La partie chinoise a déjà invité à deux reprises l’OMS à se rendre en Chine pour mener l’étude sur les origines du virus. L’étude a abouti à une conclusion selon laquelle la fuite du virus d’un laboratoire chinois est « extrêmement improbable ». Cette conclusion est largement reconnue par la communauté internationale et les milieux scientifiques. Bien entendu, le fait que l’hypothèse de la fuite d’un laboratoire chinois est « extrêmement improbable » ne signifie pas qu’il est « impossible » que le virus se soit échappé d’un laboratoire d’un autre pays. En effet, depuis l’éclatement de l’épidémie de la COVID-19, la presse internationale, en particulier la presse américaine, a révélé de plus en plus de points douteux autour de deux laboratoires américains : le laboratoire biologique de Fort Detrick de l’Armée américaine et le laboratoire dirigé par le Professeur Ralph Baric à l’Université de Caroline du Nord. Si nous voulons faire toute la lumière sur les origines du nouveau coronavirus, les Etats-Unis doivent ouvrir leurs portes et inviter l’OMS et les experts internationaux indépendants à enquêter sur ces deux laboratoires, parce que :
Ce sont des scientifiques américains qui maîtrisent la technologie avancée de modification de coronavirus. Les instituts de recherche américains sont sans égales au monde dans les technologies d’édition génomique, de gain de fonctions et de création synthétique de coronavirus. Le Professeur Ralph Baric de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill est le premier à avoir synthétisé un coronavirus et il est surnommé « chasseur de coronavirus ». Son laboratoire figure parmi les plus importants centres de recherche du monde dans l’édition génomique et le gain de fonctions de gènes viraux. Selon la presse universitaire de l’Université de Caroline du Nord, en 1990, époque où les séquenceurs d’ADN et les technologies d’édition génomique n’avaient pas encore vu le jour, Ralph Baric avait déjà commencé à étudier la manipulation du génome de coronavirus, et en 2002, il est parvenu pour la première fois à la dissociation et la reconstitution de coronavirus. Selon un reportage de la revue américaine MIT Technology Review, la « technologie de génétique inverse » maîtrisée par Ralph Baric permet non seulement de cultiver un virus vivant avec des fragments génétiques de coronavirus, mais aussi de modifier les gènes des coronavirus pour en créer de nouveaux. Ralph Baric a déposé une demande de brevet pour cette technologie, qui a été approuvée en 2007. La référence du brevet est US7279327B2. Quant à la scientifique de l’Institut de virologie de Wuhan Shi Zhengli, stigmatisée par les médias occidentaux depuis longtemps, elle n’a fait que fournir à la demande de Ralph Baric des échantillons de coronavirus qu’elle avait collectés. C’était à un laboratoire de l’Université de Caroline du Nord où Ralph Baric travaillait que la manipulation de virus a été menée. Le résultat de cette étude a été publié dans la revue académique internationale Nature en 2015. La technologie de modification génétique de Ralph Baric est extrêmement controversée dans les milieux scientifiques, car elle a la capacité renforcer l’infectiosité et la pathogénicité des virus. D’après le Professeur Francis Boyle de l’Université d’Illinois, l’un des rédacteurs de la loi américaine anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, il s’agit au fond d’une recherche sur la guerre biologique.
Ce sont des instituts de recherche américains qui ont créé artificiellement des coronavirus à haut risque. Ralph Baric entretient une coopération étroite de long terme tant avec l’Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l’Armée américaine (USAMRIID), un institut basé à Fort Detrick et spécialisé dans la recherche virologique, qu’avec l’Installation de recherches intégrées (IRF) rattachée à l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Un grand nombre d’articles de recherche scientifique montrent que Ralph Baric a mené de nombreuses études sur les coronavirus en collaboration avec l’USAMRIID. Les « ressources » de coronavirus et la technologie de modification de virus dont Ralph Baric disposait ont été largement utilisées à Fort Detrick. Selon un article publié dans la revue scientifique Nature en 2018, un chercheur de Fort Detrick avait collaboré avec Ralph Baric pour infecter des singes avec le MERS-CoV génétiquement modifié. En décembre 2019, avant l’éclatement de l’épidémie de la COVID-19, Peter Daszak, président de l’EcoHealth Alliance, une ONG basée à New York, a admis dans une interview avec This Week in Virology que son alliance avait coopéré avec Ralph Baric et l’Université de Caroline du Nord pour modifier les coronavirus en laboratoire à l’aide de la technologie génétique, afin que les virus puissent conquérir les cellules humaines. Après avoir étudié plus de 100 espèces de virus similaires au SRAS-CoV, ils ont découvert que certains virus peuvent provoquer des maladies graves qui sont incurables et insensibles aux vaccins.
