Le ministre de la Santé avait promis de rouvrir des lits pour soulager l’hôpital, mais son mandat est insignifiant, tout comme ses compétences, il ne vient pas du monde de la santé et il obéit aux ordres du « château » qui peine à gérer les frasques de ses ministres et collaborateurs du parti Renaissance, qui se vautrent dans la luxure, entre affaires sexuelles et consommation de drogues dures.
La seule réponse que propose le ministre c’est le manque de personnel, et pourquoi pas la faute des non vaccinés tant que l’on y est.
La vérité est toute autre, des mesures d’économie et de réorganisation ont été mises en œuvre par le gouvernement sans que ces informations soient diffusées sur les chaînes de télévision, qui sont trop occupées à opposer les juifs et les musulmans avec le conflit à Gaza.
Si on a moins de professionnels, moins d’infirmières, moins d’aides-soignantes, on ferme les lits.
Le pass sanitaire et le pass vaccinal ont été élaboré par le cabinet McKinsey pour désorganiser les unités de soins et créer une pénurie artificielle dans l’hôpital, sans que cela n’interpelle qui que ce soit, même avec un passif judiciaire avec la crise des opioïdes aux Etats Unis qui a couté la vie à un demi million d’américains.
La suppression de lits d’hôpitaux représente 17 000 lits depuis le mandat de Macron , 5 768 en 2020, en pleine pandémie, 4 300 en 2021 et 6700 en 2022. La perversité du président réside toujours à nous faire croire que c’est la faute au manque de personnel avec l’appui du conseil scientifique de McKinsey. Mais l’hécatombe est encore plus importante avec les statistiques de la Drees, 21 000 lits ont été fermés depuis 2017.
Après avoir crée le problème, Macron a lancé en 2022 le Plan Santé qui explique que la pandémie a couté 19 milliards. Ces milliards sont allés dans les poches des laboratoires, des fabricants de tests, dans les primes de signalisation covid des médecins généralistes et dans les centres de vaccination. En se cachant derrière la pandémie, Macron oublie que les fermetures de lits de 2017 ne concernent pas la pandémie.
Le responsable de la casse de l"hôpital s’appelle Jean Castex.
L’ancien premier ministre est à l’origine de la tarification à l’acte et de la rentabilité des services de soins. C’est l’homme de la loi de de 2005 introduisant des logiques de rentabilité au sein de l’hôpital public. De 2005 à 2007, il était directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère de la Santé (DHOS).
- Céline Laville, présidente du syndicat Coordination nationale infirmière :
“la tarification à l’acte est arrivée, les directions se sont mises au chiffre pour recevoir de plus grosses enveloppes. Résultat : on a augmenté l’activité mais pas le personnel. On se retrouve donc avec des personnels qui n’ont pas le temps de faire des réunions de services. Les agents de terrain font leur tâche auprès des patients et rentrent chez eux épuisés”.
McKinsey à la même vision que Jean Castex :
« Premier domaine d’activité économique à l’échelle mondiale, le secteur de la santé a très largement contribué à l’allongement de l’espérance de vie des populations et à l’amélioration de la qualité de vie. Mais ces évolutions positives pour la société ne sont pas sans poser d’immenses défis au plan économique. Au cours des dernières décennies, la croissance annuelle des dépenses de santé a en effet dépassé celle du PIB d’environ 2 points de pourcentage dans la plupart des pays de l’OCDE ».
Cette maladie de la rentabilité a un nom : Le New Public Management.
La dématérialisation des services publics est une politique qui s’observe partout où se trouve les cabinets de consulting comme McKinsey.
Dans le cadre de CAP 2022 (« Comité action publique 2022 »), le rapport Service Public a été dévoilé : il s’agit d’une politique libérale appliqué aux services publics avec un seul mot d’ordre : réduire par tous les moyens ! Il faut réduire le coût financier, réduire le nombre de fonctionnaires, réduire le service rendu, réduire le déploiement territorial.
C’est un « pilotage par la masse salariale » et la fermeture des lits de l’hôpital est une de ces conséquences.
Près de 40 000 lits ont été fermé depuis 2013, et cela concerne tous les services, même ceux qui sont en psychiatrie.
Ce « virage ambulatoire » vise à externaliser les soins chez le patient ou de faire des admissions d’une seule journée. Le résultat est que les diagnostics sont devenus aléatoires et les maladies des patients ne sont plus traitées avec le soin qu’elles méritent.
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Avec Macron, l’hôpital « c’est marche ou crève »
L’hospitalisation a domicile a progressé de 1,6 % en 2022, après les bonds de 10,5 % et 6,8 % durant les deux années précédentes, en pleine crise sanitaire. « Fin 2022, 23 000 patients peuvent être pris en charge simultanément en HAD sur le territoire (19 000 pouvaient l’être en 2019 avant la crise sanitaire), ce qui représente 7,9 % des capacités totales de prise en charge en hospitalisation complète en court et moyen séjour (hors psychiatrie) ».
Mais pour redorer l’image du président, l’espoir existe avec la possibilité d’ouvrir 3000 lits fin 2023. Le ministre de la santé Aurélien Rousseau « C’est notre sujet aujourd’hui. Mon seul combat, c’est de recruter et de fidéliser » “On a une bonne nouvelle : on rouvre des lits. D’ici la fin de l’année, on va rouvrir 3 000 ou 4 000 lits”.
Le décompte au final sera négatif, si on ferme 6700 lits pour en ouvrir 3000, le déficit est toujours là et en plus on nous prend volontairement pour des cons.
Geopolintel 21 décembre 2023