quand même - avec la Corée du nord… Un bilan très estimable dont la réalisation n’a cessé, tout au long du dernier mandat, d’être ridiculisée, vilipendée, traînée dans la boue par une presse sans scrupules ni vergogne… épousant assez bien la figure hideuse de la grande prostituée de l’Apocalypse  ! À moins que ce ne soit celle de l’Église apostate  ? Une Église convertie aux trésors de la spiritualité bassement œcuménique des bisounours (cf. l’encyclique Fratelli tutti du 3 oct. 2020) et aux imprescriptibles droits sacrés du transsexualisme (avortement ad libitum et GPA pour tous)  !

Jean Duvet - Langres 1555 - “La chute de la Grande prostituée”

Le Grand redémarrage (reset) annoncé avec fracas a, en vérité, commencé depuis un bail… déjà par un Grand remplacement, celui de l’Église à laquelle s’est substitué, sous couvert de dépoussiérage et de modernisation progressiste, un Mouvement d’animation spirituelle de la démocratie universelle (ainsi nommé par l’abbé de Nantes5 - 1924/1910). Mgr. Vigano tient aujourd’hui le même discours appelant le peuple de Dieu à rejeter l’Église profonde schismatique (et sous certains aspects luciférienne… un communisme athéiste et messianique – oui - teinté d’une spiritualité affadie indigne des albums d’Épinal), de la même façon qu’il s’agit de combattre l’État profond partout… et singulièrement en Amérique où il fait en ce moment même litière de la Constitution et s’emploie à briser l’idole démocratique. Une fausse-semblance du “pouvoir du peuple par le peuple”6 réduite – après ses falsifications éhontées - à apparaître nue sous la robe souillée de ses turpitudes.

Malgré toute sa finauderie de madré maquignon, M. Trump, peut-être, a en outre, largement sous-estimé la résilience du système et méconnu sa vraie nature néo-féodale et mafieuse au sens le plus fort… Sa capacité à franchir toutes les bornes de la décence politique et à conduire des fraudes si spectaculaires qu’elles en défient l’entendement jusqu’à neutraliser à l’avance toute contestation. C’est-à-dire être à ce point sidérantes que tous - toutes les opinions intérieures ou internationales – seraient censés admettre l’inadmissible et que D. Trump lui-même rende les armes, acceptant sa défaite comme le fit Al Gore face à G. Walker Bush. La Cour suprême des États-Unis le 12 déc. 2000 annula en effet tous les recours - pour des raisons de délais le recomptage des voix  ! - et proclama G.W. Bush vainqueur des élections présidentielles… qu’il avaient en réalité perdues  !

Pour Trump ce fut de prime abord l’imparable coup d’estoc médiatique  : la presse s’arrogeant le droit d’annoncer de son propre chef le lauréat remportant la Maison-Blanche. Tout cela fut à ce point énorme que, si maintenant D. Trump devait perd cette manche, l’Amérique devrait vraiment craindre un troisième mi-temps. Le mensonge n’est pas passé, il est resté en travers de la gorge de maints Républicains… Gageons que ceux-ci se sont aperçus très vite de la méga supercherie, plus rapidement que lors de l’effondrement programmé, en septembre 2001, des Tours jumelles. La Tour n°7, non impactée, s’était effondrée d’elle-même par la simple opération du St Esprit, mais le choc psychologique avait assez puissant (et inattendu) pour neutraliser pour longtemps toute raison critique. Aujourd’hui, presque aussitôt, une contre-information s’est mise à circuler sur la Toile. Nous ne sommes plus au temps de la Guerre froide quand l’Amérique conquérait insolemment et triomphalement l’espace sidéral au-delà des ceintures de Van Hallen7. Depuis il n’était plus rien d’impossible… pas même de préfabriquer des élections nationales à l’aide de quelques astucieux algorithmes… Sauf bien entendu de faire voler durablement des navettes spatiales sans qu’elles n’explosent en plein ciel  !

L’ère du mensonge universel

La conservation du mensonge le plus impudent est proportionnelle à sa masse et relève de la loi de la gravitation universelle de Newton, comme du principe de la Relativité découvert par Henri Poincaré : plus le mensonge est gros, super massif, plus il absorbe, détourne et déforme les ondes lumineuses de la vérité… plus il est alors opaque, consistant et perdurant ! En vérité la guerre, celle de la conquête des esprits et de l’asservissement des âmes, la cyberguerre de l’information et de la propagande offensives, font rage et comme leurs clameurs se situent dans la bande passante des infrasons inaudibles, autant dire que le choc de Titans nous reste invisible et inconnu. Et puis par le matraquage connaît une telle intensité – insistons il est question d’une guerre contre les peuples, les nations pour l’effacement définitif des souverainetés et des libertés individuels – Qui met en œuvre des professionnels de l’intoxication à telle enseigne qu’il est loisible de parler de véritables «  plans d’annihilation de la faculté de discernement de l’esprit humain  ». Les peuples dans leur ensemble s’y plient, maugréent mais acceptent tant est puissante le grégarisme, le mimétisme et la force centripète de la tyrannie consensuelle, ce chien de garde de la bien-pensance.

Nous vivons ainsi à l’ère du mensonge universel  : mensonge covidique (certes la pandémie existe mais elle nest pas ce que l’on en dit), fraude subversive et vol des élections américaines. Deux méga mensonges ontologiquement meurtriers qui se font face et renvoient l’un à l’autre.

13 décembre 2020

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