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Médecine France génomique 2025

samedi 31 août 2024

Les biomédicaments sont de grosses molécules administrées au moyen d’injections". Ils sont 20 à 40 % moins chers que des médicaments génériques.

En 2017, la Cour des comptes les décrivait comme « un gisement d’économies à exploiter », estimé à 680 millions d’euros par an. Le filon n’a pas échappé aux hôpitaux et cliniques, qui les plébiscitent depuis longtemps, notamment en cancérologie.

Au début des années 2000 la Commission européenne parlait de « biogénériques »
Les “biomédicaments” qui n’ont rien de bio, ce sont des remèdes issus des nouvelles technologies de correction de gènes.
Yves Levy, époux d’Agnes Buzyn, est impliqué dans cette nouvelle médecine avec, par le passé, l’INSERM et, actuellement, avec la société Aviesan pour la médecine génomique en France prévue pour 2025.

Manuel Valls a reçu, mercredi 22 juin 2016, le rapport d’Yves Lévy, président de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), intitulé « France Médecine Génomique 2025 ». Le Premier ministre avait en effet confié en avril 2015 à Yves Lévy la mission de faire entrer la France dans l’ère de la médecine génomique. Le séquençage du génome humain permettra l’amélioration des diagnostics et donc des soins dispensés aux patients sur l’ensemble du territoire.
La technique de manipulation du biomédicament est celle de la vaccination que nous avons actuellement et l’outil de manipulation génétique s’appelle CRISPR CAs9.

Quel danger représente cette médecine prédictive qui modélisera les potentielles maladies pour fabriquer un traitement adapté à note génome ?

Un programme britannique lancé en 2023, va séquencer le génome de 100 000 bébés pour déterminer si le dépistage des maladies chez les nouveau-nés est bénéfique, alors qu’il s’avère contraire à l’éthique. Ce programme de 126 millions de dollars, géré par le National Health Service (NHS), est financé par le gouvernement britannique. Pour la France, ce même programme commencera en 2025 et piloté par Yves Lévy. Même si un patient est porteur d’un gène ou d’une mutation génétique, cela ne garantit en rien qu’il développera la maladie dans le futur.

Ce sont des apprentis sorciers qui vont présider la nouvelle médecine prédictive et générer des exclusions de soins si vous ne vous conformez pas à la nouvelle règlementation de l’OMS qui obligera les gens en bonne santé de se soigner afin d’éviter de tomber malade.

09.08.24

Le plan « Médecine France génomique 2025 », se concrétise. En effet, le ministère chargé de la santé a lancé en décembre 2016 un appel à projets national amorçant le financement des 2 premières plateformes génomiques à visée diagnostique et de suivi thérapeutique, sur les 12 attendues dans les 5 ans. Ces équipements d’excellence illustrent le soutien constant des pouvoirs publics vis-à-vis de l’innovation médicale, en l’occurrence du séquençage à très haut débit du génome humain qui fonde la médecine génomique, dite aussi « personnalisée ».

Concrètement, la nature et l’ordre d’enchaînement des gènes qui composent l’ADN de chaque personne sont analysées entièrement pour déterminer les risques de développer certaines maladies, pour adapter les traitements en fonction du patient et pour anticiper ses réactions face aux médicaments administrés. Ainsi, en connaissant aujourd’hui le génome de chacun, il sera possible demain de soigner de manière adaptée au capital humain de chaque individu.

La médecine personnalisée est donc au cœur de l’innovation en matière de diagnostic, de pronostic et de traitement.Elle est prioritairement destinée à lutter contre les cancers, en ce sens où l’accès au génome entier permettra un adaptation thérapeutique – notamment par immunothérapie – bien plus efficace. Mais aussi, à améliorer le diagnostic des quelque 7 000 maladies rares recensées à ce jour et à éviter « l’errance diagnostique » de patients qui passent souvent d’établissement en établissement avant d’être dépistés. Ou encore, à prendre en charge les personnes atteintes de « maladies communes » regroupant les principales pathologies du métabolisme (diabète, obésité) ainsi que les maladies cardiovasculaires et neuro-dégénératives (Alzheimer).

Pour réussir sa propre révolution dans le domaine des soins et de la prévention, notre pays dispose des formidables atouts qu’offre sa recherche fondamentale, clinique et translationnelle.

Un plan, une ambition

Le plan « Médecine France génomique 2025 », piloté par AVIESAN et soutenu par l’État, doit d’ici 10 ans positionner la France dans le peloton de tête des grands pays engagés dans la médecine génomique. S’il répond à un enjeu de santé publique, il ambitionne aussi de faire émerger une filière médicale et industrielle nationale en médecine génomique et d’exporter ce savoir-faire.

Un comité stratégique interministériel, présidé par le Premier ministre, suivra régulièrement sa mise en œuvre.

Consulter le plan « Médecine France génomique 2025 »

Sélection des deux premières plateformes françaises de séquençage à très haut débit du génome humain

Le plan France médecine génomique 2025 franchit ce 17 juillet une étape concrète par la sélection les deux premières plateformes de séquençage génomiques à haut débit.

L’appel à projets pour la mise en œuvre de ces plateformes, lancé en décembre dernier, a suscité 10 candidatures.

Les deux projets retenus sont :

– SEQOiA porté par l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (APHP), l’Institut Curie et l’Institut Gustave Roussy
– AURAGEN porté par les Hospices Civils de Lyon, le CHU de Grenoble, le CHU de Saint-Etienne, le CHU de Clermont-Ferrand, le Centre Léon Bérard, le Centre Jean Perrin et l’Institut de cancérologie de la Loire.

Dès 2018, les Français pourront compter sur ces deux dispositifs complets en capacité de séquençer puis d’interpréter un génome. Pour ceux qui sont confrontés aux pathologies les plus rares, ou les plus difficiles à soigner, les informations rendues disponibles par cette possibilité pourraient se révéler déterminantes en améliorant les connaissances et en ouvrant la voie à de meilleures prises en charges de leurs pathologies.

SEQOiA en Ile-de-France et AURAGEN en Auvergne-Rhône-Alpes auront à mettre en place une organisation lisible, efficace, et scientifiquement efficiente pour répondre d’abord aux besoins des patients qui sont atteints de maladies rares ou d’un cancer, puis, bientôt, à tous les patients. Chaque plateforme devra, notamment selon les protocoles qui seront définis par un centre de référence, le CRefIX, être rapidement en mesure d’effectuer les examens de séquençage de génomes entiers, à partir de prélèvements sanguins et de tissus en provenance du pays tout entier.

D’ores et déjà des équipements sont prévus pour que les équipes des deux projets sélectionnés aujourd’hui puissent chacune séquencer l’équivalent de 18 000 génomes par an puis interpréter l’information biologique, pour la comprendre et la rendre utile à tous les patients concernés.

Les financements alloués aux plateformes SEQOiA et AURAGEN – 200 à 300M€ - permettront leur mise en œuvre opérationnelle et la réalisation des examens de séquençage pour les cinq années à venir.

Ces deux plateformes feront ensuite l’objet d’une évaluation approfondie, pour mesurer leur apport aux parcours de soin. Les résultats de cette évaluation pourront ouvrir l’étape suivante de « généralisation » prévue par le plan FMG 2025.

Source :
Direction générale de l’offre de soins (DGOS)
Bureau Communication (SR5)
14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP

Courriel : DGOS-SR5[@]sante.gouv.fr

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