Ce sont les laboratoires américains qui ont connu de fréquents incidents de biosécurité. L’USAMRIID et l’IRF du NIAID ont tous un très mauvais bilan en termes de sécurité de laboratoire. Les informations révélées par le journal américain The Frederick News-Post montrent que rien qu’en 2014, l’IRF a connu de nombreux incidents de sécurité, dont certains impliquaient directement des coronavirus à haut risque tels que le MERS-CoV. Il est de notoriété publique qu’à l’automne 2019, à la veille de l’éclatement de l’épidémie de la COVID-19, l’USAMRIID a eu un grave accident de sécurité et a été fermé pendant un certain temps à la demande du CDC des Etats-Unis. En juin 2020, ProPublica, un journal d’investigation basé à New York, a demandé de consulter les dossiers sur les incidents de sécurité du laboratoire de Ralph Baric auprès de l’Université de Caroline du Nord, des Instituts américains de la santé (NIH) et du CDC américain. Ces dossiers montrent que de janvier 2015 à juin 2020, l’Université de Caroline du Nord a signalé aux NIH 28 incidents de sécurité liés aux micro-organismes génétiquement modifiés. Six d’entre eux impliquaient des coronavirus dont le SRAS-CoV, le MERS-CoV et le SRAS-CoV-2, et beaucoup de virus ont été génétiquement modifiés. Au total, huit chercheurs ont probablement été infectés, mais seul un d’entre eux a été isolé. L’Université de Caroline du Nord, les NIH et le CDC américain ont tous refusé de fournir les rapports d’enquête sur les incidents susmentionnés, d’accepter des interviews et d’expliquer pourquoi les chercheurs concernés n’étaient pas isolés.
C’est aux Etats-Unis qu’ont été constatées des maladies infectieuses similaires avant l’apparition de l’épidémie de la COVID-19. De nombreux médias ont rapporté qu’en juillet 2019, donc avant le signalement de l’apparition de la COVID-19 à Wuhan, une mystérieuse « pneumonie liée à la cigarette électronique ( pneumonie associée au vapotage ) » a éclaté dans le Wisconsin, avant de sévir dans de nombreux autres Etats américains. Toujours en juillet 2019, une maladie respiratoire de cause inconnue a éclaté en Virginie, et des cas de pneumonie inexpliquée ont aussi été signalés dans deux maisons de retraite près du laboratoire biologique de Fort Detrick dans le Maryland. Les patients présentaient des symptômes très similaires à ceux de la COVID-19. Des experts médicaux chinois ayant participé à la lutte contre l’épidémie à Wuhan, après avoir consulté 60 articles de recherche sur des cas de « pneumonie associée au vapotage » et étudié 250 images pulmonaires et les informations cliniques de 142 patients, ont découvert que 16 d’entre eux étaient plus susceptibles d’être des « cas suspects » de la COVID-19. Cinq de ces 16 patients, dont les informations sur les symptômes cliniques et les traitements sont relativement complètes, ont été identifiés comme « cas moyennement suspects ». 12 de ces 16 patients étaient tombés malades avant 2020. Un grand nombre de publications sur les réseaux sociaux américains au cours du premier semestre 2020 montrent qu’environ 200 personnes résidant aux Etats-Unis ou dans des pays ayant d’étroits liens avec les Etats-Unis ont fait savoir que, dès novembre 2019, elles-mêmes ou d’autres personnes avaient contracté une maladie suspectée d’origine du nouveau coronavirus. De plus, lors des Jeux mondiaux militaires de Wuhan en octobre 2019, cinq sportifs américains ont eu des symptômes de maladie infectieuse, comme de la fièvre et de la toux. Les Etats-Unis ont envoyé un avion militaire pour les rapatrier, mais n’ont jamais expliqué leur maladie au reste du monde. Par coïncidence, l’armée américaine, l’armée la plus puissante au monde, n’a remporté aucune médaille d’or lors de ces Jeux, et ne s’est classée qu’à la 35e place sur le tableau des médailles. Cela ne donne-t-il pas à bien réfléchir ?
