Boris Johnson est revenu en Ukraine le 9 septembre pour recevoir un titre honorifique à Lviv.
L’ancien premier ministre a été nommé docteur honoris causa de l’université nationale Ivan Franko de Lviv.
Pour cette cérémonie de dupes, Johnson a revêtu une cape et un chapeau avant de se rendre au forum stratégique européen de Yalta.
Dans une vidéo publiée sur la chaîne Telegram de Volodomyr Zelenskyy, on voit M. Johnson en compagnie Michael McFaul, ancien ambassadeur des États-Unis en Russie.
Michael McFaul dirige un lobby international avec le chef de cabinet de M. Zelenskyy, Andriy Yermak, pour produire des sanctions contre La Russie de Poutine .
Le groupe Yermak-McFaul est une une organisation méconnue du grand public et se rattache aux différents services secrets et notamment la CIA.
Timofiy Mylovanov : « On débat des perspectives de sanctions, on s’échange des chiffres ou des articles universitaires, la conversation continue jour et nuit, par messages ».
Michael McFaul est un ex-conseiller de Barack Obama et ancien ambassadeur des Etats-Unis à Moscou, de 2012 à 2014. Il est responsable du retrait des entreprises françaises et étrangères de Russie.
Renault, Schneider Electric ou Atos ont quitté la Russie suite aux sanctions prononcées par Michael McFaul.
Avant le conflit ukrainien, plus de 500 entreprises françaises étaient présentes en Russie, comme Leroy Merlin qui sacrifie son second marché économique après la France.
A cette liste on peut rajouter Decathlon, cette enseigne appartient à la famille Mulliez et au groupe Adeo.
Michael McFaul a réussi à faire pression sur les entités économiques en les déclarant être « une arme à part entière de l’agression russe ».
Pour comprendre la visite de Boris Johnson et des nouvelles sanctions qui vont tomber penchons nous sur le cas de l’enseigne Auchan qui a été la cible d’une cabale la soupçonnant d’avoir contribué à l’effort de guerre russe.
The Insider (site internet et lanceur d’alerte )et l’ONG Bellingcat, ont accusé Auchan d’avoir livré gratuitement des marchandises à l’armée de Vladimir Poutine. Le groupe Auchan à présenté les faits en convenant que ces commandes qui sont allées à l’armée russe, étaient des commandes passées par les enseignes Auchan et que la collecte dans les magasins avait été faite par des organismes humanitaires au sein même des magasins sans qu’aucune commande ne soit passée directement auprès de l’armée russe.
En aucun cas Auchan ne s’est livré à une quelconque collaboration avec l’armée russe mais le groupe Yermak-McFaul est passé à l’offensive et a couté beaucoup d’argent à Auchan et aux entreprises étrangères implantées en Russie.
Quand aux relations complices des médias et de la CIA, nous trouvons le journal Le Monde qui s’est permis de placer le groupe Auchan en tant que collaborateur de l’ennemi russe.
Les distributions troubles d’Auchan en Russie Par Lucas Minisini , Asia Balluffier , Arthur Weil-Rabaud , Christo Grozev (ancien directeur exécutif de Bellingcat), The Insider et Cellule Enquête vidéo
La société française, qui a fait le choix de poursuivre ses activités sur le territoire russe malgré l’offensive en Ukraine, aurait livré gratuitement des marchandises à l’armée de Vladimir Poutine, selon des documents obtenus par « Le Monde ». La direction du groupe dément.
Après les pertes financières liées à la pandémie de coronavirus, les journalistes français aux ordres déroulent la stratégie de la CIA pour évincer les entreprises françaises du sol russe.
« Selon des documents obtenus par Christo Grozev, ancien directeur exécutif de Bellingcat, et par Le Monde, la société de grande distribution, propriété de la famille Mulliez, huitième fortune française selon Challenges, semble participer à l’effort de guerre russe. »
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Le lobby de l’ombre de Barack Obama
Le journal Chicago News a publié un article en mars 2023, dans lequel on apprend que l’ancien ambassadeur Michael McFaul fait équipe avec l’ancien secrétaire à la défense Chuck Hagel.
Cette « armée fantôme » dirige en sous main les stratégies menées à l’encontre de la Russie et aussi des alliés des Etats Unis.
- « Treize mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Russie, Michael McFaul, et l’ancien secrétaire à la défense, Chuck Hagel, ont discuté de la guerre et des enjeux pour l’Ukraine et les démocraties libérales du monde entier ».
« Tout est en jeu pour l’Amérique et le monde libre », a déclaré M. Hagel. "Il n’y a pas un seul pays au monde qui n’ait pas été affecté par cette guerre.
Hagel et McFaul, qui ont servi sous la présidence de Barack Obama. Ils occupaient tous deux leurs anciennes fonctions lorsque la Russie a pris le contrôle de la péninsule de Crimée en 2014.
Ce qui revient à dire que le coup d’Etat ukrainien de 2014, se prolonge avec l’opération spéciale russe dans les territoires du Donbass.
« Il s’agit d’un moment charnière dans l’histoire de l’Europe, de l’Ukraine et du monde », a déclaré M. McFaul.
Au début de la guerre, de nombreux analystes pensaient qu’une victoire rapide et décisive de la Russie était inévitable. Cependant, un an plus tard, Hagel et McFaul ont réfléchi aux hypothèses erronées, y compris celles du président russe Vladimir Poutine.
Mais sans l’intervention de Boris Johnson, la paix aurait été signé en avril 2022.
Hagel et McFaul ont salué le leadership du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de l’administration Biden, qui ont imposé des sanctions à la Russie et renforcé les alliés dans la région. « Le leadership est important. C’est là que tout commence » M. Hagel
McFaul a répondu : « Ce débat part du principe que l’impasse et la victoire totale sont les deux seules façons dont les guerres se terminent. Il y a un autre scénario que nous devons mettre sur la table, à savoir que Poutine commence à perdre » : Poutine commence à perdre" cela pourrait amener Poutine à la table des négociations.
Nous ne savons pas actuellement quelles seront les futures négociations avec la visite de Boris Johnson, mais ce que l’on sait maintenant, c’est que Obama est derrière la stratégie de guerre contre la Russie, que Boris Johnson, bien qu’il ne soit plus premier ministre, travaille pour le groupe de sanctions contre la Russie et que seul Donald Trump peut mettre fin au conflit.
M. Hagel estime que l’envoi immédiat d’armes supplémentaires à l’Ukraine est le meilleur moyen de mettre les Ukrainiens en position de force pour décider de la fin de la guerre. « Où cela se termine, quand cela se termine et comment cela se termine ». « Cela dépendra beaucoup du type d’armement et d’aide que nous pourrons continuer à fournir aux Ukrainiens. »Les enjeux dépassent largement les frontières de l’Ukraine« , a déclaré M. McFaul. »Il y a des implications pour cette lutte idéologique. Il s’agit d’une dictature qui a envahi une démocratie".
M. Hagel a déclaré qu’une victoire de M. Poutine porterait préjudice à ceux qui luttent contre les autocrates dans le monde entier. « Si Poutine l’emportait, on assisterait à une diminution considérable de l’espoir, des possibilités et des coalitions d’intérêt commun », a déclaré M. Hagel. En revanche, une victoire de l’Ukraine pourrait contribuer à faire basculer le monde vers les valeurs démocratiques.
Hagel et McFaul savent que la Chine a le pouvoir de faire basculer l’issue du conflit.
Les deux hommes ont convenu qu’il ne fait aucun doute que cette guerre laissera des cicatrices pour les années à venir.
« La guerre de Poutine en Ukraine représente le défi le plus dangereux pour l’ordre mondial de l’après-Seconde Guerre mondiale que nous ayons connu au cours des 75 dernières années » M. Hagel. "Les répercussions seront ressenties dans le monde entier pendant de nombreuses années.
Geopolintel Septembre 2022