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Donald Trump répond à Biden « JOE, VOUS ÊTES VIRÉ »

samedi 8 février 2025

« Il n’est pas nécessaire que Joe Biden continue à avoir accès à des informations classifiées. Par conséquent, nous révoquons immédiatement les habilitations de sécurité de Joe Biden et mettons fin à ses briefings quotidiens sur le renseignement. Il a créé ce précédent en 2021, lorsqu’il a demandé à la communauté du renseignement (IC) d’empêcher le 45e président des États-Unis (MOI MÊME !) d’accéder à des informations sur la sécurité nationale, une courtoisie accordée aux anciens présidents. Le rapport Hur a révélé que M. Biden souffrait d’une « mauvaise mémoire » et que, même dans la « fleur de l’âge », on ne pouvait pas lui confier des informations sensibles. Je protégerai toujours notre sécurité nationale - JOE, VOUS ÊTES VIRÉ. RENDEZ À L’AMÉRIQUE SA GRANDEUR ! » Donald Trump sur Truth Social

Avec du recul, ce qui semble une vengeance n’en est pas une puisque Joe Biden souffre d’une démence qui n’a jamais été révélée mais qui était perceptible, dans presque tous ses discours avec et sans prompteur, avec la fameuse phrase « end quote » qu’il prononça en lisant son texte.

Joe Biden a passé plus d’un tiers de son premier mandat hors de la Maison-Blanche, dépassant ses prédécesseurs de plusieurs semaines. Il était en voyage et en vacances. D’après une analyse du Washington Times, Biden a effectué 42 voyages personnels totalisant 140 jours d’absence. Biden a passé 95 jours dans le Delaware, répartis entre ses maisons de Wilmington et de Rehoboth Beach. Il a passé 45 jours à Camp David, la « maison » présidentielle située dans le Maryland.
Les conseillers de Biden affirmaient qu’il n’était jamais vraiment en vacances et que la technologie permet au personnel de la Maison Blanche de rester en contact en cas de crise. C’est bien connu que le poste de Président des Etats Unis peut s’exercer en « télé-travail ».

Biden était le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis, et voulait briguer un second mandat pour les élections de 2024.

Le dernier examen médical pratiqué sur Biden par le docteur Kevin O’Connor ne comportait pas de test cognitif.
La dernière expertise médicale avait révélé que Biden était traité pour une fibrillation auriculaire (rythme cardiaque irrégulier), un taux de cholestérol élevé, des reflux gastriques occasionnels, des allergies saisonnières, une arthrite vertébrale et de légères lésions nerveuses aux pieds. L’examen médical comprenait « un examen neurologique extrêmement détaillé » qui n’a révélé aucun signe de troubles neurologiques tels qu’un accident vasculaire cérébral ou la maladie de Parkinson.

Si sa santé était excellente, pourquoi une majorité de démocrates se sont-ils opposés à ce qu’il reste quatre ans de plus à la Maison-Blanche ?
Tous les démocrates savaient que sa maladie neurologique ne pouvait pas le mener à la victoire et cette décision de Trump de révoquer immédiatement les habilitations de sécurité de Joe Biden ne va pas changer grand chose sauf démontrer encore une fois qu’il a été élu de manière frauduleuse pour permettre à Obama d’organiser le pouvoir tapi dans l’ombre.

Donald Trump révoque l’habilitation de sécurité de Joe Biden dans le cadre de sa dernière vengeance

Le président américain invoque la suppression par Joe Biden de l’habilitation de sécurité de Donald Trump en 2021, à la suite des évènements du 6 janvier et des tentatives de renverser le résultat des élections de 2020.
Le président Donald Trump a annoncé qu’il révoquait l’habilitation de sécurité de Joe Biden et qu’il mettait fin aux réunions d’information quotidiennes qu’il recevait, en représailles au fait que Joe Biden avait fait de même avec lui à la suite du 6 janvier.

M. Trump a annoncé sa décision dans un message : « Il n’est pas nécessaire que Joe Biden continue à avoir accès à des informations classifiées. Par conséquent, nous révoquons immédiatement les habilitations de sécurité de Joe Biden et mettons fin à ses briefings quotidiens sur le renseignement.
« Il a créé ce précédent en 2021, lorsqu’il a demandé à la communauté du renseignement (IC) d’empêcher le 45e président des États-Unis (moi !) d’accéder à des détails sur la sécurité nationale, une courtoisie accordée aux anciens présidents. »

Les anciens présidents reçoivent traditionnellement des informations sur le renseignement, même après avoir quitté leurs fonctions.

M. Biden a mis fin aux réunions d’information de M. Trump après que ce dernier a contribué à faire annuler l’élection présidentielle de 2020 et a incité à l’attaque du 6 janvier contre le Capitole. À l’époque, M. Biden avait déclaré que le comportement « erratique » de M. Trump devrait l’empêcher de bénéficier des briefings des services de renseignement.

Interrogé dans une interview accordée à CBS News sur ce qu’il craignait si M. Trump continuait à recevoir ces briefings, M. Biden a déclaré à l’époque qu’il ne voulait pas « spéculer à haute voix », mais il a clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas que M. Trump continue à avoir accès à de telles informations.

« Je pense simplement qu’il n’est pas nécessaire qu’il reçoive les briefings des services de renseignement », a déclaré M. Biden. « Quelle est la valeur d’un briefing sur le renseignement ? Quel est son impact, si ce n’est qu’il pourrait déraper et dire quelque chose ? »

M. Biden n’a pas commenté immédiatement la décision de vendredi.

La décision de M. Trump est la dernière en date d’une tournée de vengeance à Washington qu’il a promise pendant sa campagne.

Il a déjà révoqué les habilitations de sécurité de plus de quatre douzaines d’anciens responsables des services de renseignement qui ont signé une lettre datant de 2020 affirmant que la saga de l’ordinateur portable de Hunter Biden portait les marques d’une « opération d’information russe ».

Il a également révoqué des habilitations de sécurité destinées à protéger d’anciens fonctionnaires qui l’avaient critiqué, notamment son propre ancien secrétaire d’État, Mike Pompeo, et l’ancien expert en maladies infectieuses, le Dr Anthony Fauci.

Dans le même ordre d’idées, M. Trump a démis Colleen Shogan de ses fonctions d’archiviste des États-Unis, a indiqué Sergio Gor, collaborateur de la Maison Blanche, sur X vendredi soir.

M. Trump avait déclaré début janvier qu’il remplacerait le chef de la National Archives and Records Administration. L’agence gouvernementale s’est attiré sa colère après avoir informé le ministère de la Justice de problèmes liés à la gestion de documents classifiés par M. Trump. Mme Shogan, première femme à occuper ce poste, n’était pas l’archiviste des États-Unis au moment où le problème est apparu.

En 2022, des agents fédéraux ont perquisitionné le domicile de M. Trump en Floride et ont saisi des boîtes de documents classifiés. M. Trump a été inculpé de dizaines de chefs d’accusation, l’accusant d’avoir illégalement accumulé des documents classifiés et d’avoir fait obstruction aux efforts du FBI pour les récupérer. Il a plaidé non coupable et nié avoir commis des actes répréhensibles. Un juge a rejeté les accusations, estimant que l’avocat spécial qui les avait portées avait été nommé illégalement. Le ministère de la justice a renoncé à faire appel après l’élection de M. Trump en novembre.

Dans son message de vendredi sur M. Biden, M. Trump a cité le rapport de l’avocat spécial de l’année dernière sur sa gestion des documents classifiés, en déclarant : « Le rapport Hur a révélé que M. Biden souffre d’une “mauvaise mémoire” et que, même dans la “fleur de l’âge”, on ne pouvait pas lui confier des informations sensibles ».

L’avocat spécial Robert Hur a enquêté sur la manipulation d’informations classifiées par M. Biden et a conclu qu’il n’y avait pas lieu d’engager des poursuites pénales, mais il a livré une évaluation critique et mordante de la manière dont il a traité les dossiers sensibles du gouvernement. Le rapport décrit la mémoire de M. Biden comme étant « floue », « vague », « défectueuse », « médiocre » et présentant des « limitations significatives ». Il indique que M. Biden ne se souvient pas d’événements marquants de sa propre vie, comme la mort de son fils Beau ou son mandat de vice-président.

Associated Press et Reuters

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