C’est l’administration américaine qui finance depuis longtemps la recherche sur la guerre biologique. La recherche sur le gain de fonctions virales et la guerre biologique bénéficie depuis de longues années du soutien systématique de l’administration américaine. Les NIH ont beau annoncer en octobre 2014 la suspension du financement des recherches visant à renforcer le gain de fonctions des virus grippaux, du SRAS-CoV et du MERS-CoV, selon ProPublica, l’ordre des NIH n’a jamais été mis en application. En réalité, si les responsables des agences de financement concernées jugent qu’une recherche est nécessaire, ils peuvent demander une dérogation. En 2017, l’administration américaine a encore levé les restrictions sur ces recherches. Selon le site web de l’Université de Caroline du Nord, Ralph Baric a reçu plus de 6 millions de dollars de dons de la part du NIAID en 2017 pour développer un médicament traitant les coronavirus mortels. Selon les révélations du site web U.S. Right to Know, en janvier 2018, l’EcoHealth Alliance a versé à Ralph Baric une somme non divulguée. Le site web Independent Science News des Etats-Unis a rapporté que l’EcoHealth Alliance est pendant longtemps financée par le Département américain de la Défense et l’Agence américaine pour le développement international pour les recherches sur les coronavirus. Elle a reçu au moins 103 millions de dollars, dont près de 40 millions de dollars provenant du Département de la Défense ont été intentionnellement dissimulés. Selon les révélations de certains médias en juin 2021, les Etats-Unis ont obtenu de l’Unité 731, une unité militaire de recherche bactériologique de l’Armée impériale japonaise qui avait envahi la Chine durant la Seconde Guerre mondiale, des données en matière d’expériences sur humains, d’expériences bactériennes, de guerre bactériologique et d’expériences sur les gaz toxiques, afin de mener des recherches sur les armes biologiques. En échange, les Etats-Unis ont exonéré les criminels de guerre de l’Unité 731 de leurs responsabilités de guerre. C’était grâce à cela que Fort Detrick s’était rapidement développé pour devenir une base de recherche et de développement d’armes biologiques. Les Etats-Unis ont même dissimulé au monde les crimes odieux de l’Unité 731 et de son responsable Shiro Ishii, et fait de Shiro Ishii un consultant en armes biologiques pour Fort Detrick.
Il y a quelques jours, le Représentant permanent de la Chine à Genève l’Ambassadeur Chen Xu a écrit au Directeur général de l’OMS Tedros Adhnom Ghebryesus et lui a remis deux non-papiers : Les points douteux autour de Fort Detrick et Les recherches sur les coronavirus conduites par l’équipe de Ralph Baric à l’Université de Caroline du Nord, ainsi qu’une lettre ouverte cosignée par plus de 25 millions d’internautes du monde entier demandant une enquête sur la base de Fort Detrick. Nous attendons que l’OMS mène des enquêtes à Fort Detrick et à l’Université de Caroline du Nord, afin de faire éclater au jour la vérité sur les origines du nouveau coronavirus.
Lors d’un récent entretien téléphonique avec le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a fait savoir qu’en tant que grands pays, les Etats-Unis et la Chine ont tous la responsabilité de fournir toutes les informations nécessaires pour une étude approfondie sur les origines du virus. Puisque la partie chinoise a déjà invité deux fois l’OMS en Chine et lui a fourni toutes les informations, maintenant, c’est au tour des Etats-Unis de jouer.