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Macron « Chef de Guerre » à la dérive

vendredi 14 octobre 2022

L’ordre mondial est sur le point de basculer pour une poignée de faiseurs de guerre.
Détruire pour reconstruire sera toujours l’idéologie qui mène le monde depuis la première guerre mondiale.
Si la coalition européenne tient à sa guerre, elle sacrifie le peuple ukrainien et expose le peuple européen..
Les premières victimes d’un conflit nucléaire seront les peuples des pays qui ont des dirigeants qui poussent à la guerre avec en premier lieu la France d’Emmanuel Macron qui semble incontrôlable et alimente les marchands d’armes.

La France a dépassé la Chine en devenant le troisième exportateur d’armes de la planète.
Les caisses de l’Etat se remplissent avec la redevance à l’exportation qui représente 2% sur les contrats d’armement. C’est le seul secteur économique français qui se porte bien.
Ce résultat compte parmi les meilleures années en termes de performance à l’export alors que notre balance commerciale frôle un déficit de 100 milliards.

Même la Russie de Poutine a reçu du matériel militaire français. Macron a exporté de l’armement vers la Russie jusqu’en 2020 pour près de 152 millions d’euros malgré l’embargo européen.
Même si ces contrats ont été conclu avant l’embargo, les industriels français de l’armement ont bien encaissé le « chèque ».
« En 2021, la France a délivré des licences d’exportation à la Russie pour un montant de 6,71 millions d’euros » selon le site Disclose.
Il est possible que ces armes aient pu servir dans le conflit ukrainien, mais l’argent n’a pas d’odeur.

La guerre au Yémen est aussi une source de contrats d’armement pour la France.
Macron l’« assume » : « L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont des alliés de la France. Et ce sont des alliés dans la lutte contre le terrorisme. Nous l’assumons totalement ».
Le site d’investigation Disclose a révélé que la France a livré « huit canons de type Caesar » à destination de l’Arabie saoudite et ils pourrait être utilisés dans la guerre au Yémen. 48 canons Caesar « appuient les troupes loyalistes, épaulées par les forces armées saoudiennes, dans leur progression en territoire yéménite »

Mais cette guerre au Yémen cache l’épine dans le pied de macron puisque les rebelles Houthis sont soutenus par l’Iran, le pays à qui il faut faire les yeux doux en raison de l’accord sur le nucléaire et de son rapprochement avec Moscou.

L’axe Iran Moscou

L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action), a pour but de contrôler le programme nucléaire iranien et de permettre la levée des sanctions économiques en Iran.
L’Iran est la deuxième réserve mondiale de gaz après la Russie et sans accord sur le nucléaire l’Iran ne fournira pas de gaz.

  • « Pour les conservateurs iraniens, l’Occident s’enfonce dans la décadence, à la manière de la Rome antique, et l’avenir appartient à la Chine et à la Russie »
    Farid Vahid, spécialiste du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès.

"Le fait que la Russie renforce son alliance avec l’Iran est quelque chose que le monde devrait considérer comme une menace sérieuse », a déclaré un porte-parole du département d’État américain.
Malgré la pression sur l’Iran et la Russie, Gazprom a conclu un accord de 40 milliards de dollars pour remettre en état les infrastructures énergétiques iraniennes.
Le dirigeant iranien, l’ Ayatollah Ali Khamenei a déclaré le 19 juillet 2022 vouloir renforcer la « coopération à long terme » avec la Russie.

Nucléaire iranien : Macron déçu de l’absence de progrès pour raviver l’accord

Le président français Emmanuel Macron a fait part samedi à son homologue iranien Ebrahim Raïssi de sa déception devant l’absence de progrès dans les négociations visant à raviver l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien, a rapporté l’Elysée dans un communiqué.

Au cours de cet entretien téléphonique, le chef de l’Etat a « réitéré sa conviction » qu’une solution pour rétablir la pleine mise en œuvre du Plan d’action global conjoint (PAGC, ou JCPOA) est « encore possible », a ajouté la présidence française. Mais, pour cela, elle doit intervenir « dans les plus brefs délais ».

Emmanuel Macron a « insisté auprès du président Raïssi sur la nécessité de faire le choix clair de conclure l’accord et de revenir à la mise en œuvre de ses engagements nucléaires », est-il écrit dans le communiqué.

Téhéran a commencé en 2019 à s’affranchir par étapes des conditions du PAGC, notamment en matière d’enrichissement de l’uranium, à la suite du retrait des Etats-Unis décidé par l’ancien président américain Donald Trump, lequel a rétabli les sanctions économiques contre l’Iran.

Challenges

Russie : « Nous sommes déterminés à relancer l’accord nucléaire avec l’Iran sans le modifier »

  • Propos tenus par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que la Russie “persiste“ dans sa volonté de relancer l’accord sur le nucléaire iranien “sans aucune modification“.

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse conjointe, tenue ce jeudi, entre Lavrov et son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, dans la capitale Téhéran.

Lavrov a déclaré que Moscou “dénonce la politique de sanctions américaine“, soulignant la nécessité de relancer l’accord sur le nucléaire avec Téhéran “sans modifications“.

Le chef de la diplomatie russe a souligné que les relations actuelles entre Moscou et Téhéran « sont à leur plus haut niveau ».

Il a ajouté que la Russie « travaillait sur un nouvel accord pour développer les relations avec l’Iran ».

Pour sa part, Abdullahian a salué le soutien de Moscou à Téhéran, lors des négociations de Vienne, autour de la relance de l’accord sur le nucléaire.

« Nous remercions la Russie et la Chine pour leur position soutenant l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique », a-t-il déclaré.

Abdullahian a souligné que l’Iran est « prêt » à l’annulation mutuelle des visas de voyage avec la Russie, en application du principe de « réciprocité ».

Des diplomates d’Iran, des États-Unis et de 5 autres pays, négocient depuis des mois, dans la capitale autrichienne Vienne, un accord pour rétablir les restrictions sur le programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée des sanctions économiques, réimposées par l’ancien président américain, Donald Trump, après le retrait de Washington de l’accord en mai 2018.

Dans une autre perspective, Abdullahian a souligné que la guerre que Moscou mène en Ukraine est due aux tentatives de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’étendre ses frontières.

Le chef de la diplomatie iranienne a ajouté : « Nous ne soutenons pas la guerre en Ukraine et appelons à une solution diplomatique, et le problème de Kiev est causé par les tentatives d’expansion de l’OTAN vers les frontières de la Russie ».

Le 24 février dernier, la Russie a entamé une guerre en Ukraine, qui a suscité de vives réactions internationales et l’imposition de sanctions économiques et financières « sévères » contre Moscou. Pour mettre fin à la guerre, la Russie exige que l’Ukraine renonce à toute velléité de rejoindre des entités militaires et maintienne une totale neutralité, ce que Kiev considère comme une « ingérence dans sa souveraineté ».

AA

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