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Le complexe militaro industriel français s’exporte en Ukraine

vendredi 29 septembre 2023

Après la publication de l’article The Economist Ukraine : le clan occidental choisit de faire durer la guerre, les lecteurs ont eu la désagréable sensation de voir s’évanouir le mythe de la guerre éclair russe.

Le combat mené par la Russie est titanesque face à l’opposition occidentale qui vide ses recettes fiscales pour armer un pays battu et maintenu en vie par les « perfusions » militaires des membres de l’OTAN.

L’objectif d’un conflit mondial est toujours d’actualité et même nécessaire pour annuler les élections présidentielles américaines de 2024. L’OTAN vient de changer de stratégie aidé par les fondations criminelles comme la Clinton Foundation pour financer la reconstruction de l’Ukraine.

Cette reconstruction initiée par les néoconservateurs américains et européens, va déplacer le conglomérat du lobby militaro-industriel en Ukraine et dans les pays périphériques membre de l’OTAN.

L’objectif est de faire en sorte que l’Ukraine ait la capacité de mener une longue guerre.

Toujours selon le journal The economist, l’Europe doit changer d’état d’esprit. Elle a engagé autant d’armements que l’Amérique et une aide financière bien plus importante. Pourtant, elle doit faire un pas de plus. Si M. Trump gagne en 2024, il pourrait réduire l’aide militaire américaine.
Cela signifie qu’elle devra renforcer son industrie de la défense et réformer le processus décisionnel de l’UE afin de pouvoir accueillir davantage de membres.

Sans l’adhésion de l’Ukraine à L’OTAN et à l’Europe, le complexe militaro-industriel européen et américain ne pourront s’implanter en Ukraine.

Cette guerre d’usure anticipé par la Russie va finir d’achever notre économie, comme si l’objectif destructeur des mondialistes devait s’accomplir quelle que soit l’issue de cette guerre.

Sébastien Lecornu à Kyiv pour ancrer l’aide militaire française dans la durée

En guerre avec la Russie depuis dix-neuf mois déjà, et sans perspective de résolution rapide, l’Ukraine espère de plus en plus être capable de produire sur son propre sol son matériel de défense. C’est dans ce cadre que le ministre français des armées Sébastien Lecornu, accompagné d’industriels de la défense, se rend à Kyiv ce jeudi 28 septembre pour discuter de l’aide française et de partenariats industriels avec l’Ukraine. Le ministre doit y rencontrer son homologue ukrainien Rustem Umerov ainsi que le ministre des Industries stratégiques, Oleksandre Kamychine.

Une vingtaine d’entreprises françaises spécialisées dans la production de blindés, artillerie, drones, le cyber ou le déminage ont également envoyé des représentants pour discuter et signer des partenariats avec l’industrie ukrainienne. Parmi les éléments discutés, le développement de la production sur place de pièces de rechange, qui permettrait d’entretenir directement les équipements livrés par la France. Ce déplacement intervient à la veille du premier Forum des industries de défense organisé par l’Ukraine, et qui doit rassembler, au côté des industriels ukrainiens, plus de 160 sociétés de 26 pays, selon le président Volodymyr Zelensky.

Avec l’aide internationale, le président ukrainien dit vouloir « créer un arsenal nouveau et puissant pour l’Ukraine et tous les défenseurs du droit international », alors que son pays ne cesse de réclamer armes et munitions à ses soutiens pour se préparer à une guerre longue. Le pays entend également développer ses propres capacités de production de matériels militaires pour répondre à ses besoins, « seul moyen de garantir la sécurité de l’Ukraine », expliquait Zelensky mardi dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
« On passe d’une logique de cessions à un partenariat industriel »

Pour Paris, il s’agit d’assurer un soutien viable dans la durée en accompagnant la base industrielle ukrainienne, sans compromettre sa propre armée. La France a notamment fourni blindés, canons Caesar, véhicules de transport de troupes VAB ou encore des systèmes de défense sol-air à l’Ukraine. « On passe d’une logique de cessions à un partenariat industriel qui devient la norme », a-t-on expliqué dans l’entourage de Sébastien Lecornu.

La France s’ajoute donc à ces initiatives de coproduction avec l’Ukraine, à l’instar du constructeur allemand de chars et véhicules blindés Rheinmetall qui installait son atelier de réparation en Ukraine, et envisage désormais, à travers une co-entreprise fondée pour l’occasion, de produire certains de ses équipements sur le sol ukrainien. L’Ukraine annonçait également cet été la production avec la Suède de véhicules de combat d’infanterie CV-90, ou encore la coproduction de systèmes de défense anti-aérienne avec les Etats-Unis à l’occasion d’une visite de Volodymyr Zelensky à Washington la semaine passée, avec l’enjeu de rendre son pays plus indépendant dans la production de moyens de défense.

Libération

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