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Coup de tonnerre : Vanguard quitte le monde de la finance climatique

vendredi 16 décembre 2022

L’idéologie climatique c’est fini, les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies affiliés à Davos leur fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.

Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».

Ce retrait coïncide avec le rejet du procureur général de l’Utah, Sean reyes, qui s’est opposé à la demande de Vanguard à la commission fédérale de l’énergie, considérant qu’il était dangereux d’accorder des investissements dans les entreprises de services publics américaines en raison des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. C’est une menace pour les retraites, l’emploi et les besoins énergétiques du peuple américain.

C’est dans ce contexte de crise que va s’ouvrir le sommet mondial sur la biodiversité de Montréal. 196 États vont tenter de nous faire croire qu’ils vont enrayer le déclin du vivant. Mais si les fonds de gestion d’actifs laissent tomber le climat, il va falloir trouver des arguments pour nous convaincre et persuader les autres fonds d’investissement de ne pas stopper leur politique du zéro carbone comme l’a fait Vanguard.
Les capitaux ne peuvent plus soutenir les spéculations absurdes et les investissements commencent tout doucement à glisser vers l’Asie, le nouvel Eldorado de la finance.

Ceux qui prônaient la décroissance de la population comme facteur et indicateur économique, constatent que le dividende démographique de Bill Gates est une chimère qui cache un vieux désir de réduire la population. Or avec la population chinoise et indienne, les investisseurs détiennent une réserve de main d’œuvre représentant près d’un tiers de la planète.

Actuellement la Chine détient 63% de la dette due aux pays du G-20 qui a vu une augmentation de 9,5% depuis la crise du covid.

Conscient de la situation, le patron de la banque JP Morgan, Jamie Dimon, a prévenu les investisseurs de se préparer à un « ouragan » économique.
« Je veux en quelque sorte me débarrasser à nouveau des dépôts non opérationnels, ce que nous pouvons faire en taille, pour nous protéger afin de pouvoir servir les clients dans les mauvais moments ».
Les dépôts non opérationnels comprennent tous les dépôts et autres financements non garantis provenant d’entreprises non financières, d’entités souveraines, de banques centrales, de banques multilatérales de développement et d’organismes publics, lorsqu’ils ne sont pas expressément détenus à des fins opérationnelles.

Les organismes financiers qui suivent cette politique absurde du zéro carbone et qui n’ont pas de solvabilité vont faire faillite.
A force que le lobby bancaire tienne les états en otages avec les green bonds de la BRI, nos dirigeants vont se heurter à la réalité du marché puisque leur politique, qui n’est rien d’autre qu’une bulle spéculative, va exploser.

Si nous devons vivre en harmonie avec la nature, il faudra reconsidérer l’impact carbone contre l’impact des énergies soit disant renouvelables.
Il va y avoir une révolte contre l’intelligence artificielle tueuse d’emplois, et l’emploi, c’est la vitalité économique que recherche des fonds comme Vanguard.

En se retirant du NZAM, Vanguard anticipe le changement politique des Etats Unis envisagé par la victoire de la chambre des représentants du camp Trump.
« Nous devons rejeter les éternels prophètes de malheur et leurs prédictions de l’apocalypse » Donald Trump forum de Davos janvier 2020.

Cette nouvelle répartition des forces économiques et politiques remet en cause l’idéologie de Davos. Tous les spéculateurs savent qu’à terme l’homme de Davos va mourir. C’est l’éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, qui a crée cette expression en référence à l’archétype de l’élite mondialisée convaincue que la mondialisation est bénéfique dans un monde devenu plat. Mais l’homme de Davos a pris un grand coup sur la tête en 2016 avec le vote du Brexit en Grande-Bretagne puis par l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

Finalement Vanguard délaisse à juste titre, un monde qui peine à vendre son idéologie verte et ne laisse derrière lui que ruine et faillite.

FR décembre 2022.

Vanguard quitte l’alliance pour le climat dans le cadre du projet Net Zero

Vanguard se retire de la principale alliance financière sur la lutte contre le changement climatique à un moment où les républicains américains ont intensifié leurs attaques contre les institutions financières qui, selon eux, sont hostiles aux combustibles fossiles.

Avec 7,1 milliards de dollars sous gestion et plus de 30 millions de clients au 31 octobre, Vanguard est le deuxième gestionnaire de fonds mondial après BlackRock. Le groupe a annoncé mercredi qu’il démissionnait de l’initiative Net Zero Asset Managers, dont les membres se sont engagés à atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050.

Vanguard, qui gère principalement des fonds passifs qui suivent les indices boursiers, a déclaré que l’engagement sans réserve de l’alliance dans la lutte contre le changement climatique avait entraîné « une certaine confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles ».

« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir à nos investisseurs la clarté souhaitée sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat – et pour préciser que Vanguard parle de manière indépendante sur les questions de importance pour nos investisseurs », a déclaré la société basée en Pennsylvanie dans un communiqué.

NZAM a été fondée en décembre 2020 et comptait 291 membres gérant 66 milliards de dollars d’actifs en novembre. L’année dernière, NZAM a rejoint une organisation faîtière de financement climatique, la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (Gfanz) lors de son lancement l’année dernière sous Mark Carney, l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre. Vanguard quittera les deux groupes.

Dans un communiqué, NZAM a déclaré que la décision de Vanguard était regrettable.

« Il est regrettable que la pression politique ait un impact sur cet impératif économique crucial et tente d’empêcher les entreprises de gérer efficacement les risques », a déclaré Kirsten Snow Spalding de Ceres, une coalition d’investisseurs et de groupes environnementaux et également partenaire fondateur de NZAM.

La plupart des plus grands gestionnaires d’actifs mondiaux appartiennent à NZAM, notamment BlackRock, State Street, JPMorgan Asset Management et Legal & General. Parmi les récalcitrants notables figurent Fidelity Investments et Pimco, tous deux basés aux États-Unis.

Vanguard a déclaré que le déménagement était en préparation depuis plusieurs mois. Elle continuera d’offrir des produits qui utilisent des facteurs d’investissement environnementaux, sociaux et de gouvernance et des produits net zéro aux investisseurs qui le souhaitent. Vanguard demandera également aux entreprises dans lesquelles elle investit comment elles prévoient de faire face aux risques climatiques.

Le mois dernier, un groupe de procureurs généraux républicains a demandé à la Federal Energy Regulatory Commission de ne pas renouveler l’autorisation de Vanguard d’acheter des actions dans les services publics américains. Ils ont cité son adhésion au NZAM comme preuve qu’il essayait d’influencer la politique de l’entreprise plutôt que d’être un investisseur passif.

Cette décision fait partie d’une attaque plus large des républicains contre l’investissement ESG. Plusieurs États républicains ont retiré la gestion de trésorerie et d’autres comptes d’investissement de BlackRock, qui, sous le fondateur Larry Fink, a été franc sur la nécessité de prendre en compte le changement climatique dans les investissements. Le contrôleur du Texas, Glenn Hegar, a déclaré que l’adhésion au NZAM était l’un des facteurs qu’il avait utilisés pour compiler une liste d’organisations qu’il accusait de « boycotter » les combustibles fossiles.

Source

Les gestionnaires d’actifs passent à l’action contre le changement climatique

04 août 2021
GAM rejoint un groupe international de gestionnaires d’actifs qui s’engagent à réaliser un objectif de neutralité carbone, en 2050 au plus tard, et pour soutenir les investissements alignés sur cet objectif. La Net Zero Asset Managers Initiative (NZAM) regroupe désormais 128 investisseurs qui gèrent un total de 43’000 milliards USD d’actifs. Stephanie Maier, Directrice mondiale de l’investissement durable et d’impact chez GAM, souligne le rôle central des gestionnaires d’actifs en matière de lutte contre le changement climatique.

D’après les données scientifiques les plus fiables sur l’impact du changement climatique, il est urgent d’accélérer la transition vers la neutralité carbone. Notre monde évolue rapidement ; au cours des 70 dernières années, les émissions carbone ont connu une augmentation sans précédent. Elles ont abouti à un état d’urgence climatique aux considérables répercussions sociales. 2015 a vu se conclure un pacte historique ’accord de Paris fixe en effet pour objectif le maintien du réchauffement climatique à un seuil clairement inférieur à 2 degrés Celsius, idéalement à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.

Les gestionnaires d’actifs et de fortune ont en main plus de 110’000 milliards USD de capital. Le mode de gestion de ces actifs sera décisif dans notre capacité ou non à atteindre un objectif partagé à l’échelle mondiale : parvenir à la neutralité carbone en 2050 au plus tard . Nous sommes convaincus que les gestionnaires doivent être en première ligne pour susciter le changement et pour mettre au point des solutions qui permettent à nos clients de réaliser la transition vers une économie à basses émissions.

En tant que gestionnaire actif, nous pouvons concevoir des solutions thématiques et extrêmement ciblées pour répondre à des enjeux ESG spécifiques. Tout particulièrement, les gestionnaires actifs disposent de la souplesse requise pour trouver des opportunités d’investissement dans des entreprises offrant des solutions qui facilitent la transition vers une économie à faibles émissions. Ils peuvent établir des relations étroites avec ces entreprises pour exercer une influence sur leurs décisions. L’engagement et la gestion responsable sont des moyens d’action clés dans ce domaine. En notre qualité de gestionnaire, nous pouvons soutenir à la fois les entreprises dans lesquelles nous investissons et les clients pour lesquels nous effectuons ces investissements, en les aidant à décarboner leurs activités conformément aux objectifs de neutralité carbone.

Nous collaborons activement avec des groupes industriels afin de déterminer comment, en tant que détenteurs et gestionnaires d’actifs, nous pouvons soutenir la décarbonisation de manière collective et efficace.

L’adhésion à l’initiative NZAM fait suite à l’engagement de GAM pour soutenir et rendre compte des recommandations de la TCFD (Taskforce on Climate-related Financial Disclosures, groupe de travail sur les informations financières liées au climat), ainsi qu’à la publication de notre déclaration sur le changement climatique.

GAM a également rejoint 457 autres investisseurs en signant le Global Statement on Climate Change qui appelle les gouvernements à renforcer considérablement leurs programmes de réduction des émissions de CO2 au cours de la prochaine décennie, et à instaurer des objectifs précis pour atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard.
GAM

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