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Bill Gates et la puce contraceptive

lundi 10 janvier 2022

Robert Langer est un bio-ingénieur renommé et financé par Bill Gates. Langer a inventé un implant contraceptif télécommandé à la demande de Gates en 2017.
Robert Langer a été le plus ardent défenseur d’Epstein au MIT, affirmant que le bien qu’il a fait l’emporte largement sur le mal...
Il travaillait avec Charles Lieber arrêté en février 2020 et condamné en janvier pour collaboration avec la Chine.
Langer et Lieber ont travaillé sur les nano-puces injectable par seringue.

Inspiré par Bill Gates, le MIT met au point un implant contraceptif électronique disponible... en 2018

Une micropuce contraceptive implantable qui délivre 30 microgrammes de lévonorgestrel par jour, soit autant qu’une pilule microdosée, et qui dispose d’une autonomie de 16 ans. C’est ce que vient de mettre au point l’entreprise MicroCHIPS, une start-up liée au Massachusetts institute of technology (MIT).

La technologie grâce à laquelle la puce contrôle précisément la dose de progestatif à diffuser, a été mise au point dans les années 1990 par un ingénieur, le Pr Robert Langer. Ce n’est qu’en 2012 qu’il a tenté, suite à une suggestion (accompagnée du soutien financier que l’on imagine) du fondateur de Microsoft, Bill Gates, de l’appliquer au domaine de la contraception.

Sous la peau des fesses, de l’abdomen et du bras

Le dispositif décrit dans la revue MIT Technology Review est un carré de 20 mm de côté et de 7 mm d’épaisseur, relié à un réservoir de 1,5 cm de large refermé par un obturateur en alliage de titane et de platine. Le tout est conçu pour s’implanter sous la peau des fesses, de l’abdomen ou du bras.

L’appareil est télécommandé, permettant à la patiente d’interrompre sa contraception à tout moment. Les médecins pourront également ajuster les doses d’hormone progestative à distance. Ce dispositif doit encore subir les essais cliniques habituels pour évaluer sa sécurité et son efficacité. Des tests précliniques sont d’ailleurs prévus en 2015, avec pour objectif une mise sur le marché américain en 2018.

Un des principaux challenges du MicroCHIPS sera notamment d’être en mesure de garantir la sécurité et la confidentialité des informations transmises depuis et vers la puce.

La santé va de plus en plus passer par l’électronique embarquée sur ou à l’intérieur du corps.

Un implant contraceptif télécommandé

Une startup a mis au point une puce contraceptive qui pourrait être désactivée et réactivée à l’aide d’une télécommande sans fil.

Par Gwen Kinkeadarchive page
4 juillet 2014

La chasse au contraceptif parfait dure depuis des millénaires. Un nouveau candidat se profile désormais à l’horizon : un implant sans fil qui peut être activé et désactivé à l’aide d’une télécommande et qui est conçu pour durer jusqu’à 16 ans. S’il passe avec succès les tests d’innocuité et d’efficacité, ce dispositif serait plus pratique pour de nombreuses femmes car, contrairement aux implants contraceptifs existants, il peut être désactivé sans devoir se rendre à la clinique et sans procédure ambulatoire, et il durerait près de la moitié de leur vie reproductive.

Mis au point par la société MicroCHIPS de Lexington, dans le Massachusetts, le dispositif commencera à faire l’objet de tests précliniques l’année prochaine aux États-Unis, l’objectif étant de le commercialiser d’ici 2018.

Le dispositif mesure 20 x 20 x 7 millimètres, et il est conçu pour être implanté sous la peau de la fesse, du bras ou de l’abdomen. Il distribue 30 microgrammes par jour de lévonorgestrel, une hormone déjà utilisée dans plusieurs types de contraceptifs. L’équivalent de seize années d’hormone se trouve dans de minuscules réservoirs situés sur une micropuce de 1,5 centimètre de large à l’intérieur du dispositif. MicroCHIPS a inventé un joint hermétique en titane et en platine sur les réservoirs contenant le lévonorgestrel. Le passage d’un courant électrique à travers le joint, à partir d’une batterie interne, le fait fondre temporairement, permettant à une petite dose de l’hormone de se diffuser chaque jour.

« L’idée d’utiliser une fine membrane comme un fusible électrique était le problème le plus difficile et le plus créatif que nous ayons eu à résoudre », déclare Robert Farra, président de MicroCHIPS.

Pour concevoir, les femmes éteignent l’implant à l’aide d’une télécommande ; un autre clic de la télécommande le redémarre. Au bout de 16 ans, il peut être retiré. Les médecins pourraient également ajuster les doses à distance. Actuellement, aucune contraception hormonale ne dure plus de cinq ans.

L’idée de ce dispositif est née il y a deux ans lors d’une visite de Bill Gates et de ses collègues au laboratoire de Robert Langer (lié au laboratoire Moderna) au MIT. Bill Gates et ses collègues ont demandé à Robert Langer s’il était possible de créer une contraception qu’une femme pourrait activer et désactiver et utiliser pendant de nombreuses années. Robert Langer pensait que la technologie des micropuces à libération contrôlée qu’il avait inventée avec ses collègues Michael Cima et John Santini dans les années 1990 et dont il avait obtenu la licence pour MicroCHIPS pourrait offrir une solution.

Peu d’entreprises privées relèvent le défi de créer de nouveaux contraceptifs. Le timing de MicroCHIPS pourrait être bon. Une coalition internationale de gouvernements, d’entreprises, d’organisations philanthropiques et d’organisations à but non lucratif s’est récemment engagée à fournir un planning familial à 120 millions de femmes supplémentaires dans le monde d’ici 2020.

Il reste encore du travail avant que MicroCHIPS ne dépose une demande auprès de la Food and Drug Administration.

Par exemple, il sera nécessaire de crypter les puces pour que leur flux de données sans fil reste privé et sécurisé.

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