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Fin de l’Etat d’urgence sanitaire et début des règlements de comptes

lundi 1er août 2022

Jean-François Delfraissy qui était président du Conseil scientifique, cesse ses fonctions tout en critiquant la politique sanitaire de Macron.
Il évoque des regrets tout en affirmant que la pandémie n’est pas finie.

  • « On aurait pu, sur les écoles, sur les personnes âgées, s’appuyer sur l’avis des citoyens. Mais le politique n’a pas souhaité le faire »au niveau national.« -* »Il y aura de nouvelles vagues, à l’automne, durant l’hiver 2022-2023, nous n’en avons pas terminé avec le Covid-19« , prévient-il. Selon lui, »le virus reste présent avec une capacité à muter, à changer, il n’a pas fini son évolution et c’est ce qui explique la durée particulière de cette crise Covid".

Même si un soupçon de sagesse sort de la bouche de celui qui a participé à cette politique sanitaire odieuse et meurtrière, il faut sauver ce qui peut l’être.

« Maintenant, la science a beaucoup avancé, de façon même extraordinaire, on a les vaccins, les traitements, nous avons des outils différents et donc la globalité de la réponse est évidemment différente ».

Si Jean-François Delfraissy prend ses distances avec Macron il conserve les liens de ses maîtres du NIH avec le docteur Anthony Fauci et les laboratoires pharmaceutiques et L’INSERM.

C’est pas nous, c’est la faute des medias.

« le zéro COVID, c’est un échec total...en terme de mortalité, morbidité, d’accès aux droits humains...il faut arrêter...redevenir raisonnables...c’est les MÉDIAS qui poussent à ça ! »

  • « On a pu être instrumentalisés »

Mais Delfraissy oublie que les ordres venaient de Washington.
Le Canard Enchaîné a révélé que la stratégie vaccinale française d’Olivier Véran obéissait aux ordres de Maël de Calan, consultant du cabinet McKinsey
Les directives du conseil scientifique ont toujours été prises sous la direction de ceux qui étaient à l"origine de l’épidémie.

La stratégie du « c’est pas moi c’est l’autre » ne fonctionnera pas toujours pour échapper à la justice, Delfraissy comme les autres responsables de la politique sanitaire du Covid devront répondre de leurs actes.

Delfraissy est responsable de la non utilisation de la chloroquine, classée dans les substances vénéneuses par Agnès Buzin épouse d’Yves Lévy, il a laissé le champ libre à Yazdan Yazdanpanah qui est un homme de main d’Yves Lévy qui était en conflit avec Didier Raloult et l’IHU de Marseille.

Le 2 octobre 2017, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, ont annoncé le report d’un appel à projets pour créer de nouveaux instituts hospitalo-universitaires (IHU), en précisant que ceux-ci devront « proposer une gouvernance sans fondation support ». Or, cette demande administrative obscure paraît s’inscrire dans une lutte d’influence à laquelle l’Inserm est partie prenante. Les deux ministres ont tout simplement fait droit à une demande… d’Yves Lévy, mari d’une des deux signataires. Marianne 2017

« Les IHU sont un enjeu d’autorité et de territoire pour Yves Lévy. Il voudrait les diriger depuis Paris »

Jean-François Delfraissy, prix d’Honneur INSERM 2019 ne peut pas cacher ses liens avec Yves Lévy, c’est la même équipe qui officiait sur le Sida avec le docteur Anthony Fauci. Tous ces intervenants sont à l’origine de la politique sanitaire du COVID 19.

NB : Anthony Fauci, Prix International INSERM 2020
Expert des maladies infectieuses de renommée internationale, Anthony Fauci joue un rôle déterminant dans l’information du public sur la Covid-19, et en matière de stratégies et de conseils pour contenir au mieux la pandémie. Pour ce rôle, l’Inserm lui décerne son Prix International.

Anthony Fauci a déclaré en 2017 que Trump sera « sans aucun doute » confronté à une épidémie de maladies infectieuses pendant sa présidence.

Toujours en 2017, Yves Lévy déclarait :
L’Europe doit se préparer à la prochaine épidémie.
Pour avoir une chance dans la guerre contre les maladies infectieuses, les chercheurs européens doivent se préparer en « temps de paix » afin d’avoir les meilleures chances de combattre la prochaine épidémie, selon le professeur Yves Lévy, directeur général de l’Inserm, l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale.
https://ec.europa.eu/research-and-i...

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Mail du Pr Delfraissy au Dr Fauci, le 25 mars 2020 à 10h35 (voir page 1841 - traduit par France Soir) :

Bonjour,

Je suis à nouveau en service depuis que la crise sanitaire mondiale COVID-19 a frappé la France, il y a quelques semaines. Je dirige maintenant le Conseil scientifique du COVID-19, composé de 10 personnes, au service du Président français, Emmanuel Macron. Le Conseil a été créé le 10 mars et nous avons été fortement impliqués dans des activités de conseil en relation avec le Président, notamment sur sa décision de mettre en place le confinement généralisé, parce que nous n’avions pas de meilleur choix.

Tout d’abord, nous disposons d’un nombre limité de tests, ce qui nous empêche de mettre en place une stratégie de type coréen dans les prochains jours. Cependant, à la fin du confinement (dans les six semaines à venir), nous serons en mesure de généraliser l’utilisation des tests et de développer des applications de type coréen, ainsi qu’une stratégie de test et de traitement, si nous disposons de médicaments à ce moment-là. Avant cela, nous allons passer par une phase difficile dans les semaines qui suivent, car nous n’aurons pas assez de lits dans nos unités de soins dans certaines régions de France...

Deuxièmement, sur le plan thérapeutique, Yazdan Yazdanpanah a pris ma place et dirige désormais REACTing. Demain matin va débuter un essai médical franco-européen, sous le contrôle de l’OMS, avec 5 objets d’étude (placebo/kalatra/kalatra+interféron bêta/produit de Gilead/hydroxychloroquine seule ou en combinaison pour la semaine prochaine). Comme vous le savez peut-être, nous faisons actuellement face à un buzz médiatique depuis l’annonce faite par le Dr Raoult sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Ses données ne sont pas particulièrement convaincantes. Nous pouvons distinguer un léger signal positif mais il doit être confirmé par un essai randomisé de bonne facture. Nous avons également commencé une étude sur le modèle de cellules de singes avec l’hydroxychloroquine, et nous devrions avoir les résultats à la fin de la semaine prochaine. Une cohorte de patients COVID+ sévères a également été créée et certains seront traités par hydroxychloroquine : nous analyserons ces résultats avec toute la conscience nécessaire. Il sera également possible de faire un essai de prévention pour les professionnels de la santé et les personnes âgées avec l’hydroxychloroquine.

J’ai une énorme pression politique pour libérer l’accès à l’hydroxychloroquine pour tout le monde, mais je résiste actuellement.

Quelle est la situation aux États-Unis, surtout après l’annonce de Trump ? Quelle est la position des NIH ? Qu’est-ce qui va être mis en place ? Merci pour votre réponse. J’ai mis Yazdan Yazdanpanah en copie de cet email. Cordialement.

Pr Yazdan Yazdanpanah : « Aucune étude randomisée n’a encore fait la preuve de l’efficacité de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine »

Yazdan Yazdanpanah est le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANRS) pour les maladies infectieuses émergentes, directeur de l’Institut Aviesan/Inserm I3M (d’Yves Lévy) et chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat.

Pour coordonner le tout il fallait l’arme de la modélisation mathématique de l’INSERM.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, l’Unité de Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses de l’Institut Pasteur a utilisé ces approches pour étudier la diffusion du virus SARS-CoV-2.

Comme Neil Ferguson de l’Imperial college de Londres financé par Bill Gates, comme Martin Blachier qui a reçu une contribution de 120 600 euros de Gilead, Simon Cauchemez, épidémiologiste à l’Institut Pasteur (partenaire de Bill Gates) et membre du conseil scientifique, modélise l’épidémie de Covid pour savoir si un virus variant peut confiner le pays.

Plus récemment, des modèles mécanistiques ont été développés pour monitorer la progression des variants en France et caractériser la course qui s’annonce entre ces variants et les vaccins.

L’Institut Pasteur a mis en place un espace dédié pour consulter ces travaux réalisés par l’unité de Modélisation mathématiques des maladies infectieuses, dirigée par Simon Cauchemez. Cet espace permettra de prendre connaissance de données sur la dynamique actuelle ainsi que des travaux de recherche de l’équipe.
https://modelisation-covid19.pasteur.fr/

Les modèles mathématiques sont un outil utile pour décrire ces dynamiques épidémiques complexes et multifactorielles, et interpréter des données épidémiologiques souvent limitées.